Il est prévu tout au long de la 22e édition du festival de jazz de Saint-Louis qui se tient du 4 au 9 juin de rendre hommage à feu la cantatrice Aminata Fall. Ainsi, le centre culturel français de Saint-Louis a proposé au public qui s’est déplacé de découvrir un film de Moussa Sène Absa sur l’ancienne pensionnaire de Sorano, en présence du réalisateur. “Blues d’une diva” est le titre du film documentaire de 52 minutes réalisé à cet effet en 1998 et sorti en 1999.
Une pellicule émouvante qui nous présente une Aminata Fall certes gagnée par la maladie mais très coquette, pleine de vie et taquine. On la découvre en famille avec ses petitsfils dans son Saint-Louis natal.
Née en 1930 dans la première capitale sénégalaise, Aminata Fall est une artiste aux talents multiples. “Elle est venue au théâtre et y est restée. On avait trouvé chez elle tout ce qu’on cherchait. Elle dansait, chantait et faisait du théâtre”, a témoigné Isseu Niang. Cette dernière s’est présentée dans le film comme une amie de la chanteuse. D’ailleurs on les a vues ensemble sur la scène de Sorano interpréter une des chansons de la première jazzwoman du Sénégal.
L’auteur de “kangfory”, sa plus célèbre chanson, a commencé à tester sa voix très jeune. Alors qu’elle vendait des cacahuètes pour le compte de sa maman devant une salle de cinéma, elle s’est familiarisée avec les chansons de Mahalia Jackson ou encore Tino Rossi qu’on passait souvent au cinéma.
“J’ai commencé à mimer et j'ai tenté de chanter ces titres venus d’ailleurs et que j’aimais beaucoup”, a fait savoir l’intéressée dans le film. Développant une passion pour la chanson, la danse et le théâtre, et dotée d’une voix belle et particulière, elle intègre un groupe de musique local dénommé “Mba”.
Le théâtre Sorano l’accueille après. La retraite l’oblige à quitter par la suite le théâtre national pour s’établir à son propre compte. Elle a mis sur le marché une production. “Aminata Fall n’a pas été assez aidée. Elle devait avoir plus d’un album sur le marché mais elle n’a pas été soutenue”, a déploré dans le film Isseu Niang.
“Garmi”, comme l’appelaient ses plus proches, a été rappelée à Dieu le 24 novembre 2002 et c’est le festival de jazz de Saint-Louis qui lui rend hommage. Par devoir !
seneplus
Une pellicule émouvante qui nous présente une Aminata Fall certes gagnée par la maladie mais très coquette, pleine de vie et taquine. On la découvre en famille avec ses petitsfils dans son Saint-Louis natal.
Née en 1930 dans la première capitale sénégalaise, Aminata Fall est une artiste aux talents multiples. “Elle est venue au théâtre et y est restée. On avait trouvé chez elle tout ce qu’on cherchait. Elle dansait, chantait et faisait du théâtre”, a témoigné Isseu Niang. Cette dernière s’est présentée dans le film comme une amie de la chanteuse. D’ailleurs on les a vues ensemble sur la scène de Sorano interpréter une des chansons de la première jazzwoman du Sénégal.
L’auteur de “kangfory”, sa plus célèbre chanson, a commencé à tester sa voix très jeune. Alors qu’elle vendait des cacahuètes pour le compte de sa maman devant une salle de cinéma, elle s’est familiarisée avec les chansons de Mahalia Jackson ou encore Tino Rossi qu’on passait souvent au cinéma.
“J’ai commencé à mimer et j'ai tenté de chanter ces titres venus d’ailleurs et que j’aimais beaucoup”, a fait savoir l’intéressée dans le film. Développant une passion pour la chanson, la danse et le théâtre, et dotée d’une voix belle et particulière, elle intègre un groupe de musique local dénommé “Mba”.
Le théâtre Sorano l’accueille après. La retraite l’oblige à quitter par la suite le théâtre national pour s’établir à son propre compte. Elle a mis sur le marché une production. “Aminata Fall n’a pas été assez aidée. Elle devait avoir plus d’un album sur le marché mais elle n’a pas été soutenue”, a déploré dans le film Isseu Niang.
“Garmi”, comme l’appelaient ses plus proches, a été rappelée à Dieu le 24 novembre 2002 et c’est le festival de jazz de Saint-Louis qui lui rend hommage. Par devoir !
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