Après l’acte1 qui était une prouesse sur le plan du spectacle, qu’est-ce que Fata va bien pouvoir proposer de plus au public ? C’est l’interrogation que le rappeur devait élucider.
Hier, dans un restaurant de la place et face aux journalistes, le natif de Saint-Louis a levé un coin du voile de ce qui attend ses fans demain.
Certes, le concert de l’année passée n’avait pas fait salle comble, mais les fans présents ce jour-là ont été témoins d’un spectacle de haute facture. A en croire El Présidente qui a préféré réserver la surprise, cette année, plus que la précédente, le spectacle sera au rendez-vous. Néanmoins, si le rappeur a été avare en mots concernant le show qu’il compte livrer, une chose est sûre : si le concert s’inscrit dans la même logique que celle de la précédente édition, il devrait y avoir une prestation dont lui seul a le secret.
Clayton Hamilton parmi les artistes invités
Clayton Hamilton, un artiste français qui surfe actuellement sur le succès et une star nigériane pour ne citer que ceux-là passeront saluer Fata sur scène pour le plus grand plaisir de ceux qui feront le déplacement. Cependant, il faudra casquer fort pour voir la vingtaine d’artistes invités. 10 mille francs seront la somme à débourser pour vivre 2 heures de haute facture et repartir avec un Cd de la nouvelle mixtape de l’artiste qui annonce son prochain album international pour mars prochain. D’ailleurs, «3 morceaux inédits de Mista international seront joués en exclusivité demain. Ces morceaux vont figurer dans mon album international qui sortira en mars prochain», informe-t-il.
Conscient que le rap sénégalais a sa place au niveau international, Fata demande à tous les acteurs culturels de se joindre à sa cause pour faire briller le Sénégal sur la scène musicale mondiale comme les Nigérians. «Une révolution ne se fait pas par une seule personne. C’est un ensemble, c’est pourquoi j’apporte ma pierre à l’édifice, car j’ai très tôt su qu’il fallait faire évoluer notre musique. C’est pourquoi j’ai appelé mes concerts La Révolution», dit-il.
A l instar de ce qui fait dans le monde, Fata aimerait proposer un rap issu de chez nous avec des rythmes mbalax. Il a par ailleurs commencé. Fidèle à ses habitudes, le rappeur n’y va pas par quatre chemins. «Je suis arrivé à un niveau où il me faut prendre des initiatives pour faire avancer le paysage urbain», justifie-t-il, le fait d’augmenter l’entrée qui était fixée l’année passée à 5 000 francs et qui est de 10 mille francs pour cette année.
«Privilégier les relations humaines, au lieu de se fermer»
Interpellé sur ses collaborations plutôt nombreuses avec les mbalax-men, Fata estime qu’«il faut privilégier les relations humaines, au lieu de se fermer». Mieux, il explique cela par le simple fait que les mbalax-men l’ont invité en premier lieu à poser sur leurs albums, et de fil en aiguille des relations humaines se sont tissées. Le rappeur de poursuivre : «C’est seulement au Sénégal qu’on veuille faire une opposition négative entre des genres musicaux. Prenez l’exemple de Snoop Dogg. A un moment donné, il a senti le besoin de faire un album reggae et il l’a fait. Pourtant, il est une ponte dans le hip-hop. Ce n’est pas parce que je suis rappeur que je n’invite à mes spectacles que des rappeurs. Non, j’invite les artistes avec qui j’ai une bonne relation humaine.»
S’il est connu pour son côté business à l’américaine, mais surtout pour ses relations avec les mbalax-men, Fata n’en demeure pas moins un rappeur aguerri. Son parcours dans le milieu en atteste.
Plus de 20 ans passés à critiquer, s’indigner et s’offusquer pour conduire le Sénégal vers la réussite, il estime maintenant que l’heure n’est plus à crier ou jeter des pierres sur le gouvernement, mais plutôt à se parler entre citoyens pour avancer. Et pour ceux qui croient que le rap n’est pas une musique comme les autres, qu’il doit aussi parler des autres aspects de la vie, Fata les invite à venir samedi contempler la «bonne musique qui est à la fois dansante et engagée».
