Mapathé Gaye, Hampathé de son nom d’artiste, vient de mettre sur le marché son premier album intitulé « Racines ». Un cocktail de sonorités et de métissage à l’image des rythmes qui influencent le musicien, depuis sa tendre enfance.
Pourquoi « Racines » ? Hampathé de Sahel Blues répond : « C’est pour symboliser le retour en soi pour mieux appréhender le monde. Nous devons nous réapproprier notre histoire et la raconter nous-mêmes, garants de son authenticité ». Hampathé explique que le travail lui a pris 3 ans de recherche. Il corrobore la vision senghorienne qui parle d’enracinement et d’ouverture.
Son album de 12 titres est une balade musicale sur un tempo acoustique. Il s’accompagne de mélodies, inspirées du riche patrimoine mandingue, maure, wolof, pulaar et quelques influences de Blues qui rappellent le malien Ali Farka Touré. Hampathé aborde des thèmes de la vie quotidienne, mais il prônent aussi la revalorisation des cultures africaines.
Par exemple, dans le tube « Saly », le chanteur conseille l’abstinence aux jeunes filles avant le mariage puisque la virginité est gage de fierté et de protection contre certains maux pour la jeune mariée, sa famille et sa communauté.
Le titre « Bidentiwo » est un hommage aux pères de famille qui se débrouillent tant bien que mal pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Romantique, Hampathé l’est lorsqu’il dédie un hymne à la femme et à l’amour dans « Dem na », alors que dans « Dellu », l’artiste traite des sujets de mondialisation.
« Il y a beaucoup de mutations dans le monde. Donc, chacun de nous doit être leader dans son domaine », soutient-il.
Cet artiste ambitionne de créer un pont de mixité culturelle.
« Ce travail de recherche, nous en cherchons. Nous le soutenons. Quand j’ai écouté, j’ai beaucoup apprécié. Ce qu’il fait, nous y prêtons attention et vice versa. J’approuve vraiment son travail. On est fier de lui », a ajouté le musicien et chanteur Cheikh Guissé.
« Lorsque que je l’ai rencontré, il m’a séduit », relate son manager belge, Julie Poncelet. « À part le Mbalax, on se rend compte qu’il existe d’autres sonorités. Il faut faire découvrir les autres sonorités africaines qui sont très riches », souligne-t-elle.
L’album, conçu en Belgique, sera reproduit en 1.000 exemplaires. Toutefois, 250 seront disponibles au Sénégal et vendu à 5.000 FCfa l’unité. Hampathé et Sahel Blues comptent se produire sur scène le 2 février prochain à l’Institut français Léopold Sédar Senghor de Dakar (ex-Ccf).
Dans le cadre de la promotion de l’album, l’artiste sera au Centre culturel de Saint-Louis le 27 janvier 2013.
Ndarinfo avec Le Soleil
Pourquoi « Racines » ? Hampathé de Sahel Blues répond : « C’est pour symboliser le retour en soi pour mieux appréhender le monde. Nous devons nous réapproprier notre histoire et la raconter nous-mêmes, garants de son authenticité ». Hampathé explique que le travail lui a pris 3 ans de recherche. Il corrobore la vision senghorienne qui parle d’enracinement et d’ouverture.
Son album de 12 titres est une balade musicale sur un tempo acoustique. Il s’accompagne de mélodies, inspirées du riche patrimoine mandingue, maure, wolof, pulaar et quelques influences de Blues qui rappellent le malien Ali Farka Touré. Hampathé aborde des thèmes de la vie quotidienne, mais il prônent aussi la revalorisation des cultures africaines.
Par exemple, dans le tube « Saly », le chanteur conseille l’abstinence aux jeunes filles avant le mariage puisque la virginité est gage de fierté et de protection contre certains maux pour la jeune mariée, sa famille et sa communauté.
Le titre « Bidentiwo » est un hommage aux pères de famille qui se débrouillent tant bien que mal pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Romantique, Hampathé l’est lorsqu’il dédie un hymne à la femme et à l’amour dans « Dem na », alors que dans « Dellu », l’artiste traite des sujets de mondialisation.
« Il y a beaucoup de mutations dans le monde. Donc, chacun de nous doit être leader dans son domaine », soutient-il.
Cet artiste ambitionne de créer un pont de mixité culturelle.
« Ce travail de recherche, nous en cherchons. Nous le soutenons. Quand j’ai écouté, j’ai beaucoup apprécié. Ce qu’il fait, nous y prêtons attention et vice versa. J’approuve vraiment son travail. On est fier de lui », a ajouté le musicien et chanteur Cheikh Guissé.
« Lorsque que je l’ai rencontré, il m’a séduit », relate son manager belge, Julie Poncelet. « À part le Mbalax, on se rend compte qu’il existe d’autres sonorités. Il faut faire découvrir les autres sonorités africaines qui sont très riches », souligne-t-elle.
L’album, conçu en Belgique, sera reproduit en 1.000 exemplaires. Toutefois, 250 seront disponibles au Sénégal et vendu à 5.000 FCfa l’unité. Hampathé et Sahel Blues comptent se produire sur scène le 2 février prochain à l’Institut français Léopold Sédar Senghor de Dakar (ex-Ccf).
Dans le cadre de la promotion de l’album, l’artiste sera au Centre culturel de Saint-Louis le 27 janvier 2013.
Ndarinfo avec Le Soleil