La Mafia des océans a fait main basse sur les côtes sénégalaises. Un scandale où le Sénégal perd, annuellement, des centaines de milliards, depuis 1960. Si ce ne sont pas les fausses immatriculations de navires étrangers qui étouffent la pêche nationale et privent les familles de poissons, sous le regard coupable des autorités, c’est l’accaparement de nos eaux poissonneuses par les chalutiers industriels français, espagnols, chinois, coréens, japonais ou russes avec la complicité de certains Sénégalais, qui menace la sécurité alimentaire.
Selon les informations de SourceA, en 20 jours de patrouille, les inspecteurs de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau et du Sénégal ont pris 17 navires puis les ont relâchés. Avec seulement 4 vedettes et de 2 petits bateaux de 25 mètres pour surveiller l’activité de plus de 300 bateaux sur 750 km de côtes, cette flottille ne dispose même pas de l’autonomie pour opérer en haute mer.
Toujours est-il que selon nos confrères, la pêche profonde détruit les possibilités de reproduction des espèces et permet aux chalutiers de piller sans être contrôlés surtout avec l’utilisation des fausses immatriculations.
DAKARMATIN
Selon les informations de SourceA, en 20 jours de patrouille, les inspecteurs de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau et du Sénégal ont pris 17 navires puis les ont relâchés. Avec seulement 4 vedettes et de 2 petits bateaux de 25 mètres pour surveiller l’activité de plus de 300 bateaux sur 750 km de côtes, cette flottille ne dispose même pas de l’autonomie pour opérer en haute mer.
Toujours est-il que selon nos confrères, la pêche profonde détruit les possibilités de reproduction des espèces et permet aux chalutiers de piller sans être contrôlés surtout avec l’utilisation des fausses immatriculations.
DAKARMATIN