LE QUOTIDIEN SN
Hier, dans un restaurant de la place et face aux journalistes, le natif de Saint-Louis a levé un coin du voile de ce qui attend ses fans demain.
Certes, le concert de l’année passée n’avait pas fait salle comble, mais les fans présents ce jour-là ont été témoins d’un spectacle de haute facture. A en croire El Présidente qui a préféré réserver la surprise, cette année, plus que la précédente, le spectacle sera au rendez-vous. Néanmoins, si le rappeur a été avare en mots concernant le show qu’il compte livrer, une chose est sûre : si le concert s’inscrit dans la même logique que celle de la précédente édition, il devrait y avoir une prestation dont lui seul a le secret.
Clayton Hamilton parmi les artistes invités
Clayton Hamilton, un artiste français qui surfe actuellement sur le succès et une star nigériane pour ne citer que ceux-là passeront saluer Fata sur scène pour le plus grand plaisir de ceux qui feront le déplacement. Cependant, il faudra casquer fort pour voir la vingtaine d’artistes invités. 10 mille francs seront la somme à débourser pour vivre 2 heures de haute facture et repartir avec un Cd de la nouvelle mixtape de l’artiste qui annonce son prochain album international pour mars prochain. D’ailleurs, «3 morceaux inédits de Mista international seront joués en exclusivité demain. Ces morceaux vont figurer dans mon album international qui sortira en mars prochain», informe-t-il.
Conscient que le rap sénégalais a sa place au niveau international, Fata demande à tous les acteurs culturels de se joindre à sa cause pour faire briller le Sénégal sur la scène musicale mondiale comme les Nigérians. «Une révolution ne se fait pas par une seule personne. C’est un ensemble, c’est pourquoi j’apporte ma pierre à l’édifice, car j’ai très tôt su qu’il fallait faire évoluer notre musique. C’est pourquoi j’ai appelé mes concerts La Révolution», dit-il.
A l instar de ce qui fait dans le monde, Fata aimerait proposer un rap issu de chez nous avec des rythmes mbalax. Il a par ailleurs commencé. Fidèle à ses habitudes, le rappeur n’y va pas par quatre chemins. «Je suis arrivé à un niveau où il me faut prendre des initiatives pour faire avancer le paysage urbain», justifie-t-il, le fait d’augmenter l’entrée qui était fixée l’année passée à 5 000 francs et qui est de 10 mille francs pour cette année.
«Privilégier les relations humaines, au lieu de se fermer»
Interpellé sur ses collaborations plutôt nombreuses avec les mbalax-men, Fata estime qu’«il faut privilégier les relations humaines, au lieu de se fermer». Mieux, il explique cela par le simple fait que les mbalax-men l’ont invité en premier lieu à poser sur leurs albums, et de fil en aiguille des relations humaines se sont tissées. Le rappeur de poursuivre : «C’est seulement au Sénégal qu’on veuille faire une opposition négative entre des genres musicaux. Prenez l’exemple de Snoop Dogg. A un moment donné, il a senti le besoin de faire un album reggae et il l’a fait. Pourtant, il est une ponte dans le hip-hop. Ce n’est pas parce que je suis rappeur que je n’invite à mes spectacles que des rappeurs. Non, j’invite les artistes avec qui j’ai une bonne relation humaine.»
S’il est connu pour son côté business à l’américaine, mais surtout pour ses relations avec les mbalax-men, Fata n’en demeure pas moins un rappeur aguerri. Son parcours dans le milieu en atteste.
Plus de 20 ans passés à critiquer, s’indigner et s’offusquer pour conduire le Sénégal vers la réussite, il estime maintenant que l’heure n’est plus à crier ou jeter des pierres sur le gouvernement, mais plutôt à se parler entre citoyens pour avancer. Et pour ceux qui croient que le rap n’est pas une musique comme les autres, qu’il doit aussi parler des autres aspects de la vie, Fata les invite à venir samedi contempler la «bonne musique qui est à la fois dansante et engagée».
LE QUOTIDIEN SN