Le Centre de recherches et de documentation du Sénégal (CRDS) a réussi à récupérer des archives du tribunal colonial et du tribunal musulman autrefois installés à Saint-Louis lors de la colonisation française, un fonds documentaire équivalant à 1.200 lots dont il a désormais en charge la gestion, a révélé sa directrice Fatima Fall.
Dans un entretien avec le correspondant de l'APS, Mme Fall a indiqué que 76 documents d'archives tirés de ces lots ont été transférés au niveau des archives nationales pour être sauvegardés par numérisation, en raison de leur état de détérioration très avancé.
"Le reste du fonds est toujours au CRDS qui attend le répertoire issu des travaux", a déclaré Fatima Fall, en rappelant que le Centre "a travaillé sur le dossier de la ville de Saint-Louis pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial" de l'UNESCO.
Le CRDS, établi à Saint-Louis, est une institution rattachée à l'université Gaston Berger (UGB) depuis 2007. Il a pour missions de collecter et de conserver des archives, d'acquérir des publications mais aussi de participer à la vulgarisation de résultats de recherches à travers des expositions.
Les missions du Centre ont actuellement évolué pour embrasser le domaine de la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel, un héritage du chercheurs tels que Abdoul Hadir Aidara et Guy Thilmans qui se sont investis dans ce domaine à la tête de cette institution.
Le CRDS accueille également une bonne partie des experts qui séjournent à Saint-Louis dans le cadre de leurs recherches dans différents domaines. De même, le Centre est souvent sollicité pour des sessions de formation au bénéfice de guides des Syndicat d'initiatives de Saint-Louis, Matam, Thiès pour la promotion du tourisme.
Il se trouve que le CRDS fait partie intégrante du circuit touristique de Saint-Louis. Cela explique les constantes sollicitations dont son musée et sa bibliothèque font l'objet de la part des visiteurs.
D'ailleurs, a renseigné sa directrice, le musée du Centre avait été sélectionné pour bénéficier du Fonds de solidarité prioritaire (FSP), à travers son projet "Les musées au service du développement" qui a finalement retenu l'Ecole du patrimoine africain de Porto-Novo, au Bénin.
Son projet intitulé ''Le conte dit, lu et interprété'' avait comme finalité l'édition et la publication d'un recueil de contes, selon Mme Fall. Il avait été lancé lors du dernier Festival international de poésie organisé par le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (CEPS).
Le CRDS compte le traduire en plusieurs langues pour élargir son audience. De ce projet est né la troupe CRAMES dont l'ambition est de faire mieux connaître la culture sénégalaise par le biais du patrimoine immatériel.
Un catalogue sur la collection bassari et une collection de cartes postales du musée du CRDS attendent d'être édités avec le soutien de l'ancien conseiller à la culture de l'UNESCO-BREDA à Dakar, Christian Ndombi.
Le Centre dont le personnel est sollicité par des enseignants, élèves, étudiants et même par des particuliers, a récemment représenté avec l'UFR CRAC, l'UGB au comité de sauvegarde pour la mise en œuvre du Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l'Ile de Saint-Louis (PSMV).
APS
Dans un entretien avec le correspondant de l'APS, Mme Fall a indiqué que 76 documents d'archives tirés de ces lots ont été transférés au niveau des archives nationales pour être sauvegardés par numérisation, en raison de leur état de détérioration très avancé.
"Le reste du fonds est toujours au CRDS qui attend le répertoire issu des travaux", a déclaré Fatima Fall, en rappelant que le Centre "a travaillé sur le dossier de la ville de Saint-Louis pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial" de l'UNESCO.
Le CRDS, établi à Saint-Louis, est une institution rattachée à l'université Gaston Berger (UGB) depuis 2007. Il a pour missions de collecter et de conserver des archives, d'acquérir des publications mais aussi de participer à la vulgarisation de résultats de recherches à travers des expositions.
Les missions du Centre ont actuellement évolué pour embrasser le domaine de la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel, un héritage du chercheurs tels que Abdoul Hadir Aidara et Guy Thilmans qui se sont investis dans ce domaine à la tête de cette institution.
Le CRDS accueille également une bonne partie des experts qui séjournent à Saint-Louis dans le cadre de leurs recherches dans différents domaines. De même, le Centre est souvent sollicité pour des sessions de formation au bénéfice de guides des Syndicat d'initiatives de Saint-Louis, Matam, Thiès pour la promotion du tourisme.
Il se trouve que le CRDS fait partie intégrante du circuit touristique de Saint-Louis. Cela explique les constantes sollicitations dont son musée et sa bibliothèque font l'objet de la part des visiteurs.
D'ailleurs, a renseigné sa directrice, le musée du Centre avait été sélectionné pour bénéficier du Fonds de solidarité prioritaire (FSP), à travers son projet "Les musées au service du développement" qui a finalement retenu l'Ecole du patrimoine africain de Porto-Novo, au Bénin.
Son projet intitulé ''Le conte dit, lu et interprété'' avait comme finalité l'édition et la publication d'un recueil de contes, selon Mme Fall. Il avait été lancé lors du dernier Festival international de poésie organisé par le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (CEPS).
Le CRDS compte le traduire en plusieurs langues pour élargir son audience. De ce projet est né la troupe CRAMES dont l'ambition est de faire mieux connaître la culture sénégalaise par le biais du patrimoine immatériel.
Un catalogue sur la collection bassari et une collection de cartes postales du musée du CRDS attendent d'être édités avec le soutien de l'ancien conseiller à la culture de l'UNESCO-BREDA à Dakar, Christian Ndombi.
Le Centre dont le personnel est sollicité par des enseignants, élèves, étudiants et même par des particuliers, a récemment représenté avec l'UFR CRAC, l'UGB au comité de sauvegarde pour la mise en œuvre du Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l'Ile de Saint-Louis (PSMV).
APS