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RÉSILIENCE AUX INONDATIONS : « les changements climatiques amplifient les risques (expert).

Mardi 21 Avril 2015

Le docteur Ismaila THIAM a déploré mardi le manque de mesures structurelles face aux facteurs de risques et conséquences désastreuses liés inondations, estimant que des méthodes préventives pertinentes devront être mises en oeuvre pour mettre les populations à l’abri.

« La lutte contre les impacts multisectoriels provoqués par les inondations passe par le développement d’une forte résilience »,  a expliqué M. THIAM qui s’exprimait à l’ouverture d’une session de formation intensive sur « les risques et vulnérabilités liés aux inondations », à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Cet atelier qui regroupe plusieurs responsables de Conseil de quartiers de Saint-Louis et acteurs de développement à la base, est organisé  par Partners Enhancing Résilience for People Exposed To Risks ( Periperi U) dans le cadre de son projet « Développement de la capacité régionale de réduction des risques de catastrophe et de vulnérabilité en Afrique ».

L’UGB qui abrite cette rencontre est membre d’une plateforme soutenue par l’USAID et qui regroupe 10n autres universités africaines.

« L’objectif de cette session de quatre jours est de contribuer au développement de la résilience », a rappelé le docteur Mategue DIACK. « L’implication des acteurs locaux à la base à ces échanges vise à  mieux sensibiliser sur les méfaits de ces phénomènes», a-t-il ajouté.

« Saint-Louis est l’une des 20 villes du monde les plus vulnérables », a signalé cet agropédologue, estimant que d‘importants efforts urgents dans le développement de la résilience s’imposent pour sauver la vieille ville.

« Les actions de développements économiques ne seront viables que si la réduction des risques de catastrophes n’est pas engagée », a souligné M. DIACK. « Les dommages économiques occasionnés sont en hausse et les changements climatiques amplifient les risques », a-t-il dit.

Au nom du recteur Baydallaye KANE, le professeur Oumar DIOP, directeur  de la recherche, de la coopération et de l’innovation pédagogique s’est réjoui de l’engouement suscité par ce cadre de réflexions et de partages d’idées. En saluant l’importance de cette initiative qui participe à approfondissement de la réflexion sur la question, il a magnifié l’accompagnement de l’USAID dans des politiques développement africaines.

Il a appelé en outre à une mise en synergie des compétences et l’adoption d’une approche croisée pour permettre aux acteurs de  mieux appréhender le phénomène.

Suivez les explications du docteur Mateugue DIACK



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