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Rareté du poisson: Le Puma lance le programme de repeuplement du fleuve Sénégal

Mardi 31 Décembre 2019

Le poisson se fait rare dans le fleuve Sénégal de nos jours. C’est ainsi que le Puma a lancé le programme de repeuplement dudit fleuve, samedi dernier, à Walaldé.


Rareté du poisson: Le Puma lance le programme de repeuplement du fleuve Sénégal
Il y a des années en arrière, c’était facile pour un pêcheur de trouver du poisson dans le fleuve  Sénégal. Aujourd’hui, avec l’évolution climatique et l’agression dont le fleuve fait l’objet, le poisson se fait rare. Ainsi, le coordonnateur du Puma (Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers), Moussa Sow, a-t-il lancé, samedi dernier à Walaldé, le programme de repeuplement du fleuve Sénégal.

S’exprimant à cette occasion, il a soutenu que c’est une activité qui a été proposée par le schéma frontalier de Saint-Louis. Et depuis le démarrage des activités du Puma, dit-il, nous étions quand même dans l’étude du démarrage de ce programme.

« Alors, nous avons lancé, ce samedi, ce programme grâce à la collaboration et la participation de ceux qu’on appelle les hommes de l’eau (les Thioubalos) qui sont dans la région de Saint-Louis et de Matam. Ce sont plusieurs organisations qui se sont retrouvées pour des activités culturelles dénommées « Pékhane », à l’occasion desquelles ils revisitent tout le patrimoine culturel des Thioubalos par rapport justement à l’exploitation de ces mares et de ces fleuves. Ils ont été mis au courant de ce repeuplement et nous avons engagé ces activités de sensibilisation », a-t-il indiqué.


Devant tous les doyens et les représentants de ces organisations, Moussa Sow a renseigné qu’ils vont faire la sensibilisation de Saint-Louis à Bakel.

« Aujourd’hui, ces organisations qui couvrent une bonne partie de la zone nord, vont nous permettre de passer l’information et nous aussi, au cours de l’année 2020, nous allons voir avec les préfets et sous-préfets, le ministère chargé de la Pêche continentale, etc. Donc toutes ces organisations nous permettrons de régler le problème et de voir dans quelle mesure on devrait pouvoir proposer au Gouvernement un programme via le Ministère du Développement communautaire », a aussi dit le coordinateur du Puma. Par la même occasion, il a déclaré qu’il y a des expériences traditionnelles qui font que des zones sont supposées être des zones de repli des poissons pour leur permettre de se cacher et de produire les alevins nécessaires qui vont éclore et être disséminés à travers le fleuve.

« Ce sont ces zones qu’il faut chercher dans tout le long du fleuve Sénégal et y ajouter la touche scientifique qui permettra, avec les spécialistes de la pêche continentale, de voir dans quelle mesure ces expériences qui ont été faites çà et là et qui vont donner des résultats très bons, de le partager avec tous les villages, de le partager même avec les pays voisins pour qu’au bout de six ou sept mois, en créant ces aires fluviales protégées, en créant ces zones de repos à la limite biologique pour ces poissons, de trouver la formule miracle qui va permettre au fleuve de se repeupler », a aussi dit Moussa Sow.

Cheikh Moussa SARR
 


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