L’assemblée nationale de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées qui s’est tenue le 3 novembre dernier, sans les supervisions du CNOSS et du Ministère des Sports devrait être considérée comme nulle et de nul effet.
Et pour cause ! Mbaye Boye et Cie qui ont fait face à la presse hier, mardi 20 novembre 2012, ont relevé les failles du système de El Hadji Moussa Dia qu’il accuse de tous les péchés d’Israël.
D’abord, c’est au niveau des présidents de Ligues qui ont pris part à l’Assemblée générale ordinaire. Selon les camarades de Mbaye Boye, «le quorum était loin d’être atteint. Sur les 11 ligues, seules cinq étaient présentes. Les Ligues de Matam, Kolda, Saint-Louis, Fatick et Kaolack n’y étaient pas». Pis ajoutent-ils, «aucune Ligue n’avait été renouvelée pour l’année 2011-2012».
Mais le «plus gros scandale» selon Mbaye Boye et sa bande, c’est au niveau de la confection des rapports d’activités, technique et financier.
«Ils ont présenté un rapport de 2009-2010 et 2010-2011. Or, relèvent les détracteurs de El Hadji Moussa Dia, on ne peut parler d’un rapport de 2009 sans y mettre des activités qui se sont déroulées en 2008».
Ce qui leur fait dire que «c’est un manque de respect à l’encontre du ministère des Sports, du Cnoss mais aussi des délégués des clubs présents à l’assemblée générale».
Poursuivant leur réquisitoire, ils soulignent des substitutions des noms et leurs remplacements par d’autres qui assurent des fonctions pour lesquelles, ils n’étaient censés gérer au moment indiqué dans le rapport technique. «Il fallait remplir le document pour présenter quelque chose», déplorent-ils.
Au niveau du rapport financier, Mbaye Boye et Cie disent avoir relevé plusieurs failles et paradoxes. Ils citent l’absence des recettes obtenues du sponsoring dans le rapport financier. La non-inscription des soutiens de certaines personnes, mais aussi des institutions comme le CNOSS et le département des Sports, dans les rubriques.
L’autre «nébuleuse» du rapport financier, confient-ils, c’est la dette que l’instance fédérale de judo dit devoir à un hôtel de la place. Alors que, confient-ils, «lors des championnats d’Afrique, tous les pays ont payé pour leur hébergement et leur prise en charge. Quant aux VIP, ils étaient logés au Méridien par l’Etat du Sénégal».
Last but not the least, ils déplorent la perte des grandes compétitions qui permettaient les combattants de judo d’être en jambes. Ils citent entre autres, les coupes des Ambassades du Japon, de France, du Président de la République, de l’Assemblée nationale, du Chef d’Etat major général des armées, du haut commandant de la gendarmerie, du Grand Sérigne de Dakar etc.
Sud Quotidien
Et pour cause ! Mbaye Boye et Cie qui ont fait face à la presse hier, mardi 20 novembre 2012, ont relevé les failles du système de El Hadji Moussa Dia qu’il accuse de tous les péchés d’Israël.
D’abord, c’est au niveau des présidents de Ligues qui ont pris part à l’Assemblée générale ordinaire. Selon les camarades de Mbaye Boye, «le quorum était loin d’être atteint. Sur les 11 ligues, seules cinq étaient présentes. Les Ligues de Matam, Kolda, Saint-Louis, Fatick et Kaolack n’y étaient pas». Pis ajoutent-ils, «aucune Ligue n’avait été renouvelée pour l’année 2011-2012».
Mais le «plus gros scandale» selon Mbaye Boye et sa bande, c’est au niveau de la confection des rapports d’activités, technique et financier.
«Ils ont présenté un rapport de 2009-2010 et 2010-2011. Or, relèvent les détracteurs de El Hadji Moussa Dia, on ne peut parler d’un rapport de 2009 sans y mettre des activités qui se sont déroulées en 2008».
Ce qui leur fait dire que «c’est un manque de respect à l’encontre du ministère des Sports, du Cnoss mais aussi des délégués des clubs présents à l’assemblée générale».
Poursuivant leur réquisitoire, ils soulignent des substitutions des noms et leurs remplacements par d’autres qui assurent des fonctions pour lesquelles, ils n’étaient censés gérer au moment indiqué dans le rapport technique. «Il fallait remplir le document pour présenter quelque chose», déplorent-ils.
Au niveau du rapport financier, Mbaye Boye et Cie disent avoir relevé plusieurs failles et paradoxes. Ils citent l’absence des recettes obtenues du sponsoring dans le rapport financier. La non-inscription des soutiens de certaines personnes, mais aussi des institutions comme le CNOSS et le département des Sports, dans les rubriques.
L’autre «nébuleuse» du rapport financier, confient-ils, c’est la dette que l’instance fédérale de judo dit devoir à un hôtel de la place. Alors que, confient-ils, «lors des championnats d’Afrique, tous les pays ont payé pour leur hébergement et leur prise en charge. Quant aux VIP, ils étaient logés au Méridien par l’Etat du Sénégal».
Last but not the least, ils déplorent la perte des grandes compétitions qui permettaient les combattants de judo d’être en jambes. Ils citent entre autres, les coupes des Ambassades du Japon, de France, du Président de la République, de l’Assemblée nationale, du Chef d’Etat major général des armées, du haut commandant de la gendarmerie, du Grand Sérigne de Dakar etc.
Sud Quotidien