Le Comité national de rassemblement et du développement vient de prendre de nouvelles décisions. Les anciens ministres, gouverneurs, préfets et sous-préfets sont respectivement remplacés par les secrétaires généraux, les commandants de région, et les commandants d’unité. Quant au couvre-feu, il passe désormais de 22 heures à 20 heures.
Autre décision, tous les anciens ministres sont conviés demain à une rencontre au palais.
A partir de ce jour, les Secrétaires généraux de tous les départements ministériels assureront la continuité des charges courantes. Les gouverneurs de régions sont remplacés par les commandants de région. Les sous-préfets et les préfets par les commandants d’unités de leurs localités.
Les ministres sortants et les anciens présidents des institutions sont conviés à une rencontre demain à 11 heures au Palais du peuple.
Tout refus de se présenter sera considéré comme une rébellion contre le CRND.
Le CNRD appelle les fonctionnaires à reprendre le travail dès ce lundi
Toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité des paisibles citoyens ainsi que de leurs biens. Il est demandé à toutes les unités de l’intérieur de garder la sérénité et d’éviter les mouvements vers Conakry.
Les détachements de la gendarmerie routière et de la police doivent veiller au respect de ces mesures.
Par ailleurs, le couvre-feu est instauré à partir de 20 heures sur toute l’étendue du territoire national et ce jusqu’à nouvel ordre.
En informations complémentaires, nous voulons rassurer la communauté nationale et internationale que l’intégrité physique et morale de l’ancien président n’est pas engagée.
Nous avons pris toutes les mesures pour qu’il ait accès à des soins de santé et qu’il soit également en contact avec ses médecins. Tout se passera bien. Le moment venu, on fera des communiqués.
Conakry le 5 septembre 2021
Le président du CNRD, le colonel Mamady Doumbouya
La junte invite les responsables de la société civile et des partis politiques à une rencontre
Petit à petit, la page Alpha Condé est en train d’être tournée. Dans un autre communiqué publié ce soir, les putschistes guinéens continuent de justifier leur coup d’état contre le régime d’Alpha Condé. Selon eux, l’acte qu’ils ont posé aujourd’hui est “une action inaugurale permettant de créer les conditions d’un Etat de droit”. Communiqué
Chers compatriotes,
Le geste que nous posons aujourd’hui n’est pas un coup d’état mais une action inaugurale permettant de créer les conditions d’un État. Plus précisément un État de droit. Car l’histoire politique de notre pays, marquée par des violences, des injustices et inégalités prouve qu’en Guinée la volonté du plus fort a toujours supplanté le droit. Depuis l’accession à l’indépendance, l’esprit autoritaire a triomphé sur l’esprit du juste et du raisonnable. Et c’est d’ailleurs parce que nous jugeons cette situation profondément anormale et injustifiable que nous avons décidé d’agir, de poser un geste autour duquel nous voulons mobiliser toutes les bonnes consciences afin de sortir notre pays de la malédiction politique.
Chers compatriotes,
Notre action n’a rien d’un coup d’État. Il traduit seulement l’aspiration légitime des personnes à vouloir vivre dans un environnement où les besoins humains de base peuvent être satisfaits. Où il est possible à chacun, sans crainte, de jouir de la vie, d’étudier, de se soigner, de travailler humblement sans être soumis aux contraintes des réseaux informels. Où enfin le pouvoir est responsable de sa population.
Nous voulons ainsi réconcilier la politique et l’humain. Notre geste donc n’est rien d’autre que l’expression de notre désir de dignité que certainement vous partagez avec nous. Or, c’est parce que le respect de notre dignité est bafoué depuis 1958 par une minorité qui confisque le pouvoir et ses avantages économiques que nous avons pris l’initiative, convoqués par le sens du devoir, de créer les conditions d’un nouveau départ politique et social. L’action que nous accomplissons aujourd’hui se veut par ce fait même un premier pas. Un moment inaugural.
Chers compatriotes !
Autre décision, tous les anciens ministres sont conviés demain à une rencontre au palais.
A partir de ce jour, les Secrétaires généraux de tous les départements ministériels assureront la continuité des charges courantes. Les gouverneurs de régions sont remplacés par les commandants de région. Les sous-préfets et les préfets par les commandants d’unités de leurs localités.
Les ministres sortants et les anciens présidents des institutions sont conviés à une rencontre demain à 11 heures au Palais du peuple.
Tout refus de se présenter sera considéré comme une rébellion contre le CRND.
Le CNRD appelle les fonctionnaires à reprendre le travail dès ce lundi
Toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité des paisibles citoyens ainsi que de leurs biens. Il est demandé à toutes les unités de l’intérieur de garder la sérénité et d’éviter les mouvements vers Conakry.
Les détachements de la gendarmerie routière et de la police doivent veiller au respect de ces mesures.
Par ailleurs, le couvre-feu est instauré à partir de 20 heures sur toute l’étendue du territoire national et ce jusqu’à nouvel ordre.
En informations complémentaires, nous voulons rassurer la communauté nationale et internationale que l’intégrité physique et morale de l’ancien président n’est pas engagée.
Nous avons pris toutes les mesures pour qu’il ait accès à des soins de santé et qu’il soit également en contact avec ses médecins. Tout se passera bien. Le moment venu, on fera des communiqués.
Conakry le 5 septembre 2021
Le président du CNRD, le colonel Mamady Doumbouya
La junte invite les responsables de la société civile et des partis politiques à une rencontre
Petit à petit, la page Alpha Condé est en train d’être tournée. Dans un autre communiqué publié ce soir, les putschistes guinéens continuent de justifier leur coup d’état contre le régime d’Alpha Condé. Selon eux, l’acte qu’ils ont posé aujourd’hui est “une action inaugurale permettant de créer les conditions d’un Etat de droit”. Communiqué
Chers compatriotes,
Le geste que nous posons aujourd’hui n’est pas un coup d’état mais une action inaugurale permettant de créer les conditions d’un État. Plus précisément un État de droit. Car l’histoire politique de notre pays, marquée par des violences, des injustices et inégalités prouve qu’en Guinée la volonté du plus fort a toujours supplanté le droit. Depuis l’accession à l’indépendance, l’esprit autoritaire a triomphé sur l’esprit du juste et du raisonnable. Et c’est d’ailleurs parce que nous jugeons cette situation profondément anormale et injustifiable que nous avons décidé d’agir, de poser un geste autour duquel nous voulons mobiliser toutes les bonnes consciences afin de sortir notre pays de la malédiction politique.
Chers compatriotes,
Notre action n’a rien d’un coup d’État. Il traduit seulement l’aspiration légitime des personnes à vouloir vivre dans un environnement où les besoins humains de base peuvent être satisfaits. Où il est possible à chacun, sans crainte, de jouir de la vie, d’étudier, de se soigner, de travailler humblement sans être soumis aux contraintes des réseaux informels. Où enfin le pouvoir est responsable de sa population.
Nous voulons ainsi réconcilier la politique et l’humain. Notre geste donc n’est rien d’autre que l’expression de notre désir de dignité que certainement vous partagez avec nous. Or, c’est parce que le respect de notre dignité est bafoué depuis 1958 par une minorité qui confisque le pouvoir et ses avantages économiques que nous avons pris l’initiative, convoqués par le sens du devoir, de créer les conditions d’un nouveau départ politique et social. L’action que nous accomplissons aujourd’hui se veut par ce fait même un premier pas. Un moment inaugural.
Chers compatriotes !