A moins de cinq mois du scrutin du 24 février, date retenue pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, le rouleau compresseur du chef de l’Etat en perspective de cette échéance électorale continue de susciter une vague d’adhésions des responsables politiques jusqu’ici, hors escarcelle coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby).
Dernière en date, le maire de la commune de la station balnéaire Saly Portudal, Ousmane Guèye. Ancien responsable du Parti socialiste auquel il a tourné le dos, suite aux investitures des législatives de 2012, pour se liguer avec le mouvement du marabout Serigne Mansour Sy Djamil, «Bes du ñak» lors des Locales de 2014, Ousmane Guèye a officialisé son adhésion au parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), ce jeudi 18 octobre lors du déplacement du chef de l’Etat dans sa commune pour y procéder au lancement des travaux de réhabilitation des plages de Saly. A travers son ralliement, l’ancien socialiste vient ainsi rallonger la longue liste des personnalités politiques qui ont grossi les rangs de la majorité au pouvoir en cette veille de présidentielle.
Parmi ces nouveaux «poissons» ou «lions» attrapés par le chef de l’Etat dans le cadre de sa stratégie de renforcement de son score de 49,47%, obtenu lors des dernières législatives de 2017 contre 53% en 2012 et 65, 80% lors du second tour de la présidentielle de 2012, figurent en bonne place des personnalités politiques qui trainent des casseroles ou des dossiers en instance devant dame Justice. Il en est ainsi du maire de Saly, toute dernière recrue qui s’est adressée en ces termes au chef de l’Etat, lors de l’officialisation de sa transhumance, «Vous avez pêché un gros poisson aux Parcelles Assainies, ici à Saly vous avez péché un lion, ne perdez pas votre temps à Mbour, consacrez-le ailleurs, vous êtes en terrain conquis». Ousmane Guèye n’est plus quelqu’un qu’on présente dans sa commune de Saly Portudal. Ce, non pas du fait des réalisations qu’il a accomplies au profit de ses administrés mais plutôt pour ses multiples implications dans des affaires judiciaires pour la plupart relatives à l’escroquerie foncière. D’ailleurs, sa dernière comparution devant un tribunal date du 17 août dernier où il était attrait à la barre pour deux affaires foncières dont l’une pour complicité d’occupation illégale de terrain et l’autre pour lotissement sans autorisation. Le 25 Décembre 2017, dans la foulée de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, le site d’information Dakaractu avait annoncé une mission de l’Inspection générale d’Etat (Ige) pour fouiller sa gestion dans le domaine du foncier, suite à la levée de boucliers de la société civile qui décrivait fortement sa gestion.
Autre responsable politique à rejoindre les prairies marron et beige alors qu’il était dans le collimateur de la justice, Talla Gadiaga. Maire de la commune de Malika depuis 2002, il a annoncé à la surprise générale son intension de rejoindre l’Apr à la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat à la vielle des dernières élections législatives du 30 juillet 2017 et cela, au moment où le quotidien Libération annonçait sa mise en examen depuis le 25 février, suite à une plainte d’un mouvement de la société civile dénommé Club Sénégal développement durable. Les charges retenues contre lui sont entre autres, association de malfaiteurs et conclusion d’une convention ayant pour objet un terrain immatriculé de l’Etat et blanchiment de capitaux. Toujours dans cette liste des responsables politiques à transhumer dans le «Macky» alors qu’ils étaient dans le viseur de la justice, on peut également citer d’anciens responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui étaient sur la liste des 25 dignitaires ciblées par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dans le cadre de la procédure de la traque des biens supposés mal acquis.
En effet, pour échapper à des poursuites judiciaires, beaucoup ont tourné le dos à leur ancien mentor, Me Abdoulaye Wade et leur parti, le Pds, pour rejoindre ou se rapprocher de la mouvance présidentielle. Parmi ceux-ci, l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom. Frappé par une mesure d’interdiction de sortie du territoire, Ousmane Ngom a vu cet étau se desserrer autour de son «coup» après avoir pris la décision de prendre du recul dans toutes les activités politiques du Pds. Aujourd’hui, alors qu’on ne parle plus de son dossier, l’ancien ministre de l’Intérieur à travers son mouvement politique «Libéral Ca Kanam», a officialisé son soutien à l’actuel chef de l’Etat en quête d’un second mandat présidentiel. Il faut dire que la liste des personnalités politique accueillies à bras ouvert dans le camp présidentiel alors qu’elles étaient sous la menace des procédures ne se limite pas seulement à ces responsables cités mais elle est loin d’être exhaustive.
