« Ce fléchissement traduit les contractions respectives des débarquements de la pêche artisanale (moins 8,8%) et industrielle (moins 12,3%) ».
Concernant la pêche artisanale, les faibles résultats enregistrés sont principalement attribuables au recul des débarquements dans les régions de Thiès (70 km de Dakar) avec moins 10,7% et de Dakar (moins 46,8%), toutefois atténué par l’accroissement des prises à Saint-Louis (Nord) avec plus 21,5%.
Cet accroissement est favorisé par la remontée d’eaux froides profondes (upwellings) riches en élément nutritifs pour les poissons.
Dans les deux premières régions citées, les contreperformances de la pêche artisanale s’expliquent, d’une part, par la rareté des ressources et, d’autre part, par les conditions météorologiques difficiles (installation du froid durant la grande saison de pêche et vents) qui ont réduit les possibilités de sorties en mer.
Concernant la pêche industrielle, le recul observé reflète les diminutions respectives des débarquements de poulpes, seiches, sole, rouget et filet de poisson plat (moins 50,2%) ainsi que de sardinelles, maquereaux et chinchards (moins 59,0%).
Toutefois, sur un an, la DPEE souligne que « l’activité de pêche s’est renforcée de 3,9%, durant la période sous revue, portée par sa composante artisanale (plus 5,3%), notamment dans les régions de Thiès (plus 18,6%) et de Dakar (plus 18,4) ».
Par contre, un léger fléchissement des captures de la pêche industrielle (moins 0,6%) est noté sur la période.
Dans la région de Thiès, la bonne orientation de la pêche artisanale, durant le dernier trimestre de 2016, est notamment attribuable aux débarquements de petits pélagiques, particulièrement à Joal (90 km de Dakar). Pour sa part, Dakar a enregistré une augmentation de l’effort de pêche.
« Au total, note la DPEE, une croissance annuelle de 12,5% du sous-secteur de la pêche est observée en 2016, les composantes artisanale (plus 9,5%) et industrielle (plus 25,9%) s’étant concomitamment bien comportées sur la période ».
Au niveau artisanal, la hausse des captures a été principalement notée dans les régions de Thiès (plus 20,4%) et de Dakar (plus 32,8%).
Elle a été, néanmoins, atténuée par les contreperformances de la région de Saint-Louis (moins 22,8%), principalement expliquées par la non signature des licences de pêche avec la Mauritanie.
La pêche industrielle a été, pour sa part, marquée, en 2016, par l’accroissement des captures de sardinelles, maquereaux, chinchards (plus 65,2%).
NdarInfo avec Apanews
Concernant la pêche artisanale, les faibles résultats enregistrés sont principalement attribuables au recul des débarquements dans les régions de Thiès (70 km de Dakar) avec moins 10,7% et de Dakar (moins 46,8%), toutefois atténué par l’accroissement des prises à Saint-Louis (Nord) avec plus 21,5%.
Cet accroissement est favorisé par la remontée d’eaux froides profondes (upwellings) riches en élément nutritifs pour les poissons.
Dans les deux premières régions citées, les contreperformances de la pêche artisanale s’expliquent, d’une part, par la rareté des ressources et, d’autre part, par les conditions météorologiques difficiles (installation du froid durant la grande saison de pêche et vents) qui ont réduit les possibilités de sorties en mer.
Concernant la pêche industrielle, le recul observé reflète les diminutions respectives des débarquements de poulpes, seiches, sole, rouget et filet de poisson plat (moins 50,2%) ainsi que de sardinelles, maquereaux et chinchards (moins 59,0%).
Toutefois, sur un an, la DPEE souligne que « l’activité de pêche s’est renforcée de 3,9%, durant la période sous revue, portée par sa composante artisanale (plus 5,3%), notamment dans les régions de Thiès (plus 18,6%) et de Dakar (plus 18,4) ».
Par contre, un léger fléchissement des captures de la pêche industrielle (moins 0,6%) est noté sur la période.
Dans la région de Thiès, la bonne orientation de la pêche artisanale, durant le dernier trimestre de 2016, est notamment attribuable aux débarquements de petits pélagiques, particulièrement à Joal (90 km de Dakar). Pour sa part, Dakar a enregistré une augmentation de l’effort de pêche.
« Au total, note la DPEE, une croissance annuelle de 12,5% du sous-secteur de la pêche est observée en 2016, les composantes artisanale (plus 9,5%) et industrielle (plus 25,9%) s’étant concomitamment bien comportées sur la période ».
Au niveau artisanal, la hausse des captures a été principalement notée dans les régions de Thiès (plus 20,4%) et de Dakar (plus 32,8%).
Elle a été, néanmoins, atténuée par les contreperformances de la région de Saint-Louis (moins 22,8%), principalement expliquées par la non signature des licences de pêche avec la Mauritanie.
La pêche industrielle a été, pour sa part, marquée, en 2016, par l’accroissement des captures de sardinelles, maquereaux, chinchards (plus 65,2%).
NdarInfo avec Apanews