Dénonçant le véritable danger que représente à ses yeux le "démagogue" républicain Donald Trump, qui se pose en "sauveur auto-proclamé" du pays, le président des Etats-Unis a loué, sous des applaudissements à tout rompre, la solide expérience de son ancienne secrétaire d'Etat.
"Nous ne voulons pas d'un souverain"
"Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des Etats-Unis d'Amérique", a lancé le 44e président des Etats-Unis, qui quittera le pouvoir dans six mois, à 55 ans.
"L'Amérique est déjà grande, l'Amérique est déjà forte", a-t-il martelé dans une allusion au slogan du milliardaire populiste.
"Et je vous le promets, notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump (...) Nous ne voulons pas d'un souverain", a-t-il ajouté, régulièrement interrompu par les applaudissements des milliers de délégués réunis dans la salle du Wells Fargo Center pleine à craquer.
Une immense clameur s'est élevée, quand Hillary Clinton l'a rejoint sur scène en fin de discours. Les deux alliés se sont serrés dans les bras et ont joint leurs mains dans un geste d'unité.
Ce discours de 45 minutes, suivi en direct par des dizaines de millions d'Américains, avait une saveur particulière pour Barack Obama. Il faisait écho à celui prononcé, il y a 12 ans jour pour jours, à Boston, lors d'une convention qui allait le propulser sur le devant de la scène politique américaine.
Pas "un peuple fragile ou craintif"
Louant le courage de la première femme à "briser le plafond de verre" et à porter les couleurs d'un grand parti américain à l'élection présidentielle, le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis a rejeté l'idée selon laquelle l'Amérique serait "un peuple fragile ou craintif".
Désireux de marquer le contraste avec le discours sombre et anxiogène prononcé la semaine dernière à Cleveland par Donald Trump, il a offert une autre vision de son pays: "L'Amérique que je connais est pleine de courage, d'optimisme et d'ingéniosité".
Reconnaissant les critiques dont la candidate, souvent jugée par trop calculatrice, trop froide, voire trop opportuniste, il a appelé tous les démocrates à se mobiliser le 8 novembre, même "s'ils ne sont pas d'accord avec elle sur tout".
"Je sais qu'Hillary n'arrêtera pas tant que l'EI (groupe Etat islamique) ne sera pas détruit. Elle ira jusqu'au bout de la mission, et elle le fera sans recourir à la torture et sans interdire à des religions entières d'entrer sur notre territoire".
"Rien ne vous prépare véritablement aux exigences du Bureau ovale (...) Mais Hillary a été présente dans cette pièce, elle a pris part aux décisions", a-t-il encore dit, évoquant les quatre années d'Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine.
"Elle est prête pour le poste de commandante en chef", a-t-il conclu, à la veille du discours de l'ancienne Première dame qui acceptera formellement sa nomination comme candidate démocrate.
Trump, un "escroc haineux"
"Nous sommes tous conscients de ce que cela signifiera pour nos filles et nos petites-filles lorsque Hillary Clinton s'installera dans le Bureau ovale", avait affirmé peu avant, devant des délégués debout, le vice-président Joe Biden, qui avait un temps caressé l'idée de se présenter aux primaires démocrates.
La place des armes dans la société américaine a fait irruption dans la soirée lorsque, Christine Leinonen, mère de Christopher, tué avec 48 autres personnes dans un club gay d'Orlando, a livré un témoignage poignant qui a installé un silence de plomb dans l'immense salle omnisports de "Philly".
Avant Barack Obama, les intervenants avaient, un à un à la tribune, mis en garde, sur des tonalités différentes, contre l'élection du milliardaire populiste, "escroc haineux" selon chef de file des démocrates au Sénat Harry Reid.
"Au diable le cauchemar américain de Trump, nous croyons au rêve américain !" a lancé l'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley, candidat malheureux aux primaires.
L'actrice Sigourney Weaver a stigmatisé un candidat qui ignore "les faits et la science", refusant obstinément de reconnaître la réalité du changement climatique.
"Vous ne pouvez pas croire un seul mot qui sort de la bouche de Donald Trump"
Le sénateur Tim Kaine, candidat à la vice-présidence, a résumé les critiques en une formule ciselée: "Vous ne pouvez pas croire un seul mot qui sort de la bouche de Donald Trump. Notre pays est trop grand pour être confié à un beau parleur aux promesses creuses, un bulldozer adepte de l'auto-promotion".
Après son discours de jeudi, la candidate de 68 ans, qui touche au but après avoir essuyé une défaite lors des primaires il y a huit ans contre Barack Obama, retrouvera vendredi le rythme de la campagne à bord d'un autocar qui la mènera, avec son colistier, à Harrisburg, Pittsburgh, Youngstown et Columbus, dans les Etats de Pennsylvanie et de l'Ohio, cruciaux dans la course à la présidence.
