Le marché de la photo contemporaine vit donc une période d’effervescence et la richesse de la programmation à Paris en atteste. Parallèlement à Paris Photo et l’exposition Sidibé à la Fondation Cartier, Akaa - Also known as Africa - une foire d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, aura lieu du 8 au 10 novembre au Carreau du temple.
Face à un tel succès, faut-il craindre l’éclatement de la bulle ? Parole d’expert, ce dynamisme ne sera pérenne que s’il est repris et nourri par des acteurs – collectionneurs et diffuseurs – africains. "Le marché de la photo africaine reste à construire, les cotes à élaborer. Il y a encore énormément d’artistes sur le continent qui font un travail incroyable mais qu’on ne connaît pas. Il y a tout un patrimoine à valoriser. Mais c’est à nous – Africains – de faire ce travail de promotion", explique à France 24 Salimata Diop, franco-sénégalaise, commissaire indépendante et directrice artistique de Akaa, qui met en avant de jeunes galeristes africains.
"La dynamique est en marche mais il reste beaucoup à faire. Il faut que ce marché se structure en Afrique si l’on ne veut pas être dépendant d’un effet de mode sur le marché occidental et dont le public pourrait se lasser", poursuit la jeune femme. Elle est la première à mettre la main à la pâte. Le 23 novembre, elle inaugurera à Saint Louis au Sénégal un projet qui lui tient à cœur : le premier musée africain consacré à la photo. Affaire à suivre.
NDARINFO ET FRANCE24
Face à un tel succès, faut-il craindre l’éclatement de la bulle ? Parole d’expert, ce dynamisme ne sera pérenne que s’il est repris et nourri par des acteurs – collectionneurs et diffuseurs – africains. "Le marché de la photo africaine reste à construire, les cotes à élaborer. Il y a encore énormément d’artistes sur le continent qui font un travail incroyable mais qu’on ne connaît pas. Il y a tout un patrimoine à valoriser. Mais c’est à nous – Africains – de faire ce travail de promotion", explique à France 24 Salimata Diop, franco-sénégalaise, commissaire indépendante et directrice artistique de Akaa, qui met en avant de jeunes galeristes africains.
"La dynamique est en marche mais il reste beaucoup à faire. Il faut que ce marché se structure en Afrique si l’on ne veut pas être dépendant d’un effet de mode sur le marché occidental et dont le public pourrait se lasser", poursuit la jeune femme. Elle est la première à mettre la main à la pâte. Le 23 novembre, elle inaugurera à Saint Louis au Sénégal un projet qui lui tient à cœur : le premier musée africain consacré à la photo. Affaire à suivre.
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