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Une marche pacifique a été organisée, jeudi, par les producteurs de tomate à Dagana, pour dénoncer les nombreuses difficultés qu’ils endurent dans l’évacuation de la tomate. « Des usines de Dakar n’ont pas honoré leur engagement et depuis un an nous sommes en train de courir pour que ces tomates puissent être évacuées», fustige Iba Sène, président de l’Union de Dagana.
« Nous avions fait un emprunt global de 150 millions de francs. Aujourd’hui, ses produits sont bloqués. Les paysans ont fait ce qu’il fallait faire », a-t-il dit en indiquant que la fermeture de l’usine de Tomate de Dagana est la source de ce malaise. « L’usine de Dagana était tout près de champs cultivés. Elle doit ouvrir ses portes et les industriels de Dakar doivent venir sur place », exige le porte-parole des producteurs.
Sur les 6750 tonnes de tomate produites, seules 1067 tonnes ont été évacuées soit 16% de la production de Dagana.
Pour lui, l’écoulement difficile de la tomate met en mal la bonne exécution du Pracas. « L’état veut que les jeunes intègrent l’agriculture. Ces conditions n’encouragent pas les jeunes », soutient Iba Sène.
Ndarinfo.com
« Nous avions fait un emprunt global de 150 millions de francs. Aujourd’hui, ses produits sont bloqués. Les paysans ont fait ce qu’il fallait faire », a-t-il dit en indiquant que la fermeture de l’usine de Tomate de Dagana est la source de ce malaise. « L’usine de Dagana était tout près de champs cultivés. Elle doit ouvrir ses portes et les industriels de Dakar doivent venir sur place », exige le porte-parole des producteurs.
Sur les 6750 tonnes de tomate produites, seules 1067 tonnes ont été évacuées soit 16% de la production de Dagana.
Pour lui, l’écoulement difficile de la tomate met en mal la bonne exécution du Pracas. « L’état veut que les jeunes intègrent l’agriculture. Ces conditions n’encouragent pas les jeunes », soutient Iba Sène.
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