Curieux rebondissement dans l’affaire de l’usine chinoise installée dans la zone fluviomaritime de Mbambara sans aucune étude d’impact environnemental, faite au préalable. En effet, l’entreprise a repris ses activités après une brève suspension, sans donner des garanties, infligeant aux populations des zones riveraines de terribles nuisances.
L’odeur nauséabonde qu’elle dégage prend gravement en otage les populations des villages de Mambara, Dièle Mbame, Keur Barka, Gueumbeul, Ngaina et des parties du Gandon, dont Ndiawsir et Leybar.
Pourtant, des sources de NDARINFO renseignent que des recommandations ont été faites au Chinois à la suite d’une mission de prospection de l’administration. Le suivi n’étant pas assuré, les Chinois déroulent leur affaire en silence dans cette partie retranchée de Saint-Louis.
Ils devaient notamment mettre un filtre pour tamiser l’odeur de décomposition qu’elle distille en continu et cesser de déverser ses résidus malpropres dans le fleuve Sénégal . Notre descente sur les lieux suite aux nombreuses plaintes, a permis de constater que ce dispositif et inexistant. D’ailleurs, une courte cheminée lance encore la fumée noirâtre polluée dans le ciel.
Sans une restitution publique des répercussions de ces déversements aériens sur la santé publique, il n’est possible de confirmer les types de pathologies pulmonaires que les riverains pourront contracter en humant cette forte odeur.
Mais, les dégâts olfactifs sont réels. À Mbamabara, le village le plus proche, des cas de vomissements ont été notés chez des enfants au réveil, selon des témoignages que nous avons recueillis hier sur place. Aucun moyen n’a permis à ces habitants de dégager la senteur de leurs chambres. Par ailleurs, difficile de saisir le député du GANDIOLAIS qui se trouve être le maire Arona SOW qui a autorisé l’installation des Chinois.
Aujourd’hui, avec la reprise de la campagne de pêche, l’activité de l’usine bat son plein. Des camions font la navette pour transporter les débris de poisson achetés à vil prix en ville pour être transformés en farine et huile de poisson. Les traces du sang des poissons s’éparpillent ça et là, laissent des sillons.
« Ils nous ont trompés. Ils ne nous avaient pas dit que cette usine aurait de tels incidents sur notre environnement », a indiqué le représentant du chef de village. Ici, pas un seul fils de la localité n’a été engagé par les Chinois.
C’est donc un commerce étranger qui s’y est installé et qui, pour ses propres bénéfices, impose une nuisance continue sur les concitoyens.
La convention des Gandiolais va agir
Alors qu’un collectif regroupant les victimes de cette injustice se forme, la Convention des GANDIOL-GANDIOL saisit par les populations déboussolées, compte lancer l’assaut. Une campagne nationale sera mise sur pied pour alerter l’État et l’opinion nationale sur les préjudices que subissent ces populations.
NDARINFO.COM
L’odeur nauséabonde qu’elle dégage prend gravement en otage les populations des villages de Mambara, Dièle Mbame, Keur Barka, Gueumbeul, Ngaina et des parties du Gandon, dont Ndiawsir et Leybar.
Pourtant, des sources de NDARINFO renseignent que des recommandations ont été faites au Chinois à la suite d’une mission de prospection de l’administration. Le suivi n’étant pas assuré, les Chinois déroulent leur affaire en silence dans cette partie retranchée de Saint-Louis.
Ils devaient notamment mettre un filtre pour tamiser l’odeur de décomposition qu’elle distille en continu et cesser de déverser ses résidus malpropres dans le fleuve Sénégal . Notre descente sur les lieux suite aux nombreuses plaintes, a permis de constater que ce dispositif et inexistant. D’ailleurs, une courte cheminée lance encore la fumée noirâtre polluée dans le ciel.
Sans une restitution publique des répercussions de ces déversements aériens sur la santé publique, il n’est possible de confirmer les types de pathologies pulmonaires que les riverains pourront contracter en humant cette forte odeur.
Mais, les dégâts olfactifs sont réels. À Mbamabara, le village le plus proche, des cas de vomissements ont été notés chez des enfants au réveil, selon des témoignages que nous avons recueillis hier sur place. Aucun moyen n’a permis à ces habitants de dégager la senteur de leurs chambres. Par ailleurs, difficile de saisir le député du GANDIOLAIS qui se trouve être le maire Arona SOW qui a autorisé l’installation des Chinois.
Aujourd’hui, avec la reprise de la campagne de pêche, l’activité de l’usine bat son plein. Des camions font la navette pour transporter les débris de poisson achetés à vil prix en ville pour être transformés en farine et huile de poisson. Les traces du sang des poissons s’éparpillent ça et là, laissent des sillons.
« Ils nous ont trompés. Ils ne nous avaient pas dit que cette usine aurait de tels incidents sur notre environnement », a indiqué le représentant du chef de village. Ici, pas un seul fils de la localité n’a été engagé par les Chinois.
C’est donc un commerce étranger qui s’y est installé et qui, pour ses propres bénéfices, impose une nuisance continue sur les concitoyens.
La convention des Gandiolais va agir
Alors qu’un collectif regroupant les victimes de cette injustice se forme, la Convention des GANDIOL-GANDIOL saisit par les populations déboussolées, compte lancer l’assaut. Une campagne nationale sera mise sur pied pour alerter l’État et l’opinion nationale sur les préjudices que subissent ces populations.
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