Jean-Vincent BRISA mérite un Molière en or massif. Dans « Molière et moi », un one man show dont il est l’auteur et l’interprète, il joue mille et un personnages de la planète Molière. Le comédien français et le dramaturge fétiche de la langue française devisent sur scène et recomposent passé et présent. Molière, de ses débuts au Théâtre du Jeu de Paume à sa mort, Molière en paillettes au sommet de sa carrière jusqu’au Malade Imaginaire, la pièce qui accompagne sa décadence, quand le chouchou de Louis XIV tombe dans la disgrâce, rejeté par les siens, miné à tout jamais par le mal qui l’emportera.
Molière ressuscité, calé dans un fauteuil, la perruque au vent, bouscule les canons, recadre les préjugés et les jugements sur sa vie et son œuvre. En compagnie de son double, un interlocuteur imaginaire, le comédien -conteur accueille sur scène toute la sympathique galerie des imposteurs, flatteurs et vaniteux que les comédies de Molière ont immortalisés et nous retrouvons de vieilles connaissances, Sganarelle, Harpagon, Tartuffe, et autres précieux ridicules de la galaxie Molière, dans un spectacle qui nous « fait revisiter nos classiques, de façon élégante, sans lourdeur ni pédanterie ».
C’est qu’en plus de connaître son époque, ses rapports avec les femmes, sa relation avec le Roi, Jean-Vincent maîtrise parfaitement la langue de Molière et les habits et les manières de son maître lui vont à ravir. Avec le public, Jean-Vincent BRISA s’envole pour un voyage truculent dans l’univers du grand homme jusqu’au bout du dernier acte d’un destin hors du commun.
« Qui est Jean-Vincent Brisa? », « Pourquoi Molière est-il devenu son modèle ? » Le comédien a dû se prêter, après la représentation, aux questions du jeune public de l’Institut composé d’élèves et de journalistes en herbe venus de l’école française de Richard-Toll, du lycée Ameth Fall et du Prytanée Militaire.
Charles Camara
Molière ressuscité, calé dans un fauteuil, la perruque au vent, bouscule les canons, recadre les préjugés et les jugements sur sa vie et son œuvre. En compagnie de son double, un interlocuteur imaginaire, le comédien -conteur accueille sur scène toute la sympathique galerie des imposteurs, flatteurs et vaniteux que les comédies de Molière ont immortalisés et nous retrouvons de vieilles connaissances, Sganarelle, Harpagon, Tartuffe, et autres précieux ridicules de la galaxie Molière, dans un spectacle qui nous « fait revisiter nos classiques, de façon élégante, sans lourdeur ni pédanterie ».
C’est qu’en plus de connaître son époque, ses rapports avec les femmes, sa relation avec le Roi, Jean-Vincent maîtrise parfaitement la langue de Molière et les habits et les manières de son maître lui vont à ravir. Avec le public, Jean-Vincent BRISA s’envole pour un voyage truculent dans l’univers du grand homme jusqu’au bout du dernier acte d’un destin hors du commun.
« Qui est Jean-Vincent Brisa? », « Pourquoi Molière est-il devenu son modèle ? » Le comédien a dû se prêter, après la représentation, aux questions du jeune public de l’Institut composé d’élèves et de journalistes en herbe venus de l’école française de Richard-Toll, du lycée Ameth Fall et du Prytanée Militaire.
Charles Camara