De plus en plus l’on constate des actes de rébellion contre des éléments de la Police ou de la Gendarmerie, de la part de populations et surtout de «délinquants», «agresseurs» et autres malfaiteurs. Pis, des résistances sont opposées notamment à ces Forces de l’ordre quand elles interviennent au moment de la commission d’actes délictuels ou pour les en empêcher. Des pratiques qui constituent un risque réel à la sécurité des personnes et de leurs biens, sans occulter la stabilité du pays.
Le soulèvement d’une bande d’agresseurs contre des Forces de Police venues les interpeller la semaine dernière en banlieue dakaroise est un précédent dangereux, mais dénote d’une pratique récurrente. Ces derniers temps, des populations civiles ont tendance à s’attaquer aux Forces de l’ordre.
On se rappelle, en décembre dernier, des pêcheurs se sont violemment pris à des policiers dans l’exercice de leur mission. C’était à Mbour, lors d’une protestation des populations contre l’installation d’un nouveau quai de pêche. Un événement similaire s’est aussi déroulé dans la ville de Saint-Louis. En février, des émeutiers se sont attaqués aux Forces de Police et en ont blessé plus d’une dizaine. Les manifestants protestaient contre les licences de pêches signés entre le Sénégal et la Mauritanie.
L’année dernière aussi, des agresseurs se sont pris à des éléments de la Gendarmerie nationale qui intervenaient pour contrer le braquage de la Poste-Finances, à Koumpentoum. Le Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum, Tamsir Sané, a été tué par balle lors des échanges de tires, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2019. Des actes de défiance contre les Forces de l’ordre se sont aussi manifestés lors du couvre-feu instauré en mars dernier pour lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19. Du refus d’obtempérer à des actes de sabotages, des jeunes de quartiers comme la Médina ont fait montre d’actes peu respectueux, envers des Forces de défense et de sécurité dont le seul tort était de veiller au respect des mesures édictées par l’autorité étatique, pour la quiétude et la sécurité sanitaire de tous.
Le non-respect des Forces de l’ordre, à travers des actes de défiance, notamment la Police, est fréquent à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A plusieurs occasions, des étudiants affrontent les éléments de la Police, qui tentent souvent de les empêcher de bloquer la circulation sur l’avenue Cheikh Anta Diop et la corniche ouest, pour réclamer le payement de leurs bourses. Cette situation n’est pas spécifique à l’université de Dakar.
A l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et dans d’autres établissements d’enseignement supérieur, les grèves sont des occasions pendant lesquelles les étudiants affrontent les Forces de l’ordre qui veillent au grain pour que ces potaches ne barrent pas les boulevards, avenues ou autres routes nationales, au nom de l’expression d’une colère, quelle que soit la légitimité de leur revendication.
Fatou NDIAYE
SUD QUOTIDIEN
Le soulèvement d’une bande d’agresseurs contre des Forces de Police venues les interpeller la semaine dernière en banlieue dakaroise est un précédent dangereux, mais dénote d’une pratique récurrente. Ces derniers temps, des populations civiles ont tendance à s’attaquer aux Forces de l’ordre.
On se rappelle, en décembre dernier, des pêcheurs se sont violemment pris à des policiers dans l’exercice de leur mission. C’était à Mbour, lors d’une protestation des populations contre l’installation d’un nouveau quai de pêche. Un événement similaire s’est aussi déroulé dans la ville de Saint-Louis. En février, des émeutiers se sont attaqués aux Forces de Police et en ont blessé plus d’une dizaine. Les manifestants protestaient contre les licences de pêches signés entre le Sénégal et la Mauritanie.
L’année dernière aussi, des agresseurs se sont pris à des éléments de la Gendarmerie nationale qui intervenaient pour contrer le braquage de la Poste-Finances, à Koumpentoum. Le Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum, Tamsir Sané, a été tué par balle lors des échanges de tires, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2019. Des actes de défiance contre les Forces de l’ordre se sont aussi manifestés lors du couvre-feu instauré en mars dernier pour lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19. Du refus d’obtempérer à des actes de sabotages, des jeunes de quartiers comme la Médina ont fait montre d’actes peu respectueux, envers des Forces de défense et de sécurité dont le seul tort était de veiller au respect des mesures édictées par l’autorité étatique, pour la quiétude et la sécurité sanitaire de tous.
Le non-respect des Forces de l’ordre, à travers des actes de défiance, notamment la Police, est fréquent à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A plusieurs occasions, des étudiants affrontent les éléments de la Police, qui tentent souvent de les empêcher de bloquer la circulation sur l’avenue Cheikh Anta Diop et la corniche ouest, pour réclamer le payement de leurs bourses. Cette situation n’est pas spécifique à l’université de Dakar.
A l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et dans d’autres établissements d’enseignement supérieur, les grèves sont des occasions pendant lesquelles les étudiants affrontent les Forces de l’ordre qui veillent au grain pour que ces potaches ne barrent pas les boulevards, avenues ou autres routes nationales, au nom de l’expression d’une colère, quelle que soit la légitimité de leur revendication.
Fatou NDIAYE
SUD QUOTIDIEN