Il met en exergue aussi le rôle "déterminant" de la femme africaine dans les luttes de libération. "Ici, la femme allie force de caractère, pensées profondes et féminité", lit-on dans la postface.
Poétique d’une révolution, Rouge mélodie rend hommage à la jeunesse africaine, notamment scolaire et universitaire, pour sa contribution à la lutte anticoloniale et ses prises de position face au désenchantement ayant suivi les indépendances africaines. Dans un style qui allie le solennel et le comique, ce roman fait revivre l’esprit et les « folies grosses de sagesse » d’une génération qui se réclamait de la gauche. Il met en exergue le rôle déterminant de la femme africaine dans les luttes de libération. Ici, la femme allie force de caractère, pensées profondes et féminité.
Les débats idéologiques rythmant le texte y résonnent en oxymore, une monologique polyphonie, suggérant que la multitude de voix cache difficilement la similarité des discours, reflet de convictions profondes partagées. Les personnages y sont plus des créations de portage d’idées que des profilages physiques exhaustifs, dans un contexte où la dynamique de groupe prenait le dessus sur les individualités.
Puis l’esprit vagabond, qui guide le lecteur, nous mène à Sâré, le royaume de l’enfance, avec ses mythes et légendes, « là où tout a commencé ».
Un parcours étroitement lié à l’UGB
En 2013, le professeur titulaire de classe exceptionnelle des universités a été brièvement Recteur à l’Université de Thiès, après 22 ans de service à Saint-Louis. D’ailleurs, en 2014, il y retourne. Il sera démis en 2018, après le décès de l’étudiant Fallou Sène, dans des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.
Pr Baydallaye Kane, diplômé de l’Université de Paris III-Sorbonne, où il a obtenu un Doctorat de 3e cycle en Études britanniques, est également titulaire d’un Doctorat d’État en Littérature africaine anglophone, défendu à l’UGB. Avant, il a servi comme enseignant-chercheur au département d’Anglais de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de 1988 à 1990.
Poétique d’une révolution, Rouge mélodie rend hommage à la jeunesse africaine, notamment scolaire et universitaire, pour sa contribution à la lutte anticoloniale et ses prises de position face au désenchantement ayant suivi les indépendances africaines. Dans un style qui allie le solennel et le comique, ce roman fait revivre l’esprit et les « folies grosses de sagesse » d’une génération qui se réclamait de la gauche. Il met en exergue le rôle déterminant de la femme africaine dans les luttes de libération. Ici, la femme allie force de caractère, pensées profondes et féminité.
Les débats idéologiques rythmant le texte y résonnent en oxymore, une monologique polyphonie, suggérant que la multitude de voix cache difficilement la similarité des discours, reflet de convictions profondes partagées. Les personnages y sont plus des créations de portage d’idées que des profilages physiques exhaustifs, dans un contexte où la dynamique de groupe prenait le dessus sur les individualités.
Puis l’esprit vagabond, qui guide le lecteur, nous mène à Sâré, le royaume de l’enfance, avec ses mythes et légendes, « là où tout a commencé ».
Un parcours étroitement lié à l’UGB
En 2013, le professeur titulaire de classe exceptionnelle des universités a été brièvement Recteur à l’Université de Thiès, après 22 ans de service à Saint-Louis. D’ailleurs, en 2014, il y retourne. Il sera démis en 2018, après le décès de l’étudiant Fallou Sène, dans des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.
Pr Baydallaye Kane, diplômé de l’Université de Paris III-Sorbonne, où il a obtenu un Doctorat de 3e cycle en Études britanniques, est également titulaire d’un Doctorat d’État en Littérature africaine anglophone, défendu à l’UGB. Avant, il a servi comme enseignant-chercheur au département d’Anglais de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de 1988 à 1990.