La photographe à la "chasse aux trésors du patrimoine" de Saint-Louis, initiée par ENTRE'VUES.
Plus qu’une anthropologue des monuments, la photographe tchèque Petra Hudcova est une interprète des murmures ésotériques du patrimoine.
Son histoire avec les édifices d’Afrique démarre par la découverte de la statue de la Renaissance. Les spéculations politico-religieuses qui s’alimentent autour de cette architecture imposante et puissante poussent davantage cette sociologue à étudier le rapport complexe entre la statue et son entourage humain. « J'étais curieuse de voir d'autres interventions absurdes dans l'espace public, et connaitre l'attitude des gens a l'égard de ces créations », explique Petra.
Mais un autre sentiment s’éveille au fil du temps. Celui-ci est nourri par « la façon dont les gens transgressent des limites imposées. Dans ce cas, je m'attendais à observer la façon dont les gens franchissent les frontières de tous les jours dans ces environnements remarquablement différents ».
« Mes deux préoccupations se sont rapidement entrelacées. Je n'ai pas trouvé beaucoup de statues ou de monuments publics en tant que tels, mais j'étais devenue fascinée par les bâtiments stratégiques avec une forme monumentale », dit-il dans un entretien accordé à Ndarinfo.com.
Son histoire avec les édifices d’Afrique démarre par la découverte de la statue de la Renaissance. Les spéculations politico-religieuses qui s’alimentent autour de cette architecture imposante et puissante poussent davantage cette sociologue à étudier le rapport complexe entre la statue et son entourage humain. « J'étais curieuse de voir d'autres interventions absurdes dans l'espace public, et connaitre l'attitude des gens a l'égard de ces créations », explique Petra.
Mais un autre sentiment s’éveille au fil du temps. Celui-ci est nourri par « la façon dont les gens transgressent des limites imposées. Dans ce cas, je m'attendais à observer la façon dont les gens franchissent les frontières de tous les jours dans ces environnements remarquablement différents ».
« Mes deux préoccupations se sont rapidement entrelacées. Je n'ai pas trouvé beaucoup de statues ou de monuments publics en tant que tels, mais j'étais devenue fascinée par les bâtiments stratégiques avec une forme monumentale », dit-il dans un entretien accordé à Ndarinfo.com.
Cette attirance pour ces types d’infrastructures, par un truchement passionnel, pousse l’artiste à atterrir à Saint-Louis du Sénégal, « capitale du bon gout et de l‘élégance ».
D’abord pour exposer au centre « Waaw » et puis aujourd’hui pour livrer ses travaux dans le cadre d’ENTRE’VUES. Dans ses archives, des œuvres inédites exposent la splendeur du bâtiment de la poste et sa vue panoramique, de la bibliothèque de l’Université Gaston Berger et du château d’eau de Darou.
Ces édifices, témoins de tant d’histoires, relatent à chaque angle de son appareil, des témoignages insolites d’un passé instructif, mais négligé. Mieux, leur sommet qu’elle côtoie, stimule en elle un fantasme sans limites, une sensation de plénitude, une parfaite catharsis.
« Je vois mon escalade comme une analogie pour la réalisation d'un certain type de liberté », reconnaît Petra.
Retrouvez Petra Hudcova et ses photographies sur le patrimoine de Saint-Louis, dans le parcours d’ENTRE’VUES, jusqu’au 11 novembre 2014.
NDARINFO.COM
D’abord pour exposer au centre « Waaw » et puis aujourd’hui pour livrer ses travaux dans le cadre d’ENTRE’VUES. Dans ses archives, des œuvres inédites exposent la splendeur du bâtiment de la poste et sa vue panoramique, de la bibliothèque de l’Université Gaston Berger et du château d’eau de Darou.
Ces édifices, témoins de tant d’histoires, relatent à chaque angle de son appareil, des témoignages insolites d’un passé instructif, mais négligé. Mieux, leur sommet qu’elle côtoie, stimule en elle un fantasme sans limites, une sensation de plénitude, une parfaite catharsis.
« Je vois mon escalade comme une analogie pour la réalisation d'un certain type de liberté », reconnaît Petra.
Retrouvez Petra Hudcova et ses photographies sur le patrimoine de Saint-Louis, dans le parcours d’ENTRE’VUES, jusqu’au 11 novembre 2014.
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