Les autorités chargées du secteur de la pêche dans la région de Saint-Louis saluent ''les bons rapports'' avec la Mauritanie dans l’exploitation de la ressource halieutique, a indiqué, vendredi, Ibrahima Lô, chef du service régional des pêches et de la surveillance, qui s'est réjoui du respect des mesures mises en place.
‘’Entre le Sénégal et la Mauritanie, un protocole de pêche et d’aquaculture a été renouvelé depuis le 26 février 2013. Celui-ci nous a permis de disposer quelque 300 licences de pêcheries pour une durée de douze mois’’, a dit M. Lô.
Ibrahima Lô s’exprimait, au cours d’une visite de terrain de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), à travers son projet COMFISH/’’pencco gej’’, sur les différents sites d’intervention.
''En juin 2013, les activités de pêche ont démarré de façon normale et elles continuent jusqu’à aujourd’hui. ‘’Le protocole va expirer le 31 juillet 2014’’, a-t-il précisé, avant de réaffirmer une nette amélioration de suivi des activités de pêche.
"Pour les dernières années, il n’y a point d’arraisonnement en zone mauritanienne pour les piroguiers qui disposent de licences de pêche. Le problème se pose avec ceux qui n’en ont pas’’, a t-il dit.
''Cependant, avec le protocole, il y a moins de difficultés. Même s’il existe des infractions, les cas sont gérés comme si ces pirogues appartenaient à la Mauritanie'', a relevé Ibrahima Lô, expliquant que différentes commissions sont mises en place en ce sens.
‘’Il y a une commission d’arraisonnement et de conflits qui siègent. Ainsi, en fonction de la gravité de l’infraction, les pénalités sont mesurées. Pour 90% des cas constatés, il n’y a pas d’amende ni de pirogues saisies. Seuls les papiers sont saisis et ensuite restitués’’ , a déclaré le chef du service régional des pêches.
''Nous débarquons les 94% à Saint-Louis et les 6% sont destinés à la Mauritanie’’, a indiqué Ibrahima Lô. Selon lui, la Mauritanie n’étant pas un pays de pêche, il est prévu dans le protocole que le Sénégal l’assiste.
‘’Comme nous avons 300 licences, les 6% correspondent aux 18 pirogues qui sont régulièrement installées en Mauritanie, pêchent et ravitaillent la population mauritanienne’’, a expliqué le régional de Saint-Louis.
Concernant la gestion de la commission paritaire mixte, qui a été instituée, elle est présidée par les deux directeurs des pêches et de chaque côté. il y a le représentant de la surveillance des pêches, du service local des pêches et les acteurs.
‘’Elle se réunit tous les mois, alternativement à Nouakchott et à Saint-Louis. Elle est chargée de veiller, de discuter et de réduire tous les problèmes qui auraient survenus pendant le déroulement des activités de pêches’’, a souligné Ibrahima Lô.
Interpellé sur d’éventuels remous de la part des pêcheurs qui opèrent sur les eaux mauritaniennes, il a précisé que ''ceux qui disposent de licences y entrent sans difficultés et sont contrôlés de la manière indiquée''.
Sur le manque d’effectifs relevé, M. Lô a indiqué que douze volontaires de la pêche ont été mis à la disposition des services. ‘’Présentement, quatre sont avec nous et un agent technique vient d’être recruté’’ a t- il précisé.
''Néanmoins avec les nouveaux concepts de gestion locale de co-gestion, et de gestion participative avec les acteurs à la base, beaucoup de difficultés ont été résolus. Ils sont associés aux discussions et aux prises de décisions. Ils s’identifient, y trouvent leur compte’’, a-t-il dit.
APS
‘’Entre le Sénégal et la Mauritanie, un protocole de pêche et d’aquaculture a été renouvelé depuis le 26 février 2013. Celui-ci nous a permis de disposer quelque 300 licences de pêcheries pour une durée de douze mois’’, a dit M. Lô.
Ibrahima Lô s’exprimait, au cours d’une visite de terrain de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), à travers son projet COMFISH/’’pencco gej’’, sur les différents sites d’intervention.
''En juin 2013, les activités de pêche ont démarré de façon normale et elles continuent jusqu’à aujourd’hui. ‘’Le protocole va expirer le 31 juillet 2014’’, a-t-il précisé, avant de réaffirmer une nette amélioration de suivi des activités de pêche.
"Pour les dernières années, il n’y a point d’arraisonnement en zone mauritanienne pour les piroguiers qui disposent de licences de pêche. Le problème se pose avec ceux qui n’en ont pas’’, a t-il dit.
''Cependant, avec le protocole, il y a moins de difficultés. Même s’il existe des infractions, les cas sont gérés comme si ces pirogues appartenaient à la Mauritanie'', a relevé Ibrahima Lô, expliquant que différentes commissions sont mises en place en ce sens.
‘’Il y a une commission d’arraisonnement et de conflits qui siègent. Ainsi, en fonction de la gravité de l’infraction, les pénalités sont mesurées. Pour 90% des cas constatés, il n’y a pas d’amende ni de pirogues saisies. Seuls les papiers sont saisis et ensuite restitués’’ , a déclaré le chef du service régional des pêches.
''Nous débarquons les 94% à Saint-Louis et les 6% sont destinés à la Mauritanie’’, a indiqué Ibrahima Lô. Selon lui, la Mauritanie n’étant pas un pays de pêche, il est prévu dans le protocole que le Sénégal l’assiste.
‘’Comme nous avons 300 licences, les 6% correspondent aux 18 pirogues qui sont régulièrement installées en Mauritanie, pêchent et ravitaillent la population mauritanienne’’, a expliqué le régional de Saint-Louis.
Concernant la gestion de la commission paritaire mixte, qui a été instituée, elle est présidée par les deux directeurs des pêches et de chaque côté. il y a le représentant de la surveillance des pêches, du service local des pêches et les acteurs.
‘’Elle se réunit tous les mois, alternativement à Nouakchott et à Saint-Louis. Elle est chargée de veiller, de discuter et de réduire tous les problèmes qui auraient survenus pendant le déroulement des activités de pêches’’, a souligné Ibrahima Lô.
Interpellé sur d’éventuels remous de la part des pêcheurs qui opèrent sur les eaux mauritaniennes, il a précisé que ''ceux qui disposent de licences y entrent sans difficultés et sont contrôlés de la manière indiquée''.
Sur le manque d’effectifs relevé, M. Lô a indiqué que douze volontaires de la pêche ont été mis à la disposition des services. ‘’Présentement, quatre sont avec nous et un agent technique vient d’être recruté’’ a t- il précisé.
''Néanmoins avec les nouveaux concepts de gestion locale de co-gestion, et de gestion participative avec les acteurs à la base, beaucoup de difficultés ont été résolus. Ils sont associés aux discussions et aux prises de décisions. Ils s’identifient, y trouvent leur compte’’, a-t-il dit.
APS