L’Ecole nationale des arts (Ena) décentralise son offre publique de formation. L’ambition de la direction de l’établissement est de faire du projet, « L’Ena au cœur des régions », un programme de formation. L’objectif principal est de favoriser le développement de la créativité et de la maîtrise technique chez tous les participants. « Ce projet de formation dans les régions devrait contribuer à répandre l’expertise de cet établissement au niveau national, nous expliquait Mamadou Dioum, le directeur de l’Ena, lors d’un entretien.
L’école des arts souhaite, avec cette stratégie, développer l’idée d’une décentralisation de ses activités, répondre à la forte demande de formation au niveau des autres régions du pays et contribuer ainsi à l’aménagement culturel du Sénégal ». La direction de l’établissement part du constat qu’il y a près de 80% de candidats provenant des autres régions et 20% de Dakar, lors des concours d’entrée à l’Ena. Selon le directeur, ce projet traduit la volonté de cette école de diversifier et de décentraliser l’offre publique de formation. Parmi les objectifs visés, outre l’aménagement culturel et l’apport d’une expertise par les formateurs de l’Ena, ce projet doit favoriser l’éclosion des talents dans les métiers de la culture et amener les collectivités locales à jeter les bases d’écoles régionales des arts. Ce projet date de 2004, avance M. Dioum, ce n’est qu’en 2011, avec l’appui de la Fondation d’entreprise Sonatel, qu’il s’est concrétisé. « Ena au cœur des régions » a démarré le 29 mai 2012 dans la région de Fatick. Suite à un appel à candidature, 30 artistes ont été retenus pour travailler essentiellement sur le module « Forme et composition ». « Avec une démarche à la fois participative et inclusive, l’Ena reste à l’écoute des acteurs culturels des régions qui spécifient, dès le départ, leurs besoins et attentes en formation », assure Mamadou Dioum.
Un aspect important des services attendus du projet est l’intégration de tous les apprenants dans leur environnement socioculturel. Ici, il est question de les rendre plus sensibles à leur milieu. Après Fatick, ce sera autour de la région de Saint-Louis d’accueillir « Ena dans les régions », ensuite de Tambacounda. Dans la pratique, l’Ena offre son expertise sous forme de séminaires-ateliers suivis de débats. Les expressions artistiques explorées sont : arts plastiques (peinture, batik, sérigraphie, gravure, modelage, céramique et mosaïque), ateliers en musique (écriture musicale, solfège, harmonie, musique assistée par ordinateur et master class), ateliers en art dramatique (jeu de l’acteur et mise en scène) et en danse traditionnelle et moderne.
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L’école des arts souhaite, avec cette stratégie, développer l’idée d’une décentralisation de ses activités, répondre à la forte demande de formation au niveau des autres régions du pays et contribuer ainsi à l’aménagement culturel du Sénégal ». La direction de l’établissement part du constat qu’il y a près de 80% de candidats provenant des autres régions et 20% de Dakar, lors des concours d’entrée à l’Ena. Selon le directeur, ce projet traduit la volonté de cette école de diversifier et de décentraliser l’offre publique de formation. Parmi les objectifs visés, outre l’aménagement culturel et l’apport d’une expertise par les formateurs de l’Ena, ce projet doit favoriser l’éclosion des talents dans les métiers de la culture et amener les collectivités locales à jeter les bases d’écoles régionales des arts. Ce projet date de 2004, avance M. Dioum, ce n’est qu’en 2011, avec l’appui de la Fondation d’entreprise Sonatel, qu’il s’est concrétisé. « Ena au cœur des régions » a démarré le 29 mai 2012 dans la région de Fatick. Suite à un appel à candidature, 30 artistes ont été retenus pour travailler essentiellement sur le module « Forme et composition ». « Avec une démarche à la fois participative et inclusive, l’Ena reste à l’écoute des acteurs culturels des régions qui spécifient, dès le départ, leurs besoins et attentes en formation », assure Mamadou Dioum.
Un aspect important des services attendus du projet est l’intégration de tous les apprenants dans leur environnement socioculturel. Ici, il est question de les rendre plus sensibles à leur milieu. Après Fatick, ce sera autour de la région de Saint-Louis d’accueillir « Ena dans les régions », ensuite de Tambacounda. Dans la pratique, l’Ena offre son expertise sous forme de séminaires-ateliers suivis de débats. Les expressions artistiques explorées sont : arts plastiques (peinture, batik, sérigraphie, gravure, modelage, céramique et mosaïque), ateliers en musique (écriture musicale, solfège, harmonie, musique assistée par ordinateur et master class), ateliers en art dramatique (jeu de l’acteur et mise en scène) et en danse traditionnelle et moderne.
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