Ibrahima Sarr à qui les cheminots de Thiès rendent hommage, depuis mercredi, s’est distingué, dans les années 40, pendant la colonisation, comme un homme de refus qui a participé aux combats politiques et syndicaux de son époque.
Sarr fut secrétaire général du Syndicat des cheminots Dakar-Niger, puis secrétaire général de la Fédération des syndicats de cheminots africains de 1946 à 1954.
Parallèlement ses activités syndicales, il a participé activement à la vie politique du Sénégal. En 1962, grâce à ses fonctions syndicales, il est élu le secrétaire chargé de la liaison avec les centrales syndicales et comités d’entreprises de l’Union progressiste sénégalais (UPS).
Député UPS de Thiès à l’Assemblée constituante, le 25 novembre 1958. Il est nommé ministre de la Fonction publique et du travail le 7 septembre 1960, puis ministre du Développement social le 12 novembre 1962 jusqu’ à son arrestation, lors de la ‘’tentative de coup d’Etat’’ de l’ex-président du Conseil Mamadou Dia, en décembre 1962.
Ibrahima Sarr fut condamné à 20 ans de prison, avant d’être amnistié le 27 mars 1974. A sa sortie de prison, il tombe malade et succombe le 8 mars 1976, à l’âge de 61 ans.
Natif de Saint-Louis, il a entamé des études primaires et supérieures à l’école Blanchot, avant d’être admis au concours des chemins de fer en 1937. Il a ensuite été nommé dépositaire comptable à Thiès, époque où il fonda la Fédération des cheminots africains de l’Afrique occidentale française (AOF).
Les cheminots du Sénégal fortement mobilisés pour perpétuer son œuvre ont rendu un grand hommage à l’illustre syndicaliste, lors d’un panel organisé, mercredi à Thiès, en prélude de la visite du chef de l’Etat.
Me Abdoulaye Wade préside ce jeudi la grande cérémonie d’hommage à la cité Ibrahima Sarr, ex-Ballabey.
Sarr fut secrétaire général du Syndicat des cheminots Dakar-Niger, puis secrétaire général de la Fédération des syndicats de cheminots africains de 1946 à 1954.
Parallèlement ses activités syndicales, il a participé activement à la vie politique du Sénégal. En 1962, grâce à ses fonctions syndicales, il est élu le secrétaire chargé de la liaison avec les centrales syndicales et comités d’entreprises de l’Union progressiste sénégalais (UPS).
Député UPS de Thiès à l’Assemblée constituante, le 25 novembre 1958. Il est nommé ministre de la Fonction publique et du travail le 7 septembre 1960, puis ministre du Développement social le 12 novembre 1962 jusqu’ à son arrestation, lors de la ‘’tentative de coup d’Etat’’ de l’ex-président du Conseil Mamadou Dia, en décembre 1962.
Ibrahima Sarr fut condamné à 20 ans de prison, avant d’être amnistié le 27 mars 1974. A sa sortie de prison, il tombe malade et succombe le 8 mars 1976, à l’âge de 61 ans.
Natif de Saint-Louis, il a entamé des études primaires et supérieures à l’école Blanchot, avant d’être admis au concours des chemins de fer en 1937. Il a ensuite été nommé dépositaire comptable à Thiès, époque où il fonda la Fédération des cheminots africains de l’Afrique occidentale française (AOF).
Les cheminots du Sénégal fortement mobilisés pour perpétuer son œuvre ont rendu un grand hommage à l’illustre syndicaliste, lors d’un panel organisé, mercredi à Thiès, en prélude de la visite du chef de l’Etat.
Me Abdoulaye Wade préside ce jeudi la grande cérémonie d’hommage à la cité Ibrahima Sarr, ex-Ballabey.