Suite à la parution de son second roman ’’La Malédiction de Raabi’’, le Colonel Moumar Gueye s’est invité à Saint-Louis pour présenter l’ouvrage et annoncer la visite prochaine du PEN Afrique dans la capitale du Nord.
Ce lundi, dans les locaux de la station régionale de Sud Fm, l’écrivain s’est entretenu avec les journalistes, dans le cadre de la promotion de sa nouvelle œuvre éditée aux Nouvelles Editions Ivoiriennes(NEI), en compagnie de ses homologues Alioune Badara Coulibaly, président du CEPS (Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis), Louis Camara, Grand prix du Chef de l'Etat pour les arts, Baye Moumar Gueye, homonyme, fidèle ami du Colonel et Johnny Mbaye, communicateur et ancien chroniqueur à la Rts..
Le Colonel Moumar est revenu sur les contours de la visite du PEN Afrique à Saint-Louis prévue le 24 novembre et sur l’importance qu’elle revêt.
En outre, il a expliqué les missions que s’est fixée cette organisation dont l’objectif principal est de ‘’ défendre les écrivains exilés, torturés et ceux dont les publications sont parfois censurées’’. « Tout écrivain est d’office membre du PEN club » a précisé le Colonel qui se félicite du fait ‘’qu’heureusement, le Sénégal ne compte pas d’écrivains exilés et qu’au cas contraire le PEN Afrique aurait pris entièrement ses responsabilités pour défendre leur cause».
Du coté du CEPS, on prépare « un accueil à la hauteur des attentes qu’on peut espérer de l’hospitalité saint-louisienne», a promis en ces termes, Alioune Badara Coulibaly.
Par ailleurs, les écrivains ont aussi manifesté leur indignation face à l’indifférence de certaines autorités de la ville « qui ne font aucun effort pour encourager la lecture et l’écriture ».
Le Colonel a ainsi donné l’exemple de M. Alioune Barada Coulibaly, nominé récemment ambassadeur de ‘’Poetes del Mondo’’ (Poètes du Monde ’’alors qu’à ce jour aucun geste n'a été fait pour célébrer cette distinction’’. ‘’Ce qu’il a fait dans le domaine de la littérature devrait être pris en compte avec plus de considération’’ s’est exclamé l’auteur d’Itinéraire des saint-louisiens.
Pour Louis Camara, ‘’c’est une désaffection, un désamour de la lecture qui est en voie de s’installer’’ favorisé par la non considération des écrivains de Saint-Louis qui ne sont appuyés ou subventionnés dans aucune de leur activités’’. ‘’ D’ailleurs, le CEPS ne dispose toujours pas de siège et a loue une maison qui coute très chère. Nous sommes obligés de concentrer tout ce que nous faisions dans un espace très exigu », a-t-il déploré.
Dénonçant un manque de volonté politique notoire dans le sens de la promotion du livre, le CEPS s’est mis à pied d’œuvre pour honorer Aminata Sow Fall, grande écrivaine oubliée elle aussi par les autorités.
Elle sera la marraine du festival de poésie prévue en décembre et organisé par le cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis.
Cheikh Saad Bou SEYE
Ce lundi, dans les locaux de la station régionale de Sud Fm, l’écrivain s’est entretenu avec les journalistes, dans le cadre de la promotion de sa nouvelle œuvre éditée aux Nouvelles Editions Ivoiriennes(NEI), en compagnie de ses homologues Alioune Badara Coulibaly, président du CEPS (Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis), Louis Camara, Grand prix du Chef de l'Etat pour les arts, Baye Moumar Gueye, homonyme, fidèle ami du Colonel et Johnny Mbaye, communicateur et ancien chroniqueur à la Rts..
Le Colonel Moumar est revenu sur les contours de la visite du PEN Afrique à Saint-Louis prévue le 24 novembre et sur l’importance qu’elle revêt.
En outre, il a expliqué les missions que s’est fixée cette organisation dont l’objectif principal est de ‘’ défendre les écrivains exilés, torturés et ceux dont les publications sont parfois censurées’’. « Tout écrivain est d’office membre du PEN club » a précisé le Colonel qui se félicite du fait ‘’qu’heureusement, le Sénégal ne compte pas d’écrivains exilés et qu’au cas contraire le PEN Afrique aurait pris entièrement ses responsabilités pour défendre leur cause».
Du coté du CEPS, on prépare « un accueil à la hauteur des attentes qu’on peut espérer de l’hospitalité saint-louisienne», a promis en ces termes, Alioune Badara Coulibaly.
Par ailleurs, les écrivains ont aussi manifesté leur indignation face à l’indifférence de certaines autorités de la ville « qui ne font aucun effort pour encourager la lecture et l’écriture ».
Le Colonel a ainsi donné l’exemple de M. Alioune Barada Coulibaly, nominé récemment ambassadeur de ‘’Poetes del Mondo’’ (Poètes du Monde ’’alors qu’à ce jour aucun geste n'a été fait pour célébrer cette distinction’’. ‘’Ce qu’il a fait dans le domaine de la littérature devrait être pris en compte avec plus de considération’’ s’est exclamé l’auteur d’Itinéraire des saint-louisiens.
Pour Louis Camara, ‘’c’est une désaffection, un désamour de la lecture qui est en voie de s’installer’’ favorisé par la non considération des écrivains de Saint-Louis qui ne sont appuyés ou subventionnés dans aucune de leur activités’’. ‘’ D’ailleurs, le CEPS ne dispose toujours pas de siège et a loue une maison qui coute très chère. Nous sommes obligés de concentrer tout ce que nous faisions dans un espace très exigu », a-t-il déploré.
Dénonçant un manque de volonté politique notoire dans le sens de la promotion du livre, le CEPS s’est mis à pied d’œuvre pour honorer Aminata Sow Fall, grande écrivaine oubliée elle aussi par les autorités.
Elle sera la marraine du festival de poésie prévue en décembre et organisé par le cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis.
Cheikh Saad Bou SEYE