Les prétendants au fauteuil municipal semblent presque avoir les mêmes chances même si les coalitions « de façade » semblent donner à certains plus de poids et une marge d’avance. Toutes ces coalitions, surtout les « grandes », souffrent de multiples fissures internes qui risquent d’être fatales à leurs leaders si les morceaux ne sont pas recollés.
L’alliance des leaders ne conduit pas tout le temps l’adhésion des militants à cette nouvelle structuration politique. Les leaders sont partis, mais les militants restent et s’interrogent. La donne politique a changé avec la nouvelle mentalité qui s’est installée chez le citoyen sénégalais qui, comme les politiques, sait jouer désormais au jeu du renard.
Il a confiance en sa carte et sait depuis l’alternance qu’il peut dégommer qui il veut. L’électeur d’aujourd’hui peut parfaitement s’arrimer aux ruses politiques. Il applaudit devant le leader et l’insulte à son dos, mange son argent et vote contre lui dans l’isoloir.
Il ya de nombreux électeurs méfiants, distants et prudents à Saint-Louis, mais la balance par le truchement de l’affection, de l’affinité va basculer au fil de la campagne électorale. Nous irons vers une quasi-reproduction de la situation de 2009. Ces élections locales, comme les présidentielles, seront celles des grandes surprises.
« Tout est possible », dit un observateur averti. Il n’aura pas totalement tort.
La majorité de Bénno Bokk Yaakaar ne lui confère pas tout de suite une victoire acquise. La coalition devra conserver son unité et remplir le gap provoqué par le choix d’un candidat désigné, mais critiqué.
BYY se prépare à se battre contre une adversité très forte incarnées par les coalitions « Ande Liguèye Sunu Deukk », « Taral Ndar », « Adn-Ndar Ca Cakanam », « Sopi ak PDS », « Ndar Guedj », « Ndar Rek », « Model », « Elek ci biir », « Bess Du Niak ». Ces dernières se sont positionnées confortablement sur le starting-block et ne lésineront pas sur les moyens et les forces pour gagner la confiance des saint-louisiens. Les enjeux des locales sont plus complexes qu’on ne le pense.
Pour l’APR, la non-adhésion du Professeur Abdoulaye Sène et Me Alioune Badara Cissé, le mécontentement de certains militants (Bayal, Mpal) risque de fragiliser le parti au pouvoir qui, conscient du danger menaçant, s’est lancé dans la massification en intégrant dans ses rangs des dissidents du Pds (Awa Ndiaye et autres) et des autres partis de l’opposition.
Abdel Kader Ndiaye avec Youssou Diallo, Cheikh Gaye du Model et ses alliés, le docteur Alioune Diagne et son commandement, le professeur Iyane Sow et ses mouvements citoyens, Abba Mbaye et son armée, le duo Me Alioune Badara Cissé et Me Abatalibe Guèye, le Professeur Abdoulaye Sène et sa coalition, drainent tous des forces politique pesantes, engagées, déterminées et prêtes à se battre pour remettre les clés de l’hôtel de ville de Saint-Louis à leur leader, au soir du 29 juin 2014.
Le PDS et ses amis ne rateront pas ce grand rendez-vous et Braya qui a vite très tôt investi le terrain politique, se montre rassurant. Mais le PDS, comme l’APR, souffre de plusieurs dislocations. La base affective d’Ousmane Masseck Ndiaye a-t-elle vraiment prêté serment au coordonnateur départemental du parti libéral ? La sortie de Mayoro Faye et des militants proches de ce camp, frustrés par la confection d’une liste jugée « personnelle » baisse les atouts du parti de Me Wade.
Cheikh Bamba Dieye, le maire sortant et candidat de « Ande Dékal Sunu Deukk » va se battre jusqu’au bout. Bamba Dièye tient sur ses convictions malgré les moult critiques, la désaffection ou le désamour des alliés d’hier, mécontents de son magistère, le ministre n’abdiquera pas. Il pourra compter sur la confiance d’inconditionnels militants et d’une partie de Rewmi et d’autres alliés. Mais, il a enregistré tant de démissions en cascade du Fsd/Bj et des colères refoulées qui ne seront pas à son avantage.
Chaque candidat à ces élections locales détient entre ses mains l’estime d’un ou de plusieurs quartiers. L’adhésion de plusieurs groupes à chacun de ces candidats nommés réconforte chez le leader l’espoir de briguer le suffrage des saint-louisiens. La surestimation de son poids politique et la suffisance risque d’offrir des résultats décevants pour certains. Le critère de familiarité et le relationnel pèsent encore à Saint-Louis. Cet élément continue d’être un élément déterminant dans le choix du candidat.
