Tout est Vanité dit l’Ecclésiaste. C’est la phrase qu’un ami m’a rappelé ce matin pour m’annoncer la disparition d’un autre ami commun. En l’espace d’une semaine environ, j’ai eu une seule bonne nouvelle sur trois mauvaises nouvelles. Depuis la semaine d’avant, tous les amis communs, dans leur discours, en me parlant de notre ami commun, évoquaient le silence obligé de notre ami Oumar. Bouleversé par toutes ces mauvaises nouvelles entre Dakar et Saint-Louis, je faisais la navette entre les deux régions. Et c’est ce matin qu’un ami encore me rencontre et m’informe qu’Oumar a entamé le voyage éternel. Je suis resté un bon moment sans pouvoir me retourner, frappé par l’émotion.
Atteint d’un mal qui liait sa langue, c’est par sms que je poursuivais mon dialogue avec Oumar. A un moment, je lui ai demandé le contact de son frère qui l’a assisté pendant tous ces moments jusqu’à son basculement vers ce silence sans fin. La vie de l’Homme comme celle d’une fleure se fane pour mourir !
Oumar était un ami que j’ai rencontré à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Il fait partie des hommes que je respecte le plus dans cette région car il m’a prouvé son humilité et m’a personnellement aidé et guidé en m’introduisant dans les milieux professionnels. Il m’a présenté à plusieurs jeunes porteurs de projets de Saint-Louis. Je l’appelais le train d’union des jeunes porteurs de projets de Saint-Louis. Il était notre trait d’union car c’est à travers lui que nous nous rencontrions. Il parlait de l’un à l’autre et ainsi, par des occasions inattendues, les rencontres étaient possibles.
Oumar avait un projet de pièces théâtrales, d’une série de téléfilms qui avaient été déjà écrits et qui attendaient juste une production, un tournage pour aller à la rencontre du grand public. Ce projet doit aboutir. Ne serait-ce qu’un seul film en son hommage. Il m’en parlait souvent et me voyant occupé par mes charges professionnelles, il différait toujours sa sollicitation d’une rencontre avec certains membres de son groupe jusqu’à ce jour ou j’apprends sa disparition !
Un adage que j’ai appris de la bouche des enfants qui chantonnaient un jour dans une manifestation religieuse disait ceci : « on dit que partir, c’est mourir un peu mais s’en aller pour servir Dieu, c’est pour toute la vie » !
Notre ami Oumar est parti pour un long voyage ! De ce silence obligé par la maladie, Oumar est parti pour un long voyage laissant tous ces hommes et ces femmes qui l’ont côtoyé et tant aimé! Mes condoléances les plus attristées à ta famille ! Que Dieu la console !
J’avoue qu’il y a des choses que je ne parviens pas à comprendre et je me demande si je dois les comprendre ; si en tant qu’humain, je peux les comprendre. Parmi ces questions sans solution selon l’Ecclésiaste, il y a celle de la mort.
Oumar, aujourd’hui que tu es parti, je prie que tu reposes en paix à coté de ton père comme je l’ai appris ce matin. Nous te portons dans nos cœurs et ton nom y restera gravé.
Que ce texte en ton honneur, une expression de douleurs tirée du plus profond de mon cœur, te parvienne !
Grand, repose en paix !
Nino
Atteint d’un mal qui liait sa langue, c’est par sms que je poursuivais mon dialogue avec Oumar. A un moment, je lui ai demandé le contact de son frère qui l’a assisté pendant tous ces moments jusqu’à son basculement vers ce silence sans fin. La vie de l’Homme comme celle d’une fleure se fane pour mourir !
Oumar était un ami que j’ai rencontré à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Il fait partie des hommes que je respecte le plus dans cette région car il m’a prouvé son humilité et m’a personnellement aidé et guidé en m’introduisant dans les milieux professionnels. Il m’a présenté à plusieurs jeunes porteurs de projets de Saint-Louis. Je l’appelais le train d’union des jeunes porteurs de projets de Saint-Louis. Il était notre trait d’union car c’est à travers lui que nous nous rencontrions. Il parlait de l’un à l’autre et ainsi, par des occasions inattendues, les rencontres étaient possibles.
Oumar avait un projet de pièces théâtrales, d’une série de téléfilms qui avaient été déjà écrits et qui attendaient juste une production, un tournage pour aller à la rencontre du grand public. Ce projet doit aboutir. Ne serait-ce qu’un seul film en son hommage. Il m’en parlait souvent et me voyant occupé par mes charges professionnelles, il différait toujours sa sollicitation d’une rencontre avec certains membres de son groupe jusqu’à ce jour ou j’apprends sa disparition !
Un adage que j’ai appris de la bouche des enfants qui chantonnaient un jour dans une manifestation religieuse disait ceci : « on dit que partir, c’est mourir un peu mais s’en aller pour servir Dieu, c’est pour toute la vie » !
Notre ami Oumar est parti pour un long voyage ! De ce silence obligé par la maladie, Oumar est parti pour un long voyage laissant tous ces hommes et ces femmes qui l’ont côtoyé et tant aimé! Mes condoléances les plus attristées à ta famille ! Que Dieu la console !
J’avoue qu’il y a des choses que je ne parviens pas à comprendre et je me demande si je dois les comprendre ; si en tant qu’humain, je peux les comprendre. Parmi ces questions sans solution selon l’Ecclésiaste, il y a celle de la mort.
Oumar, aujourd’hui que tu es parti, je prie que tu reposes en paix à coté de ton père comme je l’ai appris ce matin. Nous te portons dans nos cœurs et ton nom y restera gravé.
Que ce texte en ton honneur, une expression de douleurs tirée du plus profond de mon cœur, te parvienne !
Grand, repose en paix !
Nino