Dans quelques jours, elle soufflera ses 18 bougies. Ndèye Fatou Fall, élève en classe de 1re S2, au Lycée El Hadj Omar Foutiyou Tall (ex-Faidherbe) de Saint-Louis (Sénégal), est une graine de star. Née le 5 juillet 1998, à Saint-Louis dans le village de Ngallèle, elle fait partie du cercle restreint des écrivains.
Passionnée de lecture, de poésie et de science, la jeune lycéenne s’est plongée dans l’écriture de son premier livre intitulé «Destin d’une vie» – Tome I, ainsi que dans la composition de poèmes. Le livre, un roman d’aventures de 92 pages, a été publié par la maison d’édition «Edilivre», en France, le 21 avril dernier.
Fille d’un Inspecteur et d’une sage-femme
C’est en 2013 que l’idée de narrer l’incroyable destin de Assy a effleuré l’esprit de Ndèye Fatou Fall. Et, à force d’y penser, elle se décide à partager cette fascinante histoire en écrivant cet ouvrage qui recèle une inventivité rare. Le livre se trouve actuellement en France.
«J’adorais les documentaires parce que Papa disait que ça renforce ma culture générale, et les livres d’enquête policière, car je voulais être aussi bien en français que ma mère», renseigne-t-elle.
Orpheline de père depuis 2008, à l’âge de 10 ans, Ndèye Fatou est issue d’une famille qui a un bon niveau d’éducation scolaire. Elle a grandi dans une famille moyenne composée de cinq (5) frères et sœurs. Son Papa, Mamadou Fall, était l’Inspecteur de la jeunesse de Saint-Louis. Atté Diop, sa mère, quant à elle, est une Sage-femme, une technicienne supérieure de santé. L’aînée de la famille est une ingénieure en informatique. Depuis le décès de son père, la jeune élève vit avec sa mère et ses frères et sœurs.
Une enfance sans histoire
Ndèye Fatou a fréquenté l’école primaire de Ngallèle II, puis le CEM (NDLR Collège d’enseignement moyen) de Bango-Ngallèle, avant d’intégrer le lycée. Dès son plus jeune âge, la jeune romancière a commencé à écrire des poèmes, dont son préféré «l’Afrique, ma fleur». Par la force des choses, l’histoire d’une jeune fille effleure son esprit une nuit. Il s’agit de celle de la jeune orpheline Assy, âgée de 14 ans et maltraitée par sa belle-mère, que la jeune écrivaine a relatée dans son livre. Ainsi, Ndèye Fatou a décidé de se lancer dans son aventure, sans en parler à personne. Mais, elle finira par se faire découvrir.
Un jour, sa sœur trouve le cahier où la jeune fille relatait son histoire, la lit et en parle à sa mère. On l’encourage à finir son récit, lui convainquant qu’elle tenait ainsi son premier roman. Mais, Ndèye Fatou n’y croyait pas du tout, car elle se disait que la réalisation de ce rêve était ‘’impossible’’. C’était en 2013. L’année suivante, elle termine son livre et sa sœur aînée fut la première personne à le corriger. Et après la dernière correction apportée par l’écrivain philosophe, Alpha Amadou Sy, la jeune écrivaine contacte la maison d’édition “Présence Africaine’’ pour publication, mais malheureusement, les dépôts de manuscrits étaient clôturés.
Finalement, son livre a été publié gratuitement par ‘’Edilivre’’, une maison d’édition qui se trouve en France. Et c’est en avril dernier qu’elle a reçu un email lui confirmant la publication. Elle craque de joie et téléphone aussitôt à ses amis pour leur annoncer la bonne nouvelle. Le plus beau jour de sa vie. «Faites vos projets en silence, la réussite se chargera du bruit», Ndèye Fatou croit fermement à cet adage.
Aujourd’hui, la jeune écrivaine incite ses camarades d’école et d’ailleurs à lire et même à écrire. Sans le savoir, elle a incité des élèves au sein de son Lycée à créer l’Association pour le soutien et la promotion de la littérature africaine juvénile (Asplaj).