7sur7.be
"Nous ne voulons pas d'un souverain"
"Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des Etats-Unis d'Amérique", a lancé le 44e président des Etats-Unis, qui quittera le pouvoir dans six mois, à 55 ans.
"L'Amérique est déjà grande, l'Amérique est déjà forte", a-t-il martelé dans une allusion au slogan du milliardaire populiste.
"Et je vous le promets, notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump (...) Nous ne voulons pas d'un souverain", a-t-il ajouté, régulièrement interrompu par les applaudissements des milliers de délégués réunis dans la salle du Wells Fargo Center pleine à craquer.
Une immense clameur s'est élevée, quand Hillary Clinton l'a rejoint sur scène en fin de discours. Les deux alliés se sont serrés dans les bras et ont joint leurs mains dans un geste d'unité.
Ce discours de 45 minutes, suivi en direct par des dizaines de millions d'Américains, avait une saveur particulière pour Barack Obama. Il faisait écho à celui prononcé, il y a 12 ans jour pour jours, à Boston, lors d'une convention qui allait le propulser sur le devant de la scène politique américaine.
Pas "un peuple fragile ou craintif"
Louant le courage de la première femme à "briser le plafond de verre" et à porter les couleurs d'un grand parti américain à l'élection présidentielle, le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis a rejeté l'idée selon laquelle l'Amérique serait "un peuple fragile ou craintif".
Désireux de marquer le contraste avec le discours sombre et anxiogène prononcé la semaine dernière à Cleveland par Donald Trump, il a offert une autre vision de son pays: "L'Amérique que je connais est pleine de courage, d'optimisme et d'ingéniosité".
Reconnaissant les critiques dont la candidate, souvent jugée par trop calculatrice, trop froide, voire trop opportuniste, il a appelé tous les démocrates à se mobiliser le 8 novembre, même "s'ils ne sont pas d'accord avec elle sur tout".
"Je sais qu'Hillary n'arrêtera pas tant que l'EI (groupe Etat islamique) ne sera pas détruit. Elle ira jusqu'au bout de la mission, et elle le fera sans recourir à la torture et sans interdire à des religions entières d'entrer sur notre territoire".
"Rien ne vous prépare véritablement aux exigences du Bureau ovale (...) Mais Hillary a été présente dans cette pièce, elle a pris part aux décisions", a-t-il encore dit, évoquant les quatre années d'Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine.
"Elle est prête pour le poste de commandante en chef", a-t-il conclu, à la veille du discours de l'ancienne Première dame qui acceptera formellement sa nomination comme candidate démocrate.
Trump, un "escroc haineux"
"Nous sommes tous conscients de ce que cela signifiera pour nos filles et nos petites-filles lorsque Hillary Clinton s'installera dans le Bureau ovale", avait affirmé peu avant, devant des délégués debout, le vice-président Joe Biden, qui avait un temps caressé l'idée de se présenter aux primaires démocrates.
La place des armes dans la société américaine a fait irruption dans la soirée lorsque, Christine Leinonen, mère de Christopher, tué avec 48 autres personnes dans un club gay d'Orlando, a livré un témoignage poignant qui a installé un silence de plomb dans l'immense salle omnisports de "Philly".
Avant Barack Obama, les intervenants avaient, un à un à la tribune, mis en garde, sur des tonalités différentes, contre l'élection du milliardaire populiste, "escroc haineux" selon chef de file des démocrates au Sénat Harry Reid.
"Au diable le cauchemar américain de Trump, nous croyons au rêve américain !" a lancé l'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley, candidat malheureux aux primaires.
L'actrice Sigourney Weaver a stigmatisé un candidat qui ignore "les faits et la science", refusant obstinément de reconnaître la réalité du changement climatique.
"Vous ne pouvez pas croire un seul mot qui sort de la bouche de Donald Trump"
Le sénateur Tim Kaine, candidat à la vice-présidence, a résumé les critiques en une formule ciselée: "Vous ne pouvez pas croire un seul mot qui sort de la bouche de Donald Trump. Notre pays est trop grand pour être confié à un beau parleur aux promesses creuses, un bulldozer adepte de l'auto-promotion".
Après son discours de jeudi, la candidate de 68 ans, qui touche au but après avoir essuyé une défaite lors des primaires il y a huit ans contre Barack Obama, retrouvera vendredi le rythme de la campagne à bord d'un autocar qui la mènera, avec son colistier, à Harrisburg, Pittsburgh, Youngstown et Columbus, dans les Etats de Pennsylvanie et de l'Ohio, cruciaux dans la course à la présidence.
7sur7.be