‘’Pour avoir une autosuffisance en riz, il faut que les autorités accompagnement les producteurs en les appuyant pour l’achat de leur carburant’’, a plaidé Abdoulaye Faye, technicien en riziculture à Rosso-Béthio (nord), dans un entretien accordé à l’APS.
‘’Bien qu’il y ait des efforts consentis à l’endroit de la production rizicole, a-t-il indiqué, il faut augmenter la productivité en augmentant les surfaces pour une indépendance par rapport à la consommation du riz importé.’’
Selon lui,’’ il faut des efforts par rapport aux facteurs de productivité, c’est-à-dire diminuer le coût des intrants, de l’électricité qui coûte excessivement cher mais également du gasoil qui reste un facteur principal, car la plupart des périmètres sont irrigués avec des motopompes financées souvent par l’Etat’’.
Alors, si le carburant coûte cher et qu’il n’y a pas de subvention, ‘’il va sans dire que le prix du riz ne peut pas facilement chuter malgré l’augmentation des rendements et les efforts réalisés par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour la réalisation de bonnes variétés’’.
Pour l’atteinte de l’autosuffisante alimentaire, dit-il, ‘’il faut une augmentation réelle des surfaces cultivables puisque la population augmente alors que les superficies ne suivent pas’’.
De son point de vue, ‘’cela peut nous permettre d’augmenter la productivité, car nous avons des variétés qui vont jusqu’à hauteur de huit tonnes’’.
‘’Au vu des difficultés de la campagne agricole de cette année, je n’ai amené que neuf tonnes de riz, contrairement aux éditions précédentes où j’amenais entre 40 et 50 tonnes que j’épuisais’’, a expliqué le technicien.
Il s’y ajoute que ‘’ le riz local est, rappelle-t-il, inconnu de la population dakaroise’’. Selon lui, c’est ce qui explique les tentatives d’amélioration de la qualité et le changement d’emballage avec ‘’une fiche d’utilisation pour la cuisson’’.
Chargé du contrôle de qualité à l’Amicale socio-économique et sportive et culturelle des agriculteurs du Walo (ASESCAW), M. Faye est d’avis que ‘’le riz de la vallée peut facilement concurrencer le riz importé car ayant plus de teneur en terme de valeur nutritive’’.
Le thème de la 13-ème édition de la FIARA, ouverte jeudi, est axé sur la technologie et la souveraineté alimentaire.
‘’Bien qu’il y ait des efforts consentis à l’endroit de la production rizicole, a-t-il indiqué, il faut augmenter la productivité en augmentant les surfaces pour une indépendance par rapport à la consommation du riz importé.’’
Selon lui,’’ il faut des efforts par rapport aux facteurs de productivité, c’est-à-dire diminuer le coût des intrants, de l’électricité qui coûte excessivement cher mais également du gasoil qui reste un facteur principal, car la plupart des périmètres sont irrigués avec des motopompes financées souvent par l’Etat’’.
Alors, si le carburant coûte cher et qu’il n’y a pas de subvention, ‘’il va sans dire que le prix du riz ne peut pas facilement chuter malgré l’augmentation des rendements et les efforts réalisés par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour la réalisation de bonnes variétés’’.
Pour l’atteinte de l’autosuffisante alimentaire, dit-il, ‘’il faut une augmentation réelle des surfaces cultivables puisque la population augmente alors que les superficies ne suivent pas’’.
De son point de vue, ‘’cela peut nous permettre d’augmenter la productivité, car nous avons des variétés qui vont jusqu’à hauteur de huit tonnes’’.
‘’Au vu des difficultés de la campagne agricole de cette année, je n’ai amené que neuf tonnes de riz, contrairement aux éditions précédentes où j’amenais entre 40 et 50 tonnes que j’épuisais’’, a expliqué le technicien.
Il s’y ajoute que ‘’ le riz local est, rappelle-t-il, inconnu de la population dakaroise’’. Selon lui, c’est ce qui explique les tentatives d’amélioration de la qualité et le changement d’emballage avec ‘’une fiche d’utilisation pour la cuisson’’.
Chargé du contrôle de qualité à l’Amicale socio-économique et sportive et culturelle des agriculteurs du Walo (ASESCAW), M. Faye est d’avis que ‘’le riz de la vallée peut facilement concurrencer le riz importé car ayant plus de teneur en terme de valeur nutritive’’.
Le thème de la 13-ème édition de la FIARA, ouverte jeudi, est axé sur la technologie et la souveraineté alimentaire.