SudOnline
Dernière en date, le maire de la commune de la station balnéaire Saly Portudal, Ousmane Guèye. Ancien responsable du Parti socialiste auquel il a tourné le dos, suite aux investitures des législatives de 2012, pour se liguer avec le mouvement du marabout Serigne Mansour Sy Djamil, «Bes du ñak» lors des Locales de 2014, Ousmane Guèye a officialisé son adhésion au parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), ce jeudi 18 octobre lors du déplacement du chef de l’Etat dans sa commune pour y procéder au lancement des travaux de réhabilitation des plages de Saly. A travers son ralliement, l’ancien socialiste vient ainsi rallonger la longue liste des personnalités politiques qui ont grossi les rangs de la majorité au pouvoir en cette veille de présidentielle.
Parmi ces nouveaux «poissons» ou «lions» attrapés par le chef de l’Etat dans le cadre de sa stratégie de renforcement de son score de 49,47%, obtenu lors des dernières législatives de 2017 contre 53% en 2012 et 65, 80% lors du second tour de la présidentielle de 2012, figurent en bonne place des personnalités politiques qui trainent des casseroles ou des dossiers en instance devant dame Justice. Il en est ainsi du maire de Saly, toute dernière recrue qui s’est adressée en ces termes au chef de l’Etat, lors de l’officialisation de sa transhumance, «Vous avez pêché un gros poisson aux Parcelles Assainies, ici à Saly vous avez péché un lion, ne perdez pas votre temps à Mbour, consacrez-le ailleurs, vous êtes en terrain conquis». Ousmane Guèye n’est plus quelqu’un qu’on présente dans sa commune de Saly Portudal. Ce, non pas du fait des réalisations qu’il a accomplies au profit de ses administrés mais plutôt pour ses multiples implications dans des affaires judiciaires pour la plupart relatives à l’escroquerie foncière. D’ailleurs, sa dernière comparution devant un tribunal date du 17 août dernier où il était attrait à la barre pour deux affaires foncières dont l’une pour complicité d’occupation illégale de terrain et l’autre pour lotissement sans autorisation. Le 25 Décembre 2017, dans la foulée de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, le site d’information Dakaractu avait annoncé une mission de l’Inspection générale d’Etat (Ige) pour fouiller sa gestion dans le domaine du foncier, suite à la levée de boucliers de la société civile qui décrivait fortement sa gestion.
Autre responsable politique à rejoindre les prairies marron et beige alors qu’il était dans le collimateur de la justice, Talla Gadiaga. Maire de la commune de Malika depuis 2002, il a annoncé à la surprise générale son intension de rejoindre l’Apr à la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat à la vielle des dernières élections législatives du 30 juillet 2017 et cela, au moment où le quotidien Libération annonçait sa mise en examen depuis le 25 février, suite à une plainte d’un mouvement de la société civile dénommé Club Sénégal développement durable. Les charges retenues contre lui sont entre autres, association de malfaiteurs et conclusion d’une convention ayant pour objet un terrain immatriculé de l’Etat et blanchiment de capitaux. Toujours dans cette liste des responsables politiques à transhumer dans le «Macky» alors qu’ils étaient dans le viseur de la justice, on peut également citer d’anciens responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui étaient sur la liste des 25 dignitaires ciblées par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dans le cadre de la procédure de la traque des biens supposés mal acquis.
En effet, pour échapper à des poursuites judiciaires, beaucoup ont tourné le dos à leur ancien mentor, Me Abdoulaye Wade et leur parti, le Pds, pour rejoindre ou se rapprocher de la mouvance présidentielle. Parmi ceux-ci, l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom. Frappé par une mesure d’interdiction de sortie du territoire, Ousmane Ngom a vu cet étau se desserrer autour de son «coup» après avoir pris la décision de prendre du recul dans toutes les activités politiques du Pds. Aujourd’hui, alors qu’on ne parle plus de son dossier, l’ancien ministre de l’Intérieur à travers son mouvement politique «Libéral Ca Kanam», a officialisé son soutien à l’actuel chef de l’Etat en quête d’un second mandat présidentiel. Il faut dire que la liste des personnalités politique accueillies à bras ouvert dans le camp présidentiel alors qu’elles étaient sous la menace des procédures ne se limite pas seulement à ces responsables cités mais elle est loin d’être exhaustive.
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