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Mo Yang Prix Nobel de littérature 2012, les impressions de l'écrivain Louis Camara

Vendredi 12 Octobre 2012

Louis Camara, Grand prix du chef de l'Etat pour les lettres revient avec nous sur le Nobel de littérature décerné hier à l'écrivain chinois MoYang.
Bonne lecture


Mo Yang Prix Nobel de littérature 2012, les impressions de l'écrivain Louis Camara
" J'ai été agréablementr surpris que ce soit un écrivain chinois qui ait été plébiscité. Le chinois est une grande langue littéraire et depuis toujours, et c'est heureux que le jury du Prix Nobel ait choisi à travers la personne de Mo Yang d'honorer également l'une des plus anciennes cultures du monde. C'est aussi une première pour la Chine car l'écrivain Gao Xinjang, lauréat en 2000 était certes chinois mais il vivait en exil et n'avait plus la nationalité chinoise, ce qui n'est pas le cas du lauréat de cette année, Mo Yang.
Donné comme outsider par les bookmakers Mo Yang auteur d'une vingtaine de romans a tout de même fini par l'emporter face à des écrivains aussi prestigieux que le japonais Haruki Mukarami ou encore l'américain Philipe Roth qui était donné favori. Nul doute que le Prix Nobel va permettre à l'oeuvre de l'écrivain chinois d'être traduite dans d'autres langues et davantage connu au plan international.
Créé à la fin du XIX siècle le Prix Nobel de littérature a acquis une dimension véritablement universelle et a depuis ses débuts couronné de grands écrivains de tous les continents. L'Afrique a eut son premier lauréat en 1988 en la personne de l'écrivain nigérian Wolé Soyinka. Aujourd'hui elle en compte cinq parmi lesquels trois sud-africains et un egyptien, ce qui est déjà fort honorable pour un continent tardivement entré dans la "danse littéraire". Certes le Prix Nobel de littérature a jusqu'ici consacré presque exclusivement des auteurs écrivant dans ce qu'il est convenu d'appeler les grandes langues de communication internationale mais rien ne s'oppose à ce que les "petites langues" se distinguent et également si elles produisent des chef-d'oeuvres littéraires comme se fut le cas par exemple de l'écrivain Haldor Laxness, lauréat en 1955 dont l'oeuvre entière est écrite en islandais (langue parlée par moins de cinq cent mille personnes) alors pourquoi pas un Nobel de littérature dans une langue africaine dans un proche avenir?"
 


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