Au-delà de Saint-Louis et du Sénégal, tout artiste devrait s’émouvoir et réagir.
Moi ZOUMBA, tenant des arts de scène, j’appelle tous mes pairs à nous mobiliser pour dénoncer les abus de pouvoir de notre administration. Nos salles de spectacle sont obligées de fermer, alors que rien, absolument rien de vraiment sérieux ne vient le justifier. Pour fermer des salles et empêcher les spectacles, ils avaient commencé par évoquer une sorte de flou dans la légalité des autorisations délivrées. Puis ils ont argué du virus Ebola (comme si les artistes étaient des pestiférés), puis encore de prétendues menaces terroristes (comme si le flamenco ou le Racing Club étaient meilleures cibles que le grand marché). Maintenant nos autorités donnent le prochain referendum de 20 Mars comme raison nouvelle de leur zèle mal oriente.
A d’autres ! A Dakar ça joue, à Mbour ça joue, à Ziguinchor ça joue, et partout ailleurs, on chante et on danse, on rit et on vit.
Nous accusons directement le Préfet de St-Louis et toute son équipe de saboter sciemment tout le processus de revalorisation du secteur touristique et de programmer la mort lente du tourisme alors qu'il est question de promouvoir la destination Senegal.
A Saint-Louis du Sénégal précisément, cette ville d’art et de culture intégrale, d’un des plus grands festivals internationaux de musique du monde, la cite par excellence du métissage, de la poésie, de la grâce et de l’élégance, une bombe silencieuse se déchaine sous nos yeux.
Au nom de quoi nos administrateurs, du Gouverneur au Préfet, et par des arrêtés toujours remis à niveau, auraient-ils réellement ce pouvoir absolu de nous faire taire, de nous interdire le rythme et la cadence ? Savaient-ils avant d’y être affectes ce que constitue Saint-Louis en terme de patrimoine culturel, musical et artistique ? Quelle affreuse cécité de l’âme peut pousser à tant de pressions négatives sur une discipline aussi belle et aussi noble que la musique ?
Nous étions sur le mythique bateau le Bou el Mogdad à savourer la prestation en apéro-concert du groupe Rafa à 19 h, lorsque survint cette énième descente des forces de l’ordre interdisant tout concert.
Cela fait des mois que les artistes ne jouent pas et par conséquent ne mangent pas. Pourtant Saint-Louis vient de remporter le grand prix théâtre de la semaine nationale de la jeunesse, et 2 prix inédits en musique et en danse lors du dernier festival national des arts et de la culture. C’est à se demander comment nous réussissons ces exploits dans cette ambiance. Déjà, nous n’avions pas de lieu de répétition, voilà que nous n’avons plus de lieu de production-représentation.
C’est donc l’Etat Hors-la-loi, au nom de la loi.
TROP C’EST TROP NOUS RESISTERONS
Moi ZOUMBA, tenant des arts de scène, j’appelle tous mes pairs à nous mobiliser pour dénoncer les abus de pouvoir de notre administration. Nos salles de spectacle sont obligées de fermer, alors que rien, absolument rien de vraiment sérieux ne vient le justifier. Pour fermer des salles et empêcher les spectacles, ils avaient commencé par évoquer une sorte de flou dans la légalité des autorisations délivrées. Puis ils ont argué du virus Ebola (comme si les artistes étaient des pestiférés), puis encore de prétendues menaces terroristes (comme si le flamenco ou le Racing Club étaient meilleures cibles que le grand marché). Maintenant nos autorités donnent le prochain referendum de 20 Mars comme raison nouvelle de leur zèle mal oriente.
A d’autres ! A Dakar ça joue, à Mbour ça joue, à Ziguinchor ça joue, et partout ailleurs, on chante et on danse, on rit et on vit.
Nous accusons directement le Préfet de St-Louis et toute son équipe de saboter sciemment tout le processus de revalorisation du secteur touristique et de programmer la mort lente du tourisme alors qu'il est question de promouvoir la destination Senegal.
A Saint-Louis du Sénégal précisément, cette ville d’art et de culture intégrale, d’un des plus grands festivals internationaux de musique du monde, la cite par excellence du métissage, de la poésie, de la grâce et de l’élégance, une bombe silencieuse se déchaine sous nos yeux.
Au nom de quoi nos administrateurs, du Gouverneur au Préfet, et par des arrêtés toujours remis à niveau, auraient-ils réellement ce pouvoir absolu de nous faire taire, de nous interdire le rythme et la cadence ? Savaient-ils avant d’y être affectes ce que constitue Saint-Louis en terme de patrimoine culturel, musical et artistique ? Quelle affreuse cécité de l’âme peut pousser à tant de pressions négatives sur une discipline aussi belle et aussi noble que la musique ?
Nous étions sur le mythique bateau le Bou el Mogdad à savourer la prestation en apéro-concert du groupe Rafa à 19 h, lorsque survint cette énième descente des forces de l’ordre interdisant tout concert.
Cela fait des mois que les artistes ne jouent pas et par conséquent ne mangent pas. Pourtant Saint-Louis vient de remporter le grand prix théâtre de la semaine nationale de la jeunesse, et 2 prix inédits en musique et en danse lors du dernier festival national des arts et de la culture. C’est à se demander comment nous réussissons ces exploits dans cette ambiance. Déjà, nous n’avions pas de lieu de répétition, voilà que nous n’avons plus de lieu de production-représentation.
C’est donc l’Etat Hors-la-loi, au nom de la loi.
TROP C’EST TROP NOUS RESISTERONS