«L'eau de la mer est-elle polluée ou contaminée? ». C’est la question que se pose le Collectif pour la défense des intérêts de Gandiol (Codig) qui interpelle les plus hautes autorités suite à la récente publication à travers nos colonnes.
«Après la première vidéo du 1er mai 2022 aux réactions vaines, une autre plus désastreuse de ce 4 mai 2022 (ndlr, voir photo) vient témoigner de la plus grande et la plus grave mortalité de la faune que Gandiol et sa côte n'aient jamais connu. La situation est plus que dramatique comme en attestent les images de poissons à l'agonie, la bouche hors de l'eau pour tenter d'aspirer de l'air tandis que leurs congénères morts s'entassent par milliers sur le sable », a informé le Codig qui a joint une vidéo à sa déclaration.
«Alors, même si la véritable cause n'est pas encore déterminée, s'invite cette unique question dans les débats : l'eau de la mer est-elle polluée ou contaminée? Attendant une réponse qui sera dans l'ordre du «oui » ou du «non », le jugement de la population locale s'oriente résolument vers l'affirmative. Car les premières indications semblent montrer qu'il y a une corrélation évidente entre la mort de ces poissons et la qualité de l'eau (due peut-être à l'exploration ou à l'exploitation du pétrole et du gaz ?). C'est pourquoi au-delà de la crainte des marins-pêcheurs de la région de Saint-Louis pour le fruit de leur pêche mais également pour leur santé, s'ajoute par ricochet l'inquiétude relative aux impacts sur l'environnement », poursuit le Collectif pour la défense des intérêts de Gandiol qui lance un appel solennel «à toutes les personnes soucieuses d'un développement durable, de la préservation de nos ressources halieutiques et de la protection de l'environnement à s'investir davantage face à cette phénomène tragique qui risque d'impacter négativement sur le vécu des Sénégalais du fait de la place qu'occupe les pêcheurs Saint-Louisiens dans l'approvisionnement du marché intérieur en poissons ».
Selon le Codig, «l'Etat du Sénégal doit, à travers les ministères concernés, déployer le plus rapidement possible des spécialistes en vue de situer les véritables causes ».
«Après la première vidéo du 1er mai 2022 aux réactions vaines, une autre plus désastreuse de ce 4 mai 2022 (ndlr, voir photo) vient témoigner de la plus grande et la plus grave mortalité de la faune que Gandiol et sa côte n'aient jamais connu. La situation est plus que dramatique comme en attestent les images de poissons à l'agonie, la bouche hors de l'eau pour tenter d'aspirer de l'air tandis que leurs congénères morts s'entassent par milliers sur le sable », a informé le Codig qui a joint une vidéo à sa déclaration.
«Alors, même si la véritable cause n'est pas encore déterminée, s'invite cette unique question dans les débats : l'eau de la mer est-elle polluée ou contaminée? Attendant une réponse qui sera dans l'ordre du «oui » ou du «non », le jugement de la population locale s'oriente résolument vers l'affirmative. Car les premières indications semblent montrer qu'il y a une corrélation évidente entre la mort de ces poissons et la qualité de l'eau (due peut-être à l'exploration ou à l'exploitation du pétrole et du gaz ?). C'est pourquoi au-delà de la crainte des marins-pêcheurs de la région de Saint-Louis pour le fruit de leur pêche mais également pour leur santé, s'ajoute par ricochet l'inquiétude relative aux impacts sur l'environnement », poursuit le Collectif pour la défense des intérêts de Gandiol qui lance un appel solennel «à toutes les personnes soucieuses d'un développement durable, de la préservation de nos ressources halieutiques et de la protection de l'environnement à s'investir davantage face à cette phénomène tragique qui risque d'impacter négativement sur le vécu des Sénégalais du fait de la place qu'occupe les pêcheurs Saint-Louisiens dans l'approvisionnement du marché intérieur en poissons ».
Selon le Codig, «l'Etat du Sénégal doit, à travers les ministères concernés, déployer le plus rapidement possible des spécialistes en vue de situer les véritables causes ».