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Révélations fracassantes : Benno Bokk Yaakaar décèle les failles de la politique sociale de Cheikh Bamba Dièye.

Mardi 10 Juin 2014

« La Commune présente plus de 2 millions de dettes de créance qui restent encore impayées au détriment des bénéficiaires et couches vulnérables de Saint-Louis. Aujourd’hui, la mairie n’ose pas envoyer ni à hôpital ni à la pharmacie pour se faire servir », a déclaré, mardi, Momar Talla Kébé, le chargé de communication de la coalition Benno Bokk Yaakaar.


Pour lui, « les logements sont un élément exceptionnel et spécial que la Commune devait saisir. C’état un accompagnement de l’Onu Habitat et de la coopération japonaise pour répondre aux effets des changements climatiques et o la capacité réduite de résilience de Saint-Louis. L’objectif était de déménager des populations qui se trouvaient dans des quartiers inondables et celles menacées par l’érosion côtière. Il a été prévu de construire 150 logements. C’est le maire qui est revenu sur sa décision et aujourd’hui, le projet ne cible que les populations de Diaminar. Des 150 logements ont est tombé à 68 logements. J’invite toutes les populations à visiter les logements et constater leur mauvaise qualité. Ce qui a été prévu comme travail de remblai n’a pas été fait. En plus, le maire a pris la décision lui, en conseil municipal, de confier les travaux, non pas à une entreprise spécialisée, mais aux services techniques municipaux », révèle M. Kébé.

« Que l’on dise aux saint-louisiens où se trouvent les 70 millions de francs CFA destinés à remblayer cette zone. Nous exigeons qu’un audit et une expertise soient faits. Mieux, le maire a dit, devant la tété, que les maisons coûtent 15 millions CFA et qu’elles seraient vendues à 4 millions de francs CFA. Ces concessions ne peuvent même pas couter 3 millions de FCFA », note cet ancien coordonnateur départemental du Front pour le Socialisme et la Démocratie (Fsd/Bj) qui précise, par ailleurs, que « ce n’est pas défaitisme que nous ne sommes pas prononcé jusqu’ici, c’est pour remettre notre intervention au bon moment ».

Déplorant le manque de définition d’une politique sociale pertinente par la Commune, M. Kébé raconte que « lorsque nous sommes arrivés en 2009, les premiers jours, il ya eu de fortes plus à Saint-Louis. J’ai été avec le maire et le préfet à Diaminar où la station de pompage était en panne. Nous avons essayé de trouver une solution rapide en invitant les partenaires à nous doter d’équipements propres à enrayer le mal. Malheureusement, dès après notre intervention, les choses se sont empirées. À la longue, il ya eu une un désintérêt de Cheikh Bamba Dièye par rapport à la situation, si bien qu’on ne sent plus la mairie aux cotés des populations. Depuis deux ans, on ne sent pas la présence de la Mairie ».

« Nous sommes solidaires de son programme jusqu’à un certain niveau. Nous n’étions pas associés entièrement à la prise de décision dans le conseil Municipal », a-t-il rappelé, en déclarant, en outre, que les bouses d’études de 25 francs octroyés aux élèves proviennent de la Fondation Henry Jay et non de la poche du maire ».

BYY qui annonce une rupture dans la gouvernance municipale indique que le cadre de concertation qu’elle mettra en place « ne sera pas des coquilles vides » en estimant qu’une « politique sociale fondée sur la non-prise en compte réelle des préoccupations ne peut prospérer ».

« Il est heureux de constater que dans toutes les commissions qui forment le comité électoral, le conseil municipal soit représenté et c’est cela l’intérêt de cette coalition. Chacun vient en témoin, en acteur et en initiateur », soutient Momar Talla Kébé en ajoutant : « nous comprenons les préoccupations des Saint-louisiens et c’est pour cela que travaillons en perspective de la résolution de leurs problèmes ».

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