Le ministre des Pêches et de l’Economie mauritanien, Nani Ould Chrougha, a indiqué que son pays contribue à la sécurité alimentaire de Saint-Louis du Sénégal et que le gouvernement et le peuple mauritaniens accordent une grande importance au devoir de voisinage.
S’exprimant lors d’un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, Ould Chrougha a rappelé que la Mauritanie avait accordé aux pêcheurs sénégalais, au cours des dernières années, un droit de capture de 50.000 tonnes de poissons par an à travers un protocole signé entre les deux pays.
Les Sénégalais ne versent en contrepartie que de 10 à 15 euros par tonne alors que les Européens paient à la Mauritanie 123 euros par tonne, selon la convention de pêche liant les deux parties, a-t-il souligné.
Nani Ould Chrougha a ajouté que Nouakchott et Dakar avaient convenu que les captures se fassent de manière durable n’affectant pas la richesse halieutique, signalant que les pêcheurs sénégalais ne débarquent pas leurs cargaisons sur le sol mauritanien.
Cela est contraire à la loi et va à l’encontre de l’objectif de la Mauritanie de protéger sa richesse, a expliqué le ministre qui a assuré que son pays est disposé à accepter toute méthodologie permettant de contrôler les espèces capturées sur les plans de la quantité et de la qualité.
Il a par ailleurs rappelé que son département avait fermé la mer devant la pêche du poulpe en 2014 pour des raisons purement commerciales et n’ayant rien à voir avec les repos biologiques.
Cette mesure était justifiée par la faible capacité de stockage au niveau des ports de pêche qui ne dépassait guère 20.000 tonnes, pour des captures de 30.000 tonnes pour le seul poulpe, a-t-il précisé, ajoutant que cette capacité a atteint aujourd’hui 60.000 tonnes mais qu’elle demeure en deçà des besoins.
S’exprimant lors d’un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, Ould Chrougha a rappelé que la Mauritanie avait accordé aux pêcheurs sénégalais, au cours des dernières années, un droit de capture de 50.000 tonnes de poissons par an à travers un protocole signé entre les deux pays.
Les Sénégalais ne versent en contrepartie que de 10 à 15 euros par tonne alors que les Européens paient à la Mauritanie 123 euros par tonne, selon la convention de pêche liant les deux parties, a-t-il souligné.
Nani Ould Chrougha a ajouté que Nouakchott et Dakar avaient convenu que les captures se fassent de manière durable n’affectant pas la richesse halieutique, signalant que les pêcheurs sénégalais ne débarquent pas leurs cargaisons sur le sol mauritanien.
Cela est contraire à la loi et va à l’encontre de l’objectif de la Mauritanie de protéger sa richesse, a expliqué le ministre qui a assuré que son pays est disposé à accepter toute méthodologie permettant de contrôler les espèces capturées sur les plans de la quantité et de la qualité.
Il a par ailleurs rappelé que son département avait fermé la mer devant la pêche du poulpe en 2014 pour des raisons purement commerciales et n’ayant rien à voir avec les repos biologiques.
Cette mesure était justifiée par la faible capacité de stockage au niveau des ports de pêche qui ne dépassait guère 20.000 tonnes, pour des captures de 30.000 tonnes pour le seul poulpe, a-t-il précisé, ajoutant que cette capacité a atteint aujourd’hui 60.000 tonnes mais qu’elle demeure en deçà des besoins.
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