Prions pour que la candidature de l’émergence, de la cohésion sociale et de l’amélioration certaine des conditions de vie des populations, remporte les élections. Qui incarne cette candidature ?
Domou Ndar
L’alliance des leaders ne conduit pas tout le temps l’adhésion des militants à cette nouvelle structuration politique. Les leaders sont partis, mais les militants restent et s’interrogent. La donne politique a changé avec la nouvelle mentalité qui s’est installée chez le citoyen sénégalais qui, comme les politiques, sait jouer désormais au jeu du renard.
Il a confiance en sa carte et sait depuis l’alternance qu’il peut dégommer qui il veut. L’électeur d’aujourd’hui peut parfaitement s’arrimer aux ruses politiques. Il applaudit devant le leader et l’insulte à son dos, mange son argent et vote contre lui dans l’isoloir.
Il ya de nombreux électeurs méfiants, distants et prudents à Saint-Louis, mais la balance par le truchement de l’affection, de l’affinité va basculer au fil de la campagne électorale. Nous irons vers une quasi-reproduction de la situation de 2009. Ces élections locales, comme les présidentielles, seront celles des grandes surprises.
« Tout est possible », dit un observateur averti. Il n’aura pas totalement tort.
La majorité de Bénno Bokk Yaakaar ne lui confère pas tout de suite une victoire acquise. La coalition devra conserver son unité et remplir le gap provoqué par le choix d’un candidat désigné, mais critiqué.
BYY se prépare à se battre contre une adversité très forte incarnées par les coalitions « Ande Liguèye Sunu Deukk », « Taral Ndar », « Adn-Ndar Ca Cakanam », « Sopi ak PDS », « Ndar Guedj », « Ndar Rek », « Model », « Elek ci biir », « Bess Du Niak ». Ces dernières se sont positionnées confortablement sur le starting-block et ne lésineront pas sur les moyens et les forces pour gagner la confiance des saint-louisiens. Les enjeux des locales sont plus complexes qu’on ne le pense.
Pour l’APR, la non-adhésion du Professeur Abdoulaye Sène et Me Alioune Badara Cissé, le mécontentement de certains militants (Bayal, Mpal) risque de fragiliser le parti au pouvoir qui, conscient du danger menaçant, s’est lancé dans la massification en intégrant dans ses rangs des dissidents du Pds (Awa Ndiaye et autres) et des autres partis de l’opposition.
Abdel Kader Ndiaye avec Youssou Diallo, Cheikh Gaye du Model et ses alliés, le docteur Alioune Diagne et son commandement, le professeur Iyane Sow et ses mouvements citoyens, Abba Mbaye et son armée, le duo Me Alioune Badara Cissé et Me Abatalibe Guèye, le Professeur Abdoulaye Sène et sa coalition, drainent tous des forces politique pesantes, engagées, déterminées et prêtes à se battre pour remettre les clés de l’hôtel de ville de Saint-Louis à leur leader, au soir du 29 juin 2014.
Le PDS et ses amis ne rateront pas ce grand rendez-vous et Braya qui a vite très tôt investi le terrain politique, se montre rassurant. Mais le PDS, comme l’APR, souffre de plusieurs dislocations. La base affective d’Ousmane Masseck Ndiaye a-t-elle vraiment prêté serment au coordonnateur départemental du parti libéral ? La sortie de Mayoro Faye et des militants proches de ce camp, frustrés par la confection d’une liste jugée « personnelle » baisse les atouts du parti de Me Wade.
Cheikh Bamba Dieye, le maire sortant et candidat de « Ande Dékal Sunu Deukk » va se battre jusqu’au bout. Bamba Dièye tient sur ses convictions malgré les moult critiques, la désaffection ou le désamour des alliés d’hier, mécontents de son magistère, le ministre n’abdiquera pas. Il pourra compter sur la confiance d’inconditionnels militants et d’une partie de Rewmi et d’autres alliés. Mais, il a enregistré tant de démissions en cascade du Fsd/Bj et des colères refoulées qui ne seront pas à son avantage.
Chaque candidat à ces élections locales détient entre ses mains l’estime d’un ou de plusieurs quartiers. L’adhésion de plusieurs groupes à chacun de ces candidats nommés réconforte chez le leader l’espoir de briguer le suffrage des saint-louisiens. La surestimation de son poids politique et la suffisance risque d’offrir des résultats décevants pour certains. Le critère de familiarité et le relationnel pèsent encore à Saint-Louis. Cet élément continue d’être un élément déterminant dans le choix du candidat.
Prions pour que la candidature de l’émergence, de la cohésion sociale et de l’amélioration certaine des conditions de vie des populations, remporte les élections. Qui incarne cette candidature ?
Domou Ndar