La coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, ne compte pas accepter de listes parallèles à l’occasion des prochaines législatives prévues le 31 juillet prochain, a réaffirmé, mardi, à Dakar, l’ancienne Première ministre Aminata Touré.
La coalition Benno Bokk Yaakaar "a pour objectif d’avoir zéro liste parallèle lors des législatives prochaines", a réaffirmé la nouvelle coordonnatrice du pôle parrainages de BBY, au cours d’une conférence de presse.
Mme Touré a appelé les responsables et les militants de la coalition BBY à aller à l’assaut des électeurs, particulièrement des femmes et des jeunes, pour la campagne de parrainage.
"Le parrainage est régi par les articles L 149-3 et L 76-4 du code électoral. Ceux qui le dénoncent ont quand même collecté des parrainages pour la dernière élection présidentielle, ce qui veut dire qu’ils ils ont accepté la loi et l’ont appliquée, vous constatez l’incohérence de leur démarche", a indiqué l’ancienne Première ministre.
La loi sur le parrainage, introduite à la faveur de la présidentielle de février 2019, est combattue par plusieurs forces politique de l’opposition sénégalaise, qui voient dans ce système une entrave à la libre participation des partis politiques aux élections.
Dans une décision rendue le 28 avril 2021, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao), saisie d’un recours par l’avocat Me Abdoulaye Tine, avait demandé à l’État du Sénégal, dans un délai de six mois, "de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections […] par la suppression du système de parrainage électoral".
Aminata Touré est par ailleurs revenue sur les résultats des dernières élections territoriales au cours de cette rencontre avec les journalistes, remerciant les militants de la coalition BBY pour leur mobilisation qui, dit-elle, a donné "une claire et nette victoire" à son camp, avec 438 communes dans son escarcelle sur les 553 que compte le pays.
De même BBY a-t-elle remporté les 38 départements sur les 45 que compte le Sénégal, s’est-elle félicitée, avant d’évoquer la volonté de certains responsables de l’opposition de mettre sur pied une association parallèle regroupant les élus locaux.
La coordonnatrice du pôle parrainages de BBY répond à cette annonce en convoquant la Constitution, en assénant : "Sortir, rentrer, il y a une liberté de circulation consacrée par la Constitution".
S’exprimant sur l’opération militaire en cours en Casamance (sud), où l’armée a annoncé avoir entamé une opération de démantèlement des bases du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion), Mme Touré a fait part du soutien et la solidarité de sa coalition à l’endroit des soldats sénégalais.
Les forces armées sont les garants de la sécurité du pays, a-t-elle dit, en concédant toutefois qu’il "ne saurait y avoir de vainqueurs où de vaincus" dans le conflit de la Casamance, la zone méridionale du Sénégal regroupant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
APS
La coalition Benno Bokk Yaakaar "a pour objectif d’avoir zéro liste parallèle lors des législatives prochaines", a réaffirmé la nouvelle coordonnatrice du pôle parrainages de BBY, au cours d’une conférence de presse.
Mme Touré a appelé les responsables et les militants de la coalition BBY à aller à l’assaut des électeurs, particulièrement des femmes et des jeunes, pour la campagne de parrainage.
"Le parrainage est régi par les articles L 149-3 et L 76-4 du code électoral. Ceux qui le dénoncent ont quand même collecté des parrainages pour la dernière élection présidentielle, ce qui veut dire qu’ils ils ont accepté la loi et l’ont appliquée, vous constatez l’incohérence de leur démarche", a indiqué l’ancienne Première ministre.
La loi sur le parrainage, introduite à la faveur de la présidentielle de février 2019, est combattue par plusieurs forces politique de l’opposition sénégalaise, qui voient dans ce système une entrave à la libre participation des partis politiques aux élections.
Dans une décision rendue le 28 avril 2021, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao), saisie d’un recours par l’avocat Me Abdoulaye Tine, avait demandé à l’État du Sénégal, dans un délai de six mois, "de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections […] par la suppression du système de parrainage électoral".
Aminata Touré est par ailleurs revenue sur les résultats des dernières élections territoriales au cours de cette rencontre avec les journalistes, remerciant les militants de la coalition BBY pour leur mobilisation qui, dit-elle, a donné "une claire et nette victoire" à son camp, avec 438 communes dans son escarcelle sur les 553 que compte le pays.
De même BBY a-t-elle remporté les 38 départements sur les 45 que compte le Sénégal, s’est-elle félicitée, avant d’évoquer la volonté de certains responsables de l’opposition de mettre sur pied une association parallèle regroupant les élus locaux.
La coordonnatrice du pôle parrainages de BBY répond à cette annonce en convoquant la Constitution, en assénant : "Sortir, rentrer, il y a une liberté de circulation consacrée par la Constitution".
S’exprimant sur l’opération militaire en cours en Casamance (sud), où l’armée a annoncé avoir entamé une opération de démantèlement des bases du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion), Mme Touré a fait part du soutien et la solidarité de sa coalition à l’endroit des soldats sénégalais.
Les forces armées sont les garants de la sécurité du pays, a-t-elle dit, en concédant toutefois qu’il "ne saurait y avoir de vainqueurs où de vaincus" dans le conflit de la Casamance, la zone méridionale du Sénégal regroupant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
APS