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Saint-Louis : 30 producteurs à l’école des technologies de production d’alevins mâles de tilapia

Mardi 8 Août 2017

Un atelier de renforcement de capacités portant sur l’adaptation, la diffusion et l’adoption de technologies de production d’alevins mâles de tilapia s’est ouvert lundi à Saint-Louis, à l’intention d’une trentaine de pisciculteurs de la vallée du fleuve Sénégal, a constaté l’APS.
 
Cet atelier va se poursuivre jusqu’au 11 août prochain, sous l’égide de l’Institut sénégalais de recherche agronomique, du Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).
 
L’Agence nationale d’aquaculture (ANA) et l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) sont également des parties prenantes à cet atelier dont l’ambition est de contribuer à l’amélioration de la productivité piscicole et de sa durabilité dans la vallée du fleuve Sénégal.
 
Selon Abdoulaye Ngom, coordonnateur du projet "PAM-Tilapia’’, cette rencontre devrait outiller davantage les producteurs et parfaire leur formation en matière de transfert de technologies dans ce domaine, en vue d’assurer "la disponibilité permanente" d’alevins mâles en qualité et en quantité suffisante.
 
A ses yeux, l’augmentation de la productivité piscicole et sa durabilité "passe par une maîtrise du processus de production par les acteurs", d’où la tenue de cet atelier de renforcement des capacités.
 
Au cours de ses différentes sessions, les producteurs seront notamment initiés à la sélection des géniteurs et à leur mise en condition, de même qu’ils seront formés aux techniques de reproduction, de récolte des œufs, de mise en incubation artificielle et de récoltes larvaires.
 
Abdoulaye Ngom a souligné la nécessité de transférer aux producteurs "les bases essentielles pour une maîtrise des processus de production", ce qui selon lui "permettra une augmentation significative de la productivité".
 
Diatta Marone, chercheur à l’ISRA, fait lui observer que pour l’émergence d’entreprises aquacoles viables dans la région de Saint Louis se trouve jusque-là contrariée par "la qualité et l’insuffisance de l’offre en alevins de poisson en tout temps", en dépit des " immenses potentialités existantes" dans cette zone.
 
Il a émis le souhait de voir les producteurs s’approprier les techniques de gestion des fermes auxquelles ils ont été initiés au cours de cette formation, de manière à ce qu’ils puissent arriver à deux cycles de production par an.

APS


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1.Posté par ABS le 08/08/2017 12:09
ATTENTION AUX FERMES AQUACOLES

A SAINT LOUIS DES FERMES AQUACOLES SONT ALIMENTEES AVEC DES POULETS MORTS DANS LES POULAILLERS ENVIRONNANTS .PIRE DES RESTES DES RESTAURANTS DE L UGB NOURRISSENT CES POISSONS DES FERMES ACQUACOLES.

DONC FAITES ATTENTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!L HYGIENE DOIT S IMPOSER .

2.Posté par stur le 10/08/2017 22:34
arretez ces conneries. il ya plus d'eau a saint louis que de terre. ce sont les etrangers qui sont venus vous convaincre qu'il faut faire du pisciculture. pendant ce temps ils rafflent le poisson de l'ocean. le senegal ne se developpera jamais avec des gens comme vous.

3.Posté par Bouba Diop le 11/08/2017 14:02
100% d'accord avec ABS! Pour la pisciculture, le plus important est la nourriture des poissons, qui doit être naturelle, surtout pas déviante, ce qui entraînerait des récoltes malsaines et impropres à une consommation sans danger. Par contre Stur se laisse aller à la caricature, dommage! Son commentaire n'apporte rien au débat.

4.Posté par stur le 11/08/2017 16:56
cher Bouba Diop, je crois que mon commentaire apporte bien quelque chose au debat. au lieu de me dire maintenant on a la pisciculture, voyons comment la faire de facon effective, moi je remonte un peu en amont pour questionner la pertinence d'un tel projet dans une zone d'eau et de peche naturelle comme saint-louis. je trouve ridicule qu'une region comme saint louis s'adonne en masse a la pisciculture et je soupconne que l'idee ne vienne pas des saint-louisiens, mais bien des etrangers, comme c'est le cas avec tous ces projets de developpement.
ce qu'il faut faire pour avoir du poisson en abondance et toute l'anneee, c'est d'abord de limiter l'acces de l'ocean aux etrangers, developper des techniques de peches responsables et qui tiennent compte de l'environnement, developper parallement la peche de l'eau douce sur le fleuve, et developper les techniques de conservation, organiser les acteurs. en faisant cela toute la region sera approvisionnee toute l'annee et il y aura meme de l'export. laissons ces histoires de pisciculture aux etrangers qui n'ont pas acces au mer, ils n'ont qu'a le faire chez eux. ne prenons pas ces idees.
ABS et vous, vous l'avez soulignez aussi, l'alimentation des poissons dans ce milieu artificiel est problematique. il ya meme des chinois qui nourissent leur Lachs avec des excrements humains et les mettent en export. Bonjour les cancers dans cette region de Saint-Louis qui me tient a coeur.

5.Posté par Sindoné le 12/08/2017 09:27
"L'industrie de la pisciculture est loin d'être une panacée, elle ne crée pas de ressources nouvelles et, au contraire, amplifie la crise", estime Daniel Pauly, ancien directeur du centre des pêches de l'université de Colombie-Britannique et initiateur du Seafood Summit. La majorité des élevages, en effet, est constituée par des espèces carnivores (saumon, bar, truite...) nourries avec des farines et des huiles de... poissons sauvages. Leur rentabilité énergétique semble une aberration. Il faut ainsi de 4 à 6 kilos de sardines ou d'anchois pour produire 1 kilo de saumon d'élevage. Pour les thons rouges, qu'on espère élever en captivité, cette proportion pourrait atteindre de 8 à 10 kilos. Les aquaculteurs rétorquent qu'environ 20% de ces farines - qui servent également à nourrir les porcs et les poulets d'élevage - proviennent de déchets de la pêche traditionnelle. "Les quantités prélevées dans les océans sont néanmoins colossales, nuance Emmanuel Buovolo, responsable à Greenpeace de la campagne aquaculture durable."8888887
Im est vrai su'on parle de timapia chez nous. Néanmoins, de nombreux specialistes s'interrogent sur la pertinence de la pisciculture. Il faut prendre autant de poissons sauvages pour produire u7l'équivalent en poissons de bassin. Ou moins! Le post de ABS est certainement révélateur à ce sujet.

6.Posté par Sindoné le 12/08/2017 09:30
Il est vrai qu'on parle de tilapia ... (mea culpa)!

7.Posté par Bouba Diop le 12/08/2017 13:29
TRès bonnes contributions de Stur et Sindoné. Tout est dit.

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