L’océanographe des zones côtières, Job Dronkers, dépêché par les Pays-Bas à Saint-Louis estime qu’il est urgent d’intervenir pour la sécurité des populations tout en soulignant qu'il faudra encore des années d’études avant toute intervention, rapporte le correspondant de l’Agence de presse sénégalais dans la capitale du nord.
‘’Il ya des interventions urgentes à faire mais la dynamique des systèmes demande des actions plus importantes qu’on ne peut faire dans l’immédiat. Il faut des études qui durent quelques années’’, a déclaré M. Dronker à la fin de la réunion d’échange avec les acteurs environnementaux.
La délégation néerlandaise s’est rendue dans le Gandiol constatant l’étendue des dégâts causés par le canal de délestage sur les habitations à Doun Baba Diéye, village disparu aujourd’hui, à Pilote Bar sous la menace des vagues. Les Néerlandais ont aussi noté la difficulté que peuvent avoir les pêcheurs pour traverser la brèche.
Durant cette rencontre, l’enseignant-chercheur de l’Université Gaston Berger M. Dah Dieng a émis quelques pistes de solution allant dans le sens d’une meilleure sécurisation des populations du Gandiol.
Ainsi il pense qu’au lieu de déménager les populations, il vaut mieux draguer les abords du canal de délestage pour enlever le sable déversé par les vagues pour remblayer les espaces gagnés par les eaux.
Il propose aussi la construction d’une digue de 20 km pour protéger les villages du Gandiol notant que la plupart des populations de Doun Baba Diéye avaient préféré vendre les terrains alloués pour leur déguerpissement pour aller vivre ailleurs.
Avec l'APS
‘’Il ya des interventions urgentes à faire mais la dynamique des systèmes demande des actions plus importantes qu’on ne peut faire dans l’immédiat. Il faut des études qui durent quelques années’’, a déclaré M. Dronker à la fin de la réunion d’échange avec les acteurs environnementaux.
La délégation néerlandaise s’est rendue dans le Gandiol constatant l’étendue des dégâts causés par le canal de délestage sur les habitations à Doun Baba Diéye, village disparu aujourd’hui, à Pilote Bar sous la menace des vagues. Les Néerlandais ont aussi noté la difficulté que peuvent avoir les pêcheurs pour traverser la brèche.
Durant cette rencontre, l’enseignant-chercheur de l’Université Gaston Berger M. Dah Dieng a émis quelques pistes de solution allant dans le sens d’une meilleure sécurisation des populations du Gandiol.
Ainsi il pense qu’au lieu de déménager les populations, il vaut mieux draguer les abords du canal de délestage pour enlever le sable déversé par les vagues pour remblayer les espaces gagnés par les eaux.
Il propose aussi la construction d’une digue de 20 km pour protéger les villages du Gandiol notant que la plupart des populations de Doun Baba Diéye avaient préféré vendre les terrains alloués pour leur déguerpissement pour aller vivre ailleurs.
Avec l'APS