Des livres ont été dérobés à l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba ainsi que d’autres institutions à Tombouctou, au Mali.
Ces lieux possèdent en leur sein des manuscrits provenant du Maghreb, des pays du Moyen-Orient ou encore d’Andalousie. Certains de ces anciens documents datant du XIIe au XVIe siècle auraient même été envoyés par des pèlerins issus de pays musulmans lointains.
« Ils traitent de sujets variés allant des d’études religieuses aux mathématiques, en passant par la médecine, l’astronomie, la musique, la littérature, la poésie, l’architecture ou encore les pratiques ésotériques et portent le témoignage de la richesse historique de la ville», explique la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova.
Dimanche 15 avril, dans un communiqué et à la suite de ce pillage culturel, Irina Bokova, appelle les pays frontaliers à veiller à ce que « ces trésors qui sont si importants pour l’humanité tout entière ne se perdent pas ».
D’après les témoignages recueillis par l’AFP, des islamistes rebelles ayant pris le contrôle du nord du pays seraient à l’origine de ces vols. Ils appartiendraient au mouvement armé Ansar Dine, appuyés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Des hommes seraient entrés jeudi au centre de documentation et en seraient ressortis avec des sacs pleins de manuscrits.
Autrefois grand centre intellectuel de l’islam et ancienne cité marchande, Tombouctou, surnommée « la perle du désert », est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. L'âge d'or de Tombouctou se situe entre XIIe et le XVe siècle. Le manque de moyens financiers met à rude épreuve la protection de son patrimoine culturel universel.
Par ailleurs, le Mali n'est sans doute pas le seul pays qui, en temps de chaos politique, a été sujet aux pillages d'archives historiques. En 2003, envahi par les Américains, Bagdad avait connu le même sort. Des pilleurs étaient parvenus à entrer dans le musée archéologique et avaient dérobé des objets très précieux. Certaines pièces ont été retrouvées, d'autres, en revanche, certainement revendues se sont évaporées dans la nature. L'Unesco redoute que les précieux manuscrits volés à Tombouctou ne connaissent le même destin.
Source : Saphir News (France)
Ces lieux possèdent en leur sein des manuscrits provenant du Maghreb, des pays du Moyen-Orient ou encore d’Andalousie. Certains de ces anciens documents datant du XIIe au XVIe siècle auraient même été envoyés par des pèlerins issus de pays musulmans lointains.
« Ils traitent de sujets variés allant des d’études religieuses aux mathématiques, en passant par la médecine, l’astronomie, la musique, la littérature, la poésie, l’architecture ou encore les pratiques ésotériques et portent le témoignage de la richesse historique de la ville», explique la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova.
Dimanche 15 avril, dans un communiqué et à la suite de ce pillage culturel, Irina Bokova, appelle les pays frontaliers à veiller à ce que « ces trésors qui sont si importants pour l’humanité tout entière ne se perdent pas ».
D’après les témoignages recueillis par l’AFP, des islamistes rebelles ayant pris le contrôle du nord du pays seraient à l’origine de ces vols. Ils appartiendraient au mouvement armé Ansar Dine, appuyés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Des hommes seraient entrés jeudi au centre de documentation et en seraient ressortis avec des sacs pleins de manuscrits.
Autrefois grand centre intellectuel de l’islam et ancienne cité marchande, Tombouctou, surnommée « la perle du désert », est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. L'âge d'or de Tombouctou se situe entre XIIe et le XVe siècle. Le manque de moyens financiers met à rude épreuve la protection de son patrimoine culturel universel.
Par ailleurs, le Mali n'est sans doute pas le seul pays qui, en temps de chaos politique, a été sujet aux pillages d'archives historiques. En 2003, envahi par les Américains, Bagdad avait connu le même sort. Des pilleurs étaient parvenus à entrer dans le musée archéologique et avaient dérobé des objets très précieux. Certaines pièces ont été retrouvées, d'autres, en revanche, certainement revendues se sont évaporées dans la nature. L'Unesco redoute que les précieux manuscrits volés à Tombouctou ne connaissent le même destin.
Source : Saphir News (France)