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"Ousmane Sonko est le modèle de dirigeant dont le Sénégal a besoin", dixit Par Moustapha LO

Mercredi 31 Octobre 2018

Quand Monsieur Souleymane Ndene NDIAYE a parlé de mettre les transhumants au poteau, de les fusiller, cela n’avait ému personne tant la probabilité que cela arrive était très faible. Il a fallu que ce Monsieur se dédise pour que sa déclaration retrouve un intérêt de la part de l’opinion et cette fois ci pour lui demander de se faire hara-kiri. J’ai même entendu une dame sur Whatssap demander à ses frères en noblesse de le tuer pour l’honneur de la famille.

 
Parfois il arrive qu’un indélicat se fasse fusiller du regard après une bourde, une action malencontreuse. « Fusiller du regard » rappelle simplement l’énormité de l’acte qui est reproché au concerné. Plus tard, il lui sera expliqué de vive voix sa faute, ce que les circonstances immédiates ne permettaient pas.

Bien sûr qu’on peut avoir des envies de cravache, de baton et même de peloton d exécution face a certaines dérives, certains reniements, certains dénis de justice, certaines traitrises. Voila le mot est lâché : les traitres aux poteaux ! Aux poteaux pour être exécutés ! Ceci est un slogan mobilisateur face à ceux qui ont trahi leur pays, leur famille, leur code de l’honneur, leur parole, leur serment. Le Sénégal est réellement un pays de paradoxe. Récemment, dans une édition du journal télévisé d’un organe de la place, on a vu Maitre El Hadji DIOUF dans tous ses états devant l’impossibilité de faire libérer son client Assane DIOUF, incarcéré pour injure publique depuis 06 mois.


  Dans cette même édition,  le ministre de la Justice est intervenu pour dire que la peine de mort est définitivement révolue au Sénégal. Faut-il rappeler que le débat sur ce sujet a été relancé dernièrement par l’assassinat de Mariama SONKO, ironie du sort, Responsable de Pastef à Keur Massar. Alors !
Si de simples injures peuvent vous valoir la prison même par déni de droit selon Maitre Diouf, nous pouvons parfaitement comprendre que des monstres  qui assassinent  dans des circonstances inacceptables, puissent être condamnés à mort et fusillés.

Ce même soir, sur une radio, nous avons entendu M. Mounir SY débattre sur la supposée appartenance  de Monsieur Ousmane SONKO au mouvement salafiste.  Ce qui  dans l’esprit de ses adversaires  est la preuve qu’il est un terroriste et par conséquent contre  notre particularisme de l’islam sénégalais, qu’est la division en tarikhas. Voila un raccourci simpliste.
 
 
Je voudrais profiter de cette contribution pour rappeler a Monsieur SY que justement le fait au Sénégal et même ailleurs dans le monde, de porter certains patronymes entraine plus de servitudes que d’avantages. Ainsi, chez nous, on peut citer sans être exhaustif les Sy, Mbacké, Niasse, Kounta, Diop, Ndiaye, Fall, Baal, Tall etc. Porter un étendard est une tache ardue qui demande beaucoup de Ngor.

Tous ceux qui n hésitent jamais a rappeler qu’ils sont des fils de sokhna, de marabouts, de famille devraient se rappeler qu’ils  ne doivent être comme leurs ancêtres fondateurs qu’au service exclusif de la nation, du pays. C’est seulement a cette condition que nous pourrons nous sénégalais d’accepter que certains d’entre eux, les moins intelligents, puissent se prendre pour des citoyens à part.

  Le président Léopold Sedar SENGHOR a expliqué dans un des tomes de la série Libertés que les communistes français avaient oublié d’expliquer à leurs camarades africains d’après guerre qu’ils n étaient pas contre Dieu,  mais simplement fâchés avec le clergé catholique qui a leurs yeux en s’alliant avec les capitalistes, contribuait a l’exploitation des masses populaires.

Toujours est-il que les partis communistes africains malgré la qualité des pères fondateurs ont tous été victime de la diabolisation qui se réduisait simplement à les traiter d’athées. Suprême abomination à l’époque.
Avec le recul on peut noter au Sénégal que malgré le naufrage de l’élite politique, les anciens communistes comme ont dit,  sont plus nombreux parmi ceux qui ont gardé un peu de Ngor.

Ramenée à la situation présente on peut dire, ce qui est a vérifier par les chercheurs sur les origines du salafisme, que certains jeunes sénégalais sont tentés par ces nouveaux mouvements justement par ce qu’ils ont été déçus par une certaine frange de la classe maraboutique. Assane Diouf est en prison pour avoir injurié je ne me rappelle plus qui. Quand tout le Sénégal debout faisait face pour changer la manière de faire de la politique dans notre pays, un notable a injurié tous les patriotes engagés dans cette bataille  en les traitant d’imbéciles. A cette époque personne n’est allé en prison. Aux sénégalais je voudrai demander une chose : quand ils auront fini de passer au crible la vie d’Ousmane SONKO sans rien trouver à lui reprocher,  ou pouvant leur permettre de lui  barrer la route.Quand la preuve sera faite par leurs soins,  que le garçon est irréprochable, je les invite à se rendre à l’évidence. Ousmane SONKO est le modèle de dirigeant dont le Sénégal a besoin.
 
Si l’homme providentiel n’existe plus, le leader hors  pair lui existe bel et bien.
Le président Senghor disait souvent que l’important était de pouvoir partir en toute quiétude :
 « Sa guinaw bandang ». Si je n’ai pas des arrières à assurer, ni de casseroles à trainer, des menaces liées à ma gestion ne peuvent me faire ni chaud, ni froid. Malheureusement au Sénégal certains commencent à avoir peur de leur ombre.
Quant à Ousmane, pour cette fois ci, le conseil que je peux lui donner, est celui-ci : Kouye Reub dou Seukheutt.

 Moustapha LO
 


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