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En attente de rapatriement dans leur pays, depuis 2 mois, plus de 30 jeunes sénégalais qui avaient emprunté des voies irrégulières pour rejoindre l’Europe, vivent dans des conditions difficiles à Agadès, une ville du Niger.
«La dernière alerte parvenue à Horizon sans frontières (Hsf) est une situation accablante que vivent plusieurs dizaines de Sénégalais. En route vers l’Europe, leur rêve s’est brisé pour certains en Algérie, pour d’autres aux côtes libyennes. Ils ont été redirigés par les autorités de ces pays vers les centres de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) à Agadès, au Niger pour être rapatriés au Sénégal», alerte-t-il. Selon Boubacar Sèye, ces migrants, interpellés avec d’autres candidats de nationalités diverses tels que la Côte d’Ivoire, le Cameroun et autres pays voisins, ont été pris en charge soit par l’Oim, soit par les autorités de leur pays. «Mais bizarrement seuls les Sénégalais sont laissés à eux-mêmes, et cela depuis presque plus deux mois, avec des promesses de rapatriement jamais tenues», soutient-il, en citant Modou Thiaw, un des responsables sénégalais.
«Entassés dans un hangar, ces Sénégalais vivent un calvaire journalier et sollicitent une réaction rapide de nos autorités. Car ils sont exposés à la pluie et aux vents, avec une nourriture juste pour leur permettre de survivre… C’est en ce sens que Hsf alerte l’Etat du Sénégal et sollicite une prompte réaction de la part des autorités», exige Boubacar Sèye, consultant et chercheur en migrations internationales. A l’en croire, l’organisation internationale de défense des migrants regrette «un grand échec dans la gestion scandaleuse des problématiques liées au chômage endémique et structurelle des jeunes» et «fait appel au respect de la dignité humaine».
WALFNet
«La dernière alerte parvenue à Horizon sans frontières (Hsf) est une situation accablante que vivent plusieurs dizaines de Sénégalais. En route vers l’Europe, leur rêve s’est brisé pour certains en Algérie, pour d’autres aux côtes libyennes. Ils ont été redirigés par les autorités de ces pays vers les centres de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) à Agadès, au Niger pour être rapatriés au Sénégal», alerte-t-il. Selon Boubacar Sèye, ces migrants, interpellés avec d’autres candidats de nationalités diverses tels que la Côte d’Ivoire, le Cameroun et autres pays voisins, ont été pris en charge soit par l’Oim, soit par les autorités de leur pays. «Mais bizarrement seuls les Sénégalais sont laissés à eux-mêmes, et cela depuis presque plus deux mois, avec des promesses de rapatriement jamais tenues», soutient-il, en citant Modou Thiaw, un des responsables sénégalais.
«Entassés dans un hangar, ces Sénégalais vivent un calvaire journalier et sollicitent une réaction rapide de nos autorités. Car ils sont exposés à la pluie et aux vents, avec une nourriture juste pour leur permettre de survivre… C’est en ce sens que Hsf alerte l’Etat du Sénégal et sollicite une prompte réaction de la part des autorités», exige Boubacar Sèye, consultant et chercheur en migrations internationales. A l’en croire, l’organisation internationale de défense des migrants regrette «un grand échec dans la gestion scandaleuse des problématiques liées au chômage endémique et structurelle des jeunes» et «fait appel au respect de la dignité humaine».
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