Un atelier de validation d’un projet d’assistance technique s'est ouvert lundi à Dakar à l’initiative du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime et de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en vue de l’élaboration de normes sanitaires et phytosanitaires (SPS), pour faciliter l’accès des marchés internationaux aux pêcheurs artisans de l’Afrique de l’Ouest.
Le projet vise à faciliter l’accès des produits de la pêche artisanale aux marchés internationaux à travers le renforcement des capacités et la restructuration de la profession, afin de surmonter les obstacles sanitaires et phytosanitaires, a expliqué le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, en présidant la rencontre.
Le projet, qui est relatif à l’assistance technique sur les normes sanitaires et phytosanitaires et à la chaîne de valeurs, présente un lien avec l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMS) sur la facilitation de l’accès aux marchés internationaux aux pêcheurs artisanaux de l’Afrique de l’Ouest, a précisé le ministre.
En effet, l’accord sur les normes sanitaires et phytosanitaire (SPS) de l’OMC porte sur l’application des règles destinées à garantir l’innocuité des produits alimentaires, la santé des animaux et la préservation des végétaux.
Cet accord permet aux pays membres de l’OMC d’établir leurs propres normes qui doivent servir à protéger la santé et la vie des personnes ou à préserver les végétaux, a rappelé Oumar Guèye. Toutefois, ils devront ''éviter de prendre des mesures arbitraires et injustifiées qui avantageraient leur économie’’.
‘’Les normes sanitaires et phytosanitaires doivent être fondées sur des données scientifiques et les règlements internationaux’’, a-t-il précisé.
C’est pourquoi le Sénégal a sollicité l’assistance technique de l’ONUDI pour le projet d’élaboration des normes en vue de ‘’l’intégration accrue des petits producteurs artisans dans la chaîne de valeurs’’.
Pour le ministre, ce projet devrait permettre de réaliser des pas importants dans la mise en œuvre du programme national de modernisation des quais de pêche et la poursuite de la campagne nationale de sensibilisation des acteurs de la mer pour une meilleure sécurisation des embarcations.
Représentant l’ONUDI, Victor Diwandja Djemba a souligné que l’objectif
de l’atelier de validation est de discuter et de s’accorder sur la structure du projet ainsi que sur les activités et les principes d’implémentation.
Il a rappelé que le projet a été développé suite à la demande d’assistance technique du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Mauritanie.
‘’Il s’agit d’assister ces pays à améliorer leurs services dans le domaine de la qualité ainsi que la chaîne de valeur du secteur de la pêche et plus particulièrement du sous secteur de la pêche artisanale’’, a-t-il ajouté.
Les résultats attendus concernent essentiellement la garantie en termes de qualité des produits de la pêche commercialisés sur les marchés nationaux et ceux d’exportation.
APS
Le projet vise à faciliter l’accès des produits de la pêche artisanale aux marchés internationaux à travers le renforcement des capacités et la restructuration de la profession, afin de surmonter les obstacles sanitaires et phytosanitaires, a expliqué le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, en présidant la rencontre.
Le projet, qui est relatif à l’assistance technique sur les normes sanitaires et phytosanitaires et à la chaîne de valeurs, présente un lien avec l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMS) sur la facilitation de l’accès aux marchés internationaux aux pêcheurs artisanaux de l’Afrique de l’Ouest, a précisé le ministre.
En effet, l’accord sur les normes sanitaires et phytosanitaire (SPS) de l’OMC porte sur l’application des règles destinées à garantir l’innocuité des produits alimentaires, la santé des animaux et la préservation des végétaux.
Cet accord permet aux pays membres de l’OMC d’établir leurs propres normes qui doivent servir à protéger la santé et la vie des personnes ou à préserver les végétaux, a rappelé Oumar Guèye. Toutefois, ils devront ''éviter de prendre des mesures arbitraires et injustifiées qui avantageraient leur économie’’.
‘’Les normes sanitaires et phytosanitaires doivent être fondées sur des données scientifiques et les règlements internationaux’’, a-t-il précisé.
C’est pourquoi le Sénégal a sollicité l’assistance technique de l’ONUDI pour le projet d’élaboration des normes en vue de ‘’l’intégration accrue des petits producteurs artisans dans la chaîne de valeurs’’.
Pour le ministre, ce projet devrait permettre de réaliser des pas importants dans la mise en œuvre du programme national de modernisation des quais de pêche et la poursuite de la campagne nationale de sensibilisation des acteurs de la mer pour une meilleure sécurisation des embarcations.
Représentant l’ONUDI, Victor Diwandja Djemba a souligné que l’objectif
de l’atelier de validation est de discuter et de s’accorder sur la structure du projet ainsi que sur les activités et les principes d’implémentation.
Il a rappelé que le projet a été développé suite à la demande d’assistance technique du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Mauritanie.
‘’Il s’agit d’assister ces pays à améliorer leurs services dans le domaine de la qualité ainsi que la chaîne de valeur du secteur de la pêche et plus particulièrement du sous secteur de la pêche artisanale’’, a-t-il ajouté.
Les résultats attendus concernent essentiellement la garantie en termes de qualité des produits de la pêche commercialisés sur les marchés nationaux et ceux d’exportation.
APS