Meissa Fall ou Fréquence Métal (FM), son nom d’artiste, se présente comme le ‘’guérisseur des vélos’’ qui sont à la base de son exposition en cours à la galerie de l’Institut français de Saint-Louis.
Se disant inspiré par le génie protecteur de Saint-Louis, Mame Coumba Bang, il sculpte des objets d'art à partir de la récupération de pièces de vélos, motocyclettes, motos Jakarta, etc. qui font l'objet de cette exposition sur le thème : ''man ak sama vélo ba faw'' (Avec mon vélojusqu'à la mort).
Entre Meissa et les vélos, c’est une histoire de famille et d’amour car, dit-il, ‘’dans notre famille, on se transmet le virus de père en fils et cela depuis mon grand-père qui les réparait’’.
''Mon père n’aimait pas que je sorte de la maison m'a finalement passé le virus des vélos'', souligne Fréquence Métal, son pseudonyme dans ce milieu en référence aussi aux fréquences des radios FM qui sont en activité 24 heures sur 24 comme lui.
‘’A force de les toucher, j’ai fini par les aimer et pour cela je ne peux les laisser mourir. Je les recycle et je leur donne une seconde vie’’, témoigne Meissa, dans un court film qui lui est consacré.
‘’Le vélo m’a tout donné. J’ai été élevé grâce à lui et aujourd’hui je vis à partir des revenus tirés du vélo’’, affirme Meissa qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de ''la petite reine'' dont il ne cessera jamais de chanter les mérites.
Meissa, la cinquantaine révolue, aime également les découvertes et espère réaliser son rêve de faire le tour du continent africain en vélo, à défaut de faire le tour du monde. ‘’Ainsi, mon âme reposera en paix’’, confie-t-il.
''La galerie reçoit beaucoup de visiteurs surtout des élèves organisés en groupes'', souligne Alioune Badara Kébé, médiateur de l’exposition ouverte le 10 janvier et qui se poursuit jusqu'au 2 février.
‘’L’objectif est surtout pédagogique et des fiches de questionnaires sont distribuées aux élèves qui vont répondre’’, argumente-t-il.
Il aborde également d'autres thèmes, dans ses œuvres, comme la sécurité en mer et la fidélité, en exploitant les 1.000 pièces qui peuvent être tirées d'un vélo.
APS
Se disant inspiré par le génie protecteur de Saint-Louis, Mame Coumba Bang, il sculpte des objets d'art à partir de la récupération de pièces de vélos, motocyclettes, motos Jakarta, etc. qui font l'objet de cette exposition sur le thème : ''man ak sama vélo ba faw'' (Avec mon vélojusqu'à la mort).
Entre Meissa et les vélos, c’est une histoire de famille et d’amour car, dit-il, ‘’dans notre famille, on se transmet le virus de père en fils et cela depuis mon grand-père qui les réparait’’.
''Mon père n’aimait pas que je sorte de la maison m'a finalement passé le virus des vélos'', souligne Fréquence Métal, son pseudonyme dans ce milieu en référence aussi aux fréquences des radios FM qui sont en activité 24 heures sur 24 comme lui.
‘’A force de les toucher, j’ai fini par les aimer et pour cela je ne peux les laisser mourir. Je les recycle et je leur donne une seconde vie’’, témoigne Meissa, dans un court film qui lui est consacré.
‘’Le vélo m’a tout donné. J’ai été élevé grâce à lui et aujourd’hui je vis à partir des revenus tirés du vélo’’, affirme Meissa qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de ''la petite reine'' dont il ne cessera jamais de chanter les mérites.
Meissa, la cinquantaine révolue, aime également les découvertes et espère réaliser son rêve de faire le tour du continent africain en vélo, à défaut de faire le tour du monde. ‘’Ainsi, mon âme reposera en paix’’, confie-t-il.
''La galerie reçoit beaucoup de visiteurs surtout des élèves organisés en groupes'', souligne Alioune Badara Kébé, médiateur de l’exposition ouverte le 10 janvier et qui se poursuit jusqu'au 2 février.
‘’L’objectif est surtout pédagogique et des fiches de questionnaires sont distribuées aux élèves qui vont répondre’’, argumente-t-il.
Il aborde également d'autres thèmes, dans ses œuvres, comme la sécurité en mer et la fidélité, en exploitant les 1.000 pièces qui peuvent être tirées d'un vélo.
APS