Les accords de pêche continuent toujours de faire parler d'eux. Les pêcheurs de Saint-Louis qui lient les nombreux problèmes qui gangrènent leurs secteurs à ces accords (de pêche) invitent les autorités à revoir les modalités de leur signature.
Filet rangé soigneusement dans la pirogue, Laye jette un regard furtif sur l’étendue d’eau qu’il vient de traverser. Ce bonhomme d’une trentaine d’année fait parti des pêcheurs Saint-louisiens qui, chaque semaine, emprunte «le grand bleu» pour aller vers les cotes mauritaniennes à la recherche de poissons.
Le métier ne nourrit plus son homme. La raison, pour Laye, n’est autre que les «mauvais» accords de pêche entre les deux pays. «Avec les accords signés avec la partie mauritanienne, nous ne sommes pas autorisés à attraper une certaine qualité de poisson, sinon on risque des amendes», se désole-t-il. Avant de renchérir, «nous sommes contraint de débourser 2,5 millions pour une courte durée. Mon souhait, clame t-il, c’est de revoir à la baisse le montant, à 1.000.000 FCA, et augmenter la durée des contrats».
L’arraisonnement de pirogues Saint-louisiennes par les gardes-côtes mauritaniens est la crainte permanente qui hante le quotidien de ses pêcheurs qui empruntent chaque jour la haute mer. Gilet bien ajusté, Modou revoit ses affaires avant de se jeter en mer. La pêche aux larges de la Mauritanie, il ne le préfère pas. Son choix est fait, c’est aller pêcher en Guinée Bissau, car trouve-t-il, dans ce pays voisin, «la licence est plus accessible, les mesures de surveillances moins contraignantes».
La présence des bateaux étrangers dans nos eaux n’est pas également du goût des pécheurs rencontrés à Saint-Louis. La mer est surexploitée, disent-ils. « Ils sont tout prêt, on ne peut rien avoir en haute mer. Si nous nous approchons de leurs bateaux, ils nous versent de l’eau chaude», lance Aly, un jeune pêcheur de 14 ans qui, sur un ton enfantin, raconte les griefs et maux qui gangrènent le secteur de la pêche qui est devenu gagne-pain.
Les ravages des bateaux étrangers sont énormes, selon un vieux pêcheur, qui a fait sien le métier de la pêche. «Jadis, on vendait la caisse de «Yaboye» (sardinelle) à 10.000 F Cfa. Aujourd'hui, le prix est de 25.000 F Cfa. Les gros poissons varient entre 35.000 et 50.000 F Cfa la caisse, c’est insoutenable. Avec la conjoncture économique, la pêche ne nourrit plus son homme comme ce fût auparavant», s’offusque-t-il.
Sudonline.sn
Filet rangé soigneusement dans la pirogue, Laye jette un regard furtif sur l’étendue d’eau qu’il vient de traverser. Ce bonhomme d’une trentaine d’année fait parti des pêcheurs Saint-louisiens qui, chaque semaine, emprunte «le grand bleu» pour aller vers les cotes mauritaniennes à la recherche de poissons.
Le métier ne nourrit plus son homme. La raison, pour Laye, n’est autre que les «mauvais» accords de pêche entre les deux pays. «Avec les accords signés avec la partie mauritanienne, nous ne sommes pas autorisés à attraper une certaine qualité de poisson, sinon on risque des amendes», se désole-t-il. Avant de renchérir, «nous sommes contraint de débourser 2,5 millions pour une courte durée. Mon souhait, clame t-il, c’est de revoir à la baisse le montant, à 1.000.000 FCA, et augmenter la durée des contrats».
L’arraisonnement de pirogues Saint-louisiennes par les gardes-côtes mauritaniens est la crainte permanente qui hante le quotidien de ses pêcheurs qui empruntent chaque jour la haute mer. Gilet bien ajusté, Modou revoit ses affaires avant de se jeter en mer. La pêche aux larges de la Mauritanie, il ne le préfère pas. Son choix est fait, c’est aller pêcher en Guinée Bissau, car trouve-t-il, dans ce pays voisin, «la licence est plus accessible, les mesures de surveillances moins contraignantes».
La présence des bateaux étrangers dans nos eaux n’est pas également du goût des pécheurs rencontrés à Saint-Louis. La mer est surexploitée, disent-ils. « Ils sont tout prêt, on ne peut rien avoir en haute mer. Si nous nous approchons de leurs bateaux, ils nous versent de l’eau chaude», lance Aly, un jeune pêcheur de 14 ans qui, sur un ton enfantin, raconte les griefs et maux qui gangrènent le secteur de la pêche qui est devenu gagne-pain.
Les ravages des bateaux étrangers sont énormes, selon un vieux pêcheur, qui a fait sien le métier de la pêche. «Jadis, on vendait la caisse de «Yaboye» (sardinelle) à 10.000 F Cfa. Aujourd'hui, le prix est de 25.000 F Cfa. Les gros poissons varient entre 35.000 et 50.000 F Cfa la caisse, c’est insoutenable. Avec la conjoncture économique, la pêche ne nourrit plus son homme comme ce fût auparavant», s’offusque-t-il.
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