L’exposition de la collection privée Eiffage Sénégal se poursuit dans 2 galeries de la cité, jusqu’à la fin décembre.
A cette occasion, le commissaire d’exposition Mauro Petroni, a souhaité donner aux jeunes artistes locaux, la possibilité de faire connaître leurs talents. Parmi eux, le jeune sculpteur El Hadj Keita.
Né Saint-Louis, entre fleuve et Océan, El Hadj Adama Keïta, après s’être exercé à la menuiserie, a traversé le fleuve, le jour de ses quinze ans, pour rejoindre Guet Ndar, le quartier des pêcheurs, et prendre la mer.
D’abord apprenti puis capitaine de pêche, il a affronté l’océan et ses côtes poissonneuses, de l’Angola à la Mauritanie. Mouvements de l’eau, gigantisme des vagues, bois des pirogues, solitude de l’homme en danger au milieu des éléments déchaînés.
Attaché à la vie, parce qu’il a bravé la mort, il utilise le bois, l’argile, le fer : des matières qui évoquent la création originelle. Exposée à St-Louis, une œuvre créée en hommage au pont Faidherbe : « le vieil homme qui traverse le pont ».
La Gazette de Saint-Louis
A cette occasion, le commissaire d’exposition Mauro Petroni, a souhaité donner aux jeunes artistes locaux, la possibilité de faire connaître leurs talents. Parmi eux, le jeune sculpteur El Hadj Keita.
Né Saint-Louis, entre fleuve et Océan, El Hadj Adama Keïta, après s’être exercé à la menuiserie, a traversé le fleuve, le jour de ses quinze ans, pour rejoindre Guet Ndar, le quartier des pêcheurs, et prendre la mer.
D’abord apprenti puis capitaine de pêche, il a affronté l’océan et ses côtes poissonneuses, de l’Angola à la Mauritanie. Mouvements de l’eau, gigantisme des vagues, bois des pirogues, solitude de l’homme en danger au milieu des éléments déchaînés.
Attaché à la vie, parce qu’il a bravé la mort, il utilise le bois, l’argile, le fer : des matières qui évoquent la création originelle. Exposée à St-Louis, une œuvre créée en hommage au pont Faidherbe : « le vieil homme qui traverse le pont ».
La Gazette de Saint-Louis