“Ils nous ont fait du tort et ils doivent nous dédommager pour que nous puissions aller faire notre activité”, a-t-il dit au cours d'un panel sur la pêche et de l'exploitation du gaz dans le cadre du séminaire organisé par l'UGB sur les hydrocarbures.
M. Dieng a rappelé que la plateforme du GTA (Grand tortue Ahmeyim) occupe l'espace de prédilection des pêcheurs artisanaux de Diattara dont l'accès leur est interdit. D'ailleurs, il estime qu'il est dangereux pour eux de fréquenter ce lieu au risque d'embraser la plateforme car les pécheurs utilisent beaucoup le feu en haute mer, le gaz étant un produit inflammable.
Pour le syndicaliste, sans indemnisation, les pêcheurs perdent doublement car leurs activités sont déjà malmenées par les accords de pêche signés avec l'Union européenne et la présence des bateaux chinois. A cela s'ajoute par l'avènement des hydrocarbures.
Moustapha Dieng dit regretter que les études environnementales aient été bâclées. “En une journée, il fallait valider six volumes de quatre mille pages. Ce qui est impossible pour des intellectuels à fortiori pour des analphabètes”, dit-il.
Certains panélistes écartent l'hypothèse du dédommagement et invitent les populations à porter l'affaire devant les juridictions comme l'ont fait les populations de la Casamance avec le zircon.
Pour eux, il faut prendre des avocats et porter plainte pour le préjudice subi.
Ils estiment que la solution est de mettre en place “une Haute autorité” pour réguler ce secteur et veiller aux intérêts des parties prenantes, car le dédommagement ouvre la porte de tous les excès et la population veut “consommer du poisson de qualité”.
Il ressort de ces échanges que les préalables n'ont pas été observés dans ce dossier, selon des intervenants qui jugent que seules les compagnies disposent d'éléments crédibles sur le projet d'exploitation du pétrole et gaz dont les premiers barils sont attendus d'ici la fin de l'année.
APS
M. Dieng a rappelé que la plateforme du GTA (Grand tortue Ahmeyim) occupe l'espace de prédilection des pêcheurs artisanaux de Diattara dont l'accès leur est interdit. D'ailleurs, il estime qu'il est dangereux pour eux de fréquenter ce lieu au risque d'embraser la plateforme car les pécheurs utilisent beaucoup le feu en haute mer, le gaz étant un produit inflammable.
Pour le syndicaliste, sans indemnisation, les pêcheurs perdent doublement car leurs activités sont déjà malmenées par les accords de pêche signés avec l'Union européenne et la présence des bateaux chinois. A cela s'ajoute par l'avènement des hydrocarbures.
Moustapha Dieng dit regretter que les études environnementales aient été bâclées. “En une journée, il fallait valider six volumes de quatre mille pages. Ce qui est impossible pour des intellectuels à fortiori pour des analphabètes”, dit-il.
Certains panélistes écartent l'hypothèse du dédommagement et invitent les populations à porter l'affaire devant les juridictions comme l'ont fait les populations de la Casamance avec le zircon.
Pour eux, il faut prendre des avocats et porter plainte pour le préjudice subi.
Ils estiment que la solution est de mettre en place “une Haute autorité” pour réguler ce secteur et veiller aux intérêts des parties prenantes, car le dédommagement ouvre la porte de tous les excès et la population veut “consommer du poisson de qualité”.
Il ressort de ces échanges que les préalables n'ont pas été observés dans ce dossier, selon des intervenants qui jugent que seules les compagnies disposent d'éléments crédibles sur le projet d'exploitation du pétrole et gaz dont les premiers barils sont attendus d'ici la fin de l'année.
APS