Ces lots ont été offerts dans le cadre d’un partenariat entre Plan/Sénégal, Young african leaders for change, l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de la commune de Saint-Louis et le comité régional chargé de coordonner les activités relatives à la scolarisation des filles. Le directeur de l’antenne régionale de Plan/Sénégal, Cheikhou Ndiaye, s’est réjoui de cette initiative, qui permettra à Young african leaders for change et à ses partenaires de la commune de Saint-Louis, de contribuer à la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de scolarisation et de maintien des filles à l’école. M. Ndiaye a laissé entendre que cette activité, initiée par la jeune fille Mame Binta Gaye, est en phase avec les objectifs de Plan/Sénégal, consistant à aider les enfants à faire valoir leurs droits sur tous les plans et à tous les niveaux.
Abondant dans le même sens, Ndèye Fatou Dieng, responsable du bureau Genre de l’Ief de Saint-Louis/commune et Marième Diagne, coordonnatrice des comités communal et régional de la scolarisation des filles, ont félicité Mame Binta Gaye pour le réflexe qu’elle a eu en organisant ce programme de distribution de serviettes hygiéniques aux jeunes filles des écoles de Saint-Louis, Ngallèle et Bango, et de sensibilisation pour le maintien des jeunes filles à l’école. Mlle Gaye fait partie du groupe Young african leaders for change, constitué de 4 jeunes leaders sénégalais ayant représenté notre pays aux Etats-Unis grâce au Pan african youth leadership program.
Mmes Dieng et Diagne ont aussi déploré le fait que ces jeunes filles, issues de familles démunies et souvent confrontées à d’énormes difficultés pour disposer de serviettes hygiéniques, soient obligées de rentrer chez elles, de s’absenter de l’école pendant au moins cinq jours. Une situation souvent à l’origine de nombreuses déperditions scolaires.
Quant à Mame Binta Gaye, elle a rappelé qu’éduquer, c’est éduquer un individu, « mais éduquer une fille, c’est éduquer toute une nation ». Selon elle, la vision de Young african leaders for change est de renforcer les capacités des jeunes filles en les maintenant à l’école. « Nous voulons qu’elles restent à l’école, qu’elles soient confiantes et qu’elles puissent participer au développement de la communauté », a-t-elle affirmé, soulignant qu’elles ont la vocation d’être des mères, « mais leur place n’est pas seulement à la maison. Elles ont aussi des responsabilités dans la société, et nous savons qu’investir sur l’éducation des filles, c’est investir sur l’amélioration des conditions de vie de toute une nation », a-t-elle souligné.
Mame Binta Gaye s’est réjouie d’avoir eu l’occasion de séjourner avec ces trois autres jeunes leaders sénégalais à Washington, au Texas et à Chicago, dans le cadre d’un programme panafricain d’échanges culturels, initié par les Etats-Unis. Ce séjour leur a permis d’acquérir des connaissances avérées dans les domaines du leadership, de l’entreprenariat et du bénévolat.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
Abondant dans le même sens, Ndèye Fatou Dieng, responsable du bureau Genre de l’Ief de Saint-Louis/commune et Marième Diagne, coordonnatrice des comités communal et régional de la scolarisation des filles, ont félicité Mame Binta Gaye pour le réflexe qu’elle a eu en organisant ce programme de distribution de serviettes hygiéniques aux jeunes filles des écoles de Saint-Louis, Ngallèle et Bango, et de sensibilisation pour le maintien des jeunes filles à l’école. Mlle Gaye fait partie du groupe Young african leaders for change, constitué de 4 jeunes leaders sénégalais ayant représenté notre pays aux Etats-Unis grâce au Pan african youth leadership program.
Mmes Dieng et Diagne ont aussi déploré le fait que ces jeunes filles, issues de familles démunies et souvent confrontées à d’énormes difficultés pour disposer de serviettes hygiéniques, soient obligées de rentrer chez elles, de s’absenter de l’école pendant au moins cinq jours. Une situation souvent à l’origine de nombreuses déperditions scolaires.
Quant à Mame Binta Gaye, elle a rappelé qu’éduquer, c’est éduquer un individu, « mais éduquer une fille, c’est éduquer toute une nation ». Selon elle, la vision de Young african leaders for change est de renforcer les capacités des jeunes filles en les maintenant à l’école. « Nous voulons qu’elles restent à l’école, qu’elles soient confiantes et qu’elles puissent participer au développement de la communauté », a-t-elle affirmé, soulignant qu’elles ont la vocation d’être des mères, « mais leur place n’est pas seulement à la maison. Elles ont aussi des responsabilités dans la société, et nous savons qu’investir sur l’éducation des filles, c’est investir sur l’amélioration des conditions de vie de toute une nation », a-t-elle souligné.
Mame Binta Gaye s’est réjouie d’avoir eu l’occasion de séjourner avec ces trois autres jeunes leaders sénégalais à Washington, au Texas et à Chicago, dans le cadre d’un programme panafricain d’échanges culturels, initié par les Etats-Unis. Ce séjour leur a permis d’acquérir des connaissances avérées dans les domaines du leadership, de l’entreprenariat et du bénévolat.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL