En partenariat avec le centre hospitalier régional de Saint-Louis, un comité technique a été mis en place pour sillonner à travers les différentes collectivités locales du département. « Cela fait plus de 10 ans que nous organisons ces stratégies avancées pour appareiller les personnes à mobilité réduite. Depuis 5 ans, nous intervenons dans le département et en moyenne près de 1000 personnes ont été équipées », explique Paul Ndione de la division Appareillage au Centre hospitalier régional (CHR) de Saint-Louis.
M. Ndione interpelle le gouvernement du Sénégal à s’impliquer pour que ces activités similaires puissent être déroulées dans le département de Podor, tout en insistant sur la nécessité de créer un centre relais pouvant permettre de décentraliser les services d’orthopédie dans les zones rurales.
Ibrahima Aw, le chef de service de l’action sociale de Dagana affirme que cette initiative vient en appoint à la politique de l’État en matière d’appareillage des individus souffrant de handicap. Il renseigne que des avancées très sensibles sont faites dans la prise en charge des couches vulnérables.
Les recensements des personnes handicapées menées par ce service révèlent que 161 personnes ont fait l’objet de prise de mesure et de consultations avant le bouclage de cette tournée. « Le taux escompté n’a pas été atteint à cause des difficultés d'accès aux zones reculées », regrette M. Aw qui invite les collectivités locales à mieux s’impliquer pour faciliter le transport et le diagnostic des personnes ciblées.
M. Ndione interpelle le gouvernement du Sénégal à s’impliquer pour que ces activités similaires puissent être déroulées dans le département de Podor, tout en insistant sur la nécessité de créer un centre relais pouvant permettre de décentraliser les services d’orthopédie dans les zones rurales.
Ibrahima Aw, le chef de service de l’action sociale de Dagana affirme que cette initiative vient en appoint à la politique de l’État en matière d’appareillage des individus souffrant de handicap. Il renseigne que des avancées très sensibles sont faites dans la prise en charge des couches vulnérables.
Les recensements des personnes handicapées menées par ce service révèlent que 161 personnes ont fait l’objet de prise de mesure et de consultations avant le bouclage de cette tournée. « Le taux escompté n’a pas été atteint à cause des difficultés d'accès aux zones reculées », regrette M. Aw qui invite les collectivités locales à mieux s’impliquer pour faciliter le transport et le diagnostic des personnes ciblées.
Le GIC de Dagana, composée de 10 collectivités locales, a réitéré sa volonté d’accompagner ce service médical de proximité et salue l’engagement des différents partenaires qui ont permis généreusement d’améliorer la mobilité de ces personnes en nécessité.
Une mission de plaidoirie, d’information et de lobbying auprès des collectivités a été dépêchée au début du programme, suivie de consultations et prise en mesure. Enfin, une action de livraison a permis de confectionner et de remettre les différents besoins selon la demande (des cannes, prothèses, etc.).
« L’enjeu est d’appareiller les personnes handicapées sans qu’ils puissent se déplacer », indique Daouda Diouf, chargé du programme « Suivi, Coopération décentralisée » au Partenariat. M. Diouf qui souligne que d’autres actions de financements ont été menées au bénéfice d’associations de personnes handicapées de cette localité, précise que la mobilisation financière de cette tournée a été assurée par le ministère français des Affaires étrangères.
Ce projet d’un coût global de 3 millions FCFA a été fortement salué par les associations des handicapées, bénéficiaires de ce programme qui appellent par ailleurs, à la généralisation de ce projet au profit des personnes souffrant de troubles de vue, des sourds, muets et albinos de la région. « Nous magnifions la disponibilité des médecins de Saint-Louis qui se sont engagés dans l’exécution ce programme. Même s’ils n’arrivent pas à consulter un malade ici, ils l’invitent au CHR de Saint-Louis et le prennent en charge gratuitement. C’est valable pour les femmes enceintes » se félicite Mme Ndiaye, trésorière générale de l’association des handicapées de Ndiougue Mberess(communauté rurale de Diama).
« Nous n’avons nulle part au Sénégal, une mission d’appareillage aussi bien organisée. C’est une initiative excellente et il faudra trouver les moyens de le pérenniser», estime Demba Ba, président régional de l’association des handicapés moteurs du Sénégal.
« Appareiller une personne handicapée, c’est lui donner la chance de participer au développement économique et social du pays. On ne peut interdire la mendicité sans faciliter l’insertion des personnes à mobilité réduite et leur permettre ainsi de subvenir facilement à leur besoin », soutient M. Ba.
En invitant les sociétés privées installées dans la vallée à soutenir ce programme, M. Ba a mis l’accent sur l’expertise et la bonne participation du Partenariat qui a permis de garantir la réussite de ce projet.
Ndarinfo.com
Une mission de plaidoirie, d’information et de lobbying auprès des collectivités a été dépêchée au début du programme, suivie de consultations et prise en mesure. Enfin, une action de livraison a permis de confectionner et de remettre les différents besoins selon la demande (des cannes, prothèses, etc.).
« L’enjeu est d’appareiller les personnes handicapées sans qu’ils puissent se déplacer », indique Daouda Diouf, chargé du programme « Suivi, Coopération décentralisée » au Partenariat. M. Diouf qui souligne que d’autres actions de financements ont été menées au bénéfice d’associations de personnes handicapées de cette localité, précise que la mobilisation financière de cette tournée a été assurée par le ministère français des Affaires étrangères.
Ce projet d’un coût global de 3 millions FCFA a été fortement salué par les associations des handicapées, bénéficiaires de ce programme qui appellent par ailleurs, à la généralisation de ce projet au profit des personnes souffrant de troubles de vue, des sourds, muets et albinos de la région. « Nous magnifions la disponibilité des médecins de Saint-Louis qui se sont engagés dans l’exécution ce programme. Même s’ils n’arrivent pas à consulter un malade ici, ils l’invitent au CHR de Saint-Louis et le prennent en charge gratuitement. C’est valable pour les femmes enceintes » se félicite Mme Ndiaye, trésorière générale de l’association des handicapées de Ndiougue Mberess(communauté rurale de Diama).
« Nous n’avons nulle part au Sénégal, une mission d’appareillage aussi bien organisée. C’est une initiative excellente et il faudra trouver les moyens de le pérenniser», estime Demba Ba, président régional de l’association des handicapés moteurs du Sénégal.
« Appareiller une personne handicapée, c’est lui donner la chance de participer au développement économique et social du pays. On ne peut interdire la mendicité sans faciliter l’insertion des personnes à mobilité réduite et leur permettre ainsi de subvenir facilement à leur besoin », soutient M. Ba.
En invitant les sociétés privées installées dans la vallée à soutenir ce programme, M. Ba a mis l’accent sur l’expertise et la bonne participation du Partenariat qui a permis de garantir la réussite de ce projet.
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