D’après la liste rouge des espèces menacées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, le requin-taupe commun (Lamna nasus) est menacé d’extinction avec 39.102 tonnes de prise annuelle dans l’Atlantique Nord et 28.923 tonnes de prise annuelle en Méditerranée.
Au total, 12 nouvelles Recommandations et cinq Résolutions ont été adoptées, couvrant plusieurs questions relatives à la conservation des thonidés et des espèces apparentées de l’Atlantique ainsi qu’à la gestion des pêcheries. La Commission a aussi interdit au cours de la rencontre, la capture de ces requins par les bateaux de pêche et a promis agir pour assurer la mise en œuvre de la liste CITES.
L’évaluation des risques écologiques liés à la capture des requins pélagiques dans les pêcheries palangrières pélagiques de l’Atlantique, menée par plusieurs membres du groupe d’espèces sur les requins de la CICTA, a démontré que le requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus) est l’un des plus vulnérables du fait de sa faible productivité biologique et de sa susceptibilité à la capture élevée, et que le requin bleu (Prionace glauca) est l’un des plus susceptibles d’être capturé avec 77.000 tonnes de capture.
D'autres espèces ont été aussi au menu de la CICTA: le thon albacore, qui a fait pour la première fois l'objet d'une évaluation scientifique, ou encore des requins. Dans le cas de l'albacore, le quota de prise annuelle pour 2020 et les années ultérieures du programme pluriannuel doit s’élever à 110.000 tonnes, selon les recommandations de la CICTA.
Se basant sur des expertises scientifiques, secondée par les rapports des ONG sur la surpêche des requins-taupes bleu, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, la Gambie, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Soudan, le Tchad et le Togo ont été co-auteurs d’une proposition dont l’objectif est d’inscrire les requins-taupes bleus (et les petits requins-taupes) à l’Annexe II de la Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Outre la proposition des pays africains dont le Togo visant à protéger les requins-taupes bleus victimes de surpêche et qui sont en voie d’extinction, les autorités africaines présentes à cette rencontre, ont aussi introduit la proposition d’interdire tout débarquement de requins-taupes bleus dans l’Atlantique conformément à des recommandations scientifiques visant à protéger cette espèce et ont exigé que tous les requins débarqués aient les nageoires encore attachées au reste de la carcasse afin de contrôler plus facilement.
Au Togo, souvent on enlève les ailes des requins capturés avant de les débarquer. Les ailerons de requins auraient, selon certaines sources, des atouts culinaires et aphrodisiaques. Et, la recommandation qui exige que les requins capturés ne soient pas détachés de leurs ailes va aider à lutter contre l’extinction de l’espèce déjà menacée.
Rappelons qu’en fin d’année 2018, à Dubrovnik en Croatie, les mêmes acteurs s'étaient déjà penchés sur l'avenir du thon obèse, dont la population est dangereusement décimée. La sonnette d'alarme a été tirée dès 2015: les stocks du Thunnus obesus, ou patudo, souffrent de surpêche et de mortalité importante de thons juvéniles. (EAGLE-Togo)
Au total, 12 nouvelles Recommandations et cinq Résolutions ont été adoptées, couvrant plusieurs questions relatives à la conservation des thonidés et des espèces apparentées de l’Atlantique ainsi qu’à la gestion des pêcheries. La Commission a aussi interdit au cours de la rencontre, la capture de ces requins par les bateaux de pêche et a promis agir pour assurer la mise en œuvre de la liste CITES.
L’évaluation des risques écologiques liés à la capture des requins pélagiques dans les pêcheries palangrières pélagiques de l’Atlantique, menée par plusieurs membres du groupe d’espèces sur les requins de la CICTA, a démontré que le requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus) est l’un des plus vulnérables du fait de sa faible productivité biologique et de sa susceptibilité à la capture élevée, et que le requin bleu (Prionace glauca) est l’un des plus susceptibles d’être capturé avec 77.000 tonnes de capture.
D'autres espèces ont été aussi au menu de la CICTA: le thon albacore, qui a fait pour la première fois l'objet d'une évaluation scientifique, ou encore des requins. Dans le cas de l'albacore, le quota de prise annuelle pour 2020 et les années ultérieures du programme pluriannuel doit s’élever à 110.000 tonnes, selon les recommandations de la CICTA.
Se basant sur des expertises scientifiques, secondée par les rapports des ONG sur la surpêche des requins-taupes bleu, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, la Gambie, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Soudan, le Tchad et le Togo ont été co-auteurs d’une proposition dont l’objectif est d’inscrire les requins-taupes bleus (et les petits requins-taupes) à l’Annexe II de la Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Outre la proposition des pays africains dont le Togo visant à protéger les requins-taupes bleus victimes de surpêche et qui sont en voie d’extinction, les autorités africaines présentes à cette rencontre, ont aussi introduit la proposition d’interdire tout débarquement de requins-taupes bleus dans l’Atlantique conformément à des recommandations scientifiques visant à protéger cette espèce et ont exigé que tous les requins débarqués aient les nageoires encore attachées au reste de la carcasse afin de contrôler plus facilement.
Au Togo, souvent on enlève les ailes des requins capturés avant de les débarquer. Les ailerons de requins auraient, selon certaines sources, des atouts culinaires et aphrodisiaques. Et, la recommandation qui exige que les requins capturés ne soient pas détachés de leurs ailes va aider à lutter contre l’extinction de l’espèce déjà menacée.
Rappelons qu’en fin d’année 2018, à Dubrovnik en Croatie, les mêmes acteurs s'étaient déjà penchés sur l'avenir du thon obèse, dont la population est dangereusement décimée. La sonnette d'alarme a été tirée dès 2015: les stocks du Thunnus obesus, ou patudo, souffrent de surpêche et de mortalité importante de thons juvéniles. (EAGLE-Togo)