Pour sa quatrième édition, le Festival du film documentaire de Saint-Louis a couronné le film burkinabè «Place à la révolution», de Parfait Kaboré. Le film, qui a été tourné au cœur de l’insurrection qui a conduit au départ du Président Blaise Compaoré, est le symbole de cette jeunesse africaine décidée à assumer son destin face à des dirigeants accrochés au pouvoir.
Très ému, Parfait Kaboré a expliqué que le film a été développé à une résidence qui s’est justement tenue à Saint-Louis il y a 5 ans. Aujourd’hui, le festival couronne le film.
Dans la catégorie moyen métrage, le grand prix est revenu à la réalisatrice haïtienne, Gessica Généus, pour son film «Le jour se lèvera». Un film qui peint la société haïtienne.
«A travers ce film, je cherche à comprendre cette forme de bipolarité culturelle exprimée principalement à travers notre spiritualité en m’appuyant sur mon cheminement personnel marqué par la maladie mentale de ma mère. Une maladie qui, selon elle, est une malédiction des esprits vaudous», résume Gessica.
Le Festival a aussi couronné «Kédougou», du Sénégalais Mamadou Khouma Guèye. Le court métrage fait revivre une page sombre de l’histoire du Sénégal, quand le président Mamadou Dia est déporté dans les geôles de cette ville.
Aujourd’hui, c’est entre les murs de cette prison que Ibrahima, le personnage principal, a élu domicile pour fabriquer des marmites, des louches et des casseroles. Invitée d’honneur du Festival, la cinéaste Safi Faye a reçu un Grand prix d’honneur, «Sargal Doc», pour l’ensemble de son œuvre.
mamewoury@lequotidien.sn
Très ému, Parfait Kaboré a expliqué que le film a été développé à une résidence qui s’est justement tenue à Saint-Louis il y a 5 ans. Aujourd’hui, le festival couronne le film.
Dans la catégorie moyen métrage, le grand prix est revenu à la réalisatrice haïtienne, Gessica Généus, pour son film «Le jour se lèvera». Un film qui peint la société haïtienne.
«A travers ce film, je cherche à comprendre cette forme de bipolarité culturelle exprimée principalement à travers notre spiritualité en m’appuyant sur mon cheminement personnel marqué par la maladie mentale de ma mère. Une maladie qui, selon elle, est une malédiction des esprits vaudous», résume Gessica.
Le Festival a aussi couronné «Kédougou», du Sénégalais Mamadou Khouma Guèye. Le court métrage fait revivre une page sombre de l’histoire du Sénégal, quand le président Mamadou Dia est déporté dans les geôles de cette ville.
Aujourd’hui, c’est entre les murs de cette prison que Ibrahima, le personnage principal, a élu domicile pour fabriquer des marmites, des louches et des casseroles. Invitée d’honneur du Festival, la cinéaste Safi Faye a reçu un Grand prix d’honneur, «Sargal Doc», pour l’ensemble de son œuvre.
mamewoury@lequotidien.sn