Comme chaque année, pour la fête de la Tabaski, des milliers de moutons envahissent le marché. « Bali-Bali, Ladoum, Toulabiir, peulh-peulh », entre autres races, sont très prisés par les Sénégalais. Certains ont déjà acheté leurs moutons et d’autres pas. La question c’est de savoir quel mouton doit-on immoler le jour de la fête. L’islamologue, Oustaz Assane Seck apporte une réponse.
La Tabaski approche, les musulmans pour ne pas dire les hommes se précipitent vers les moutons. Chacun fait de son mieux pour en avoir un le jour de la fête. Ce sacrifice considéré comme une « sunna », n’empêche pas aux musulmans sénégalais de courir partout à la recherche d’un gros bélier avec d’énormes cornes. Mais c’est ignorer que le mouton qui doit être immolé, le jour de la fête de l’Aïd el Kébir, doit être pur. Pour l’Islam, ce mouton, qui non seulement doit avoir six mois au minimum, ne doit présenter aucun handicap physique. Quant à la couleur de sa peau, elle importe peu. Oustaz Assane Seck éclaire sur les critères d’un mouton digne de sacrifice le jour de la fête. Selon ce dernier, un mouton digne d’être immolé ne se détermine pas par son prix mais par son physique. « Pour l’Islam, nous dit –il, un bon mouton ne doit pas être borgne, ne doit pas avoir les cornes coupées, ne doit pas boiter, ne doit pas être maigrichon, ne doit pas être malade encore moins mutilé de l’oreille ». Oustaz Assane Seck de conseiller « que le mouton soit gros ou pas, l’essentiel c’est qu’il ne soit pas estropié. Si vous voyez ses critères sur un mouton, ne l’achetez pas parce que ce n’est pas bon pour la Tabaski ».
Et pour ceux qui croient que le sexe du mouton à de l’importance, Oustaz Seck de rétorquer : « pour le sacrifice, le sexe du mouton n’a pas d’importance, l’essentiel c’est qu’il soit bien portant. Mais le bélier est mieux que la brebis. Un bélier de préférence blanc, avec des taches noires au niveau des pattes et des yeux ». Ce dernier, précisant toutefois, que si on n’a pas de mouton, on peut se rabattre sur la chèvre, le bœuf ou le chameau. A l’encontre de ceux qui achètent des moutons à plus de 100 mille FCFA, Oustaz Seck de renseigner : «Ce n’est pas le prix de 100 ou 200 mille FCFA qui déterminera un bon mouton. Dieu a dit dans le coran qu’il ne veut ni la viande, ni le sang mais la peur que l’on ressent au moment d’effectuer le sacrifice, vu qu’à la place du mouton ça devrait être un humain».
Mously NDIAYE (Stagiaire)
Source Le populaire
La Tabaski approche, les musulmans pour ne pas dire les hommes se précipitent vers les moutons. Chacun fait de son mieux pour en avoir un le jour de la fête. Ce sacrifice considéré comme une « sunna », n’empêche pas aux musulmans sénégalais de courir partout à la recherche d’un gros bélier avec d’énormes cornes. Mais c’est ignorer que le mouton qui doit être immolé, le jour de la fête de l’Aïd el Kébir, doit être pur. Pour l’Islam, ce mouton, qui non seulement doit avoir six mois au minimum, ne doit présenter aucun handicap physique. Quant à la couleur de sa peau, elle importe peu. Oustaz Assane Seck éclaire sur les critères d’un mouton digne de sacrifice le jour de la fête. Selon ce dernier, un mouton digne d’être immolé ne se détermine pas par son prix mais par son physique. « Pour l’Islam, nous dit –il, un bon mouton ne doit pas être borgne, ne doit pas avoir les cornes coupées, ne doit pas boiter, ne doit pas être maigrichon, ne doit pas être malade encore moins mutilé de l’oreille ». Oustaz Assane Seck de conseiller « que le mouton soit gros ou pas, l’essentiel c’est qu’il ne soit pas estropié. Si vous voyez ses critères sur un mouton, ne l’achetez pas parce que ce n’est pas bon pour la Tabaski ».
Et pour ceux qui croient que le sexe du mouton à de l’importance, Oustaz Seck de rétorquer : « pour le sacrifice, le sexe du mouton n’a pas d’importance, l’essentiel c’est qu’il soit bien portant. Mais le bélier est mieux que la brebis. Un bélier de préférence blanc, avec des taches noires au niveau des pattes et des yeux ». Ce dernier, précisant toutefois, que si on n’a pas de mouton, on peut se rabattre sur la chèvre, le bœuf ou le chameau. A l’encontre de ceux qui achètent des moutons à plus de 100 mille FCFA, Oustaz Seck de renseigner : «Ce n’est pas le prix de 100 ou 200 mille FCFA qui déterminera un bon mouton. Dieu a dit dans le coran qu’il ne veut ni la viande, ni le sang mais la peur que l’on ressent au moment d’effectuer le sacrifice, vu qu’à la place du mouton ça devrait être un humain».
Mously NDIAYE (Stagiaire)
Source Le populaire