Demandez-lui d’où elle tire son talent, elle vous rétorque qu’elle n’a pas de magie. Son seul secret, c’est la lecture. Sa principale motivation, c’est sa famille. Sa source d’imagination, c’est la société. Et son slogan, c’est : "Qui peut mieux inciter les jeunes à lire qu’un jeune qui écrit" ?
Fille d’un Inspecteur et d’une sage-femme
C’est en 2013 que l’idée de narrer l’incroyable destin de Assy a effleuré l’esprit de Ndèye Fatou Fall. Et, à force d’y penser, elle se décide à partager cette fascinante histoire en écrivant cet ouvrage qui recèle une inventivité rare. Le livre se trouve actuellement en France.
«J’adorais les documentaires parce que Papa disait que ça renforce ma culture générale, et les livres d’enquête policière, car je voulais être aussi bien en français que ma mère», renseigne-t-elle.
Orpheline de père depuis 2008, à l’âge de 10 ans, Ndèye Fatou est issue d’une famille qui a un bon niveau d’éducation scolaire. Elle a grandi dans une famille moyenne composée de cinq (5) frères et sœurs. Son Papa, Mamadou Fall, était l’Inspecteur de la jeunesse de Saint-Louis. Atté Diop, sa mère, quant à elle, est une Sage-femme, une technicienne supérieure de santé. L’aînée de la famille est une ingénieure en informatique. Depuis le décès de son père, la jeune élève vit avec sa mère et ses frères et sœurs.
Une enfance sans histoire
Ndèye Fatou a fréquenté l’école primaire de Ngallèle II, puis le CEM (NDLR Collège d’enseignement moyen) de Bango-Ngallèle, avant d’intégrer le lycée. Dès son plus jeune âge, la jeune romancière a commencé à écrire des poèmes, dont son préféré «l’Afrique, ma fleur». Par la force des choses, l’histoire d’une jeune fille effleure son esprit une nuit. Il s’agit de celle de la jeune orpheline Assy, âgée de 14 ans et maltraitée par sa belle-mère, que la jeune écrivaine a relatée dans son livre. Ainsi, Ndèye Fatou a décidé de se lancer dans son aventure, sans en parler à personne. Mais, elle finira par se faire découvrir.
Un jour, sa sœur trouve le cahier où la jeune fille relatait son histoire, la lit et en parle à sa mère. On l’encourage à finir son récit, lui convainquant qu’elle tenait ainsi son premier roman. Mais, Ndèye Fatou n’y croyait pas du tout, car elle se disait que la réalisation de ce rêve était ‘’impossible’’. C’était en 2013. L’année suivante, elle termine son livre et sa sœur aînée fut la première personne à le corriger. Et après la dernière correction apportée par l’écrivain philosophe, Alpha Amadou Sy, la jeune écrivaine contacte la maison d’édition “Présence Africaine’’ pour publication, mais malheureusement, les dépôts de manuscrits étaient clôturés.
Finalement, son livre a été publié gratuitement par ‘’Edilivre’’, une maison d’édition qui se trouve en France. Et c’est en avril dernier qu’elle a reçu un email lui confirmant la publication. Elle craque de joie et téléphone aussitôt à ses amis pour leur annoncer la bonne nouvelle. Le plus beau jour de sa vie. «Faites vos projets en silence, la réussite se chargera du bruit», Ndèye Fatou croit fermement à cet adage.
Aujourd’hui, la jeune écrivaine incite ses camarades d’école et d’ailleurs à lire et même à écrire. Sans le savoir, elle a incité des élèves au sein de son Lycée à créer l’Association pour le soutien et la promotion de la littérature africaine juvénile (Asplaj).
Demandez-lui d’où elle tire son talent, elle vous rétorque qu’elle n’a pas de magie. Son seul secret, c’est la lecture. Sa principale motivation, c’est sa famille. Sa source d’imagination, c’est la société. Et son slogan, c’est : "Qui peut mieux inciter les jeunes à lire qu’un jeune qui écrit" ?
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