Le personnel sans instruction ou d’un niveau primaire constitue 68 % des agents employés à Saint-Louis, apprend-on du rapport public 2013 de la Cour des comptes.
"L’analyse de la composition du personnel communal selon le critère relatif au niveau d’étude révèle un déséquilibre", ajoute ce document dont les conclusions ont été commentées par le conseiller référendaire Thierno Idrissa Arona Dia.
Kaolack, Saint Louis, Ziguinchor, Fatick, Tambacounda, Louga, Tivaouane, Kaffrine et Bambey sont les onze communes ou chefs-lieux de région ou de département pris en compte dans ce rapport 2013 de la Cour des comptes.
Ce document fait par ailleurs observer que plusieurs communes auditées (Pikine, Kaolack et Fatick) ne reversent pas à l’IPRES les cotisations sociales prélevées sur les salaires de leurs agents et se trouvent de fait en contentieux avec cette institution.
"Il a été également constaté que des agents des communes audités sont mis à la disposition d’administrations n’ayant aucun lien direct avec les missions desdites communes’’, peut-on lire dans ce rapport.
Or, souligne-t-il, l’affectation d’agents, dont les rémunérations sont assurées par la ville à des services de l’Etat ou autres, "constitue un manquement dans la gestion des ressources humaines et financières de cette collectivité locale".
Dans plusieurs communes visitées, l’audit de la Cour des comptes a relevé l’absence d’une structure chargée de la supervision et de la coordination de toutes les activités relatives à la gestion du personnel.
Aussi la juridiction en charge du contrôle des comptes publics recommande-t-elle aux autorités des collectivités locales de veiller au renforcement des capacités et au relèvement du niveau de qualification du personnel à recruter.
Elle recommande aussi que soit mis fin aux affectations irrégulières d’agents à des entités qui ne participent pas à la réalisation de leurs missions, insistant sur la formalisation des procédures de recrutement.
APS
"L’analyse de la composition du personnel communal selon le critère relatif au niveau d’étude révèle un déséquilibre", ajoute ce document dont les conclusions ont été commentées par le conseiller référendaire Thierno Idrissa Arona Dia.
Kaolack, Saint Louis, Ziguinchor, Fatick, Tambacounda, Louga, Tivaouane, Kaffrine et Bambey sont les onze communes ou chefs-lieux de région ou de département pris en compte dans ce rapport 2013 de la Cour des comptes.
Ce document fait par ailleurs observer que plusieurs communes auditées (Pikine, Kaolack et Fatick) ne reversent pas à l’IPRES les cotisations sociales prélevées sur les salaires de leurs agents et se trouvent de fait en contentieux avec cette institution.
"Il a été également constaté que des agents des communes audités sont mis à la disposition d’administrations n’ayant aucun lien direct avec les missions desdites communes’’, peut-on lire dans ce rapport.
Or, souligne-t-il, l’affectation d’agents, dont les rémunérations sont assurées par la ville à des services de l’Etat ou autres, "constitue un manquement dans la gestion des ressources humaines et financières de cette collectivité locale".
Dans plusieurs communes visitées, l’audit de la Cour des comptes a relevé l’absence d’une structure chargée de la supervision et de la coordination de toutes les activités relatives à la gestion du personnel.
Aussi la juridiction en charge du contrôle des comptes publics recommande-t-elle aux autorités des collectivités locales de veiller au renforcement des capacités et au relèvement du niveau de qualification du personnel à recruter.
Elle recommande aussi que soit mis fin aux affectations irrégulières d’agents à des entités qui ne participent pas à la réalisation de leurs missions, insistant sur la formalisation des procédures de recrutement.
APS