L’assemblée générale de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines assimilées (FSJDA) de ce samedi qualifiée de rencontre de tous les dangers mettra aux prises dans deux camps antagoniques deux dirigeants qui se battaient ensemble naguère pour l’émergence d’une Fédération démocratiquement élue et émanant des clubs affiliés.
D’une part, il y aura le camp du président sortant, El Hadj Moussa Dia, et d’autre part celui entourant Mbaye Boye, le directeur de l’Institut de judo de Saint-Louis. Ces deux dirigeants ont cheminé ensemble pendant deux décennies et ont été de toutes les batailles pour la restauration d’une Fédération émanant des clubs.
Une bataille de leadership qui les avait amenés à dénoncer la mise en place d’un Comité d’exception par l’ancien ministre d’Etat, ministre des Sports, Youssoupha Ndiaye, entre 2002 et 2005.
Personnalité marquante du judo national et organisateur du tournoi international de Saint-Louis, une des manifestations les plus courues sur le continent, Mbaye Boye n’a qu’un mot à la bouche : ‘’l’alternance au judo’’.
‘’Nous avons estimé que le judo a souffert de la gestion de cette équipe composée du président et de son directeur technique. Il faut qu’ils rendent le tablier’’, explique Mbaye Boye.
Reconnaissant avoir cheminé longtemps avec le président de la FSJDA pour ‘’les intérêts du judo’’, il estime que ce qui l’importe le plus ‘’est l’avenir de la discipline’’.
‘’J’estime que le judo sénégalais mérite plus que les résultats actuels, des accessits dans les championnats d’Afrique et une seule place aux Jeux olympiques de 2012. Ca suffit et il faut qu’on se dise la vérité’’, a-t-il insisté.
De son côté le président de la FSJDA, El Hadji Moussa Dia nie l’existence d'une crise et préfère parler de problèmes de financement de la discipline.
‘’Le Sénégal est toujours bien placé entre la 5-ème et 6-ème place derrière les pays du Maghreb qui mettent plus de moyens que nous’’, a-t-il dit.
''Le Sénégal est à sa place sur l’échiquier du judo africain pour ceux qui connaissent la discipline et ne font pas de cette assemblée générale qui aura lieu, selon nos textes et nos règlements, une occasion de régler des comptes personnels’’, a-t-il martelé.
‘’Si les gens ne veulent plus de nous, nous partirons’’, a-t-il dit, tandis que pour Mbaye Boye, il ne s’agit point de problèmes de personne.
‘’Le judo sénégalais doit occuper les premières places et ce n’est pas seulement un problème de moyens mais de leadership’’, insiste Mbaye Boye. Selon lui, ''les dirigeants actuels ne sont pas véritablement concernés par les problèmes du judo''.
‘’Ils prennent plutôt le judo en otage et l’utilise à d’autres fins’’, soutient-il.
APS
D’une part, il y aura le camp du président sortant, El Hadj Moussa Dia, et d’autre part celui entourant Mbaye Boye, le directeur de l’Institut de judo de Saint-Louis. Ces deux dirigeants ont cheminé ensemble pendant deux décennies et ont été de toutes les batailles pour la restauration d’une Fédération émanant des clubs.
Une bataille de leadership qui les avait amenés à dénoncer la mise en place d’un Comité d’exception par l’ancien ministre d’Etat, ministre des Sports, Youssoupha Ndiaye, entre 2002 et 2005.
Personnalité marquante du judo national et organisateur du tournoi international de Saint-Louis, une des manifestations les plus courues sur le continent, Mbaye Boye n’a qu’un mot à la bouche : ‘’l’alternance au judo’’.
‘’Nous avons estimé que le judo a souffert de la gestion de cette équipe composée du président et de son directeur technique. Il faut qu’ils rendent le tablier’’, explique Mbaye Boye.
Reconnaissant avoir cheminé longtemps avec le président de la FSJDA pour ‘’les intérêts du judo’’, il estime que ce qui l’importe le plus ‘’est l’avenir de la discipline’’.
‘’J’estime que le judo sénégalais mérite plus que les résultats actuels, des accessits dans les championnats d’Afrique et une seule place aux Jeux olympiques de 2012. Ca suffit et il faut qu’on se dise la vérité’’, a-t-il insisté.
De son côté le président de la FSJDA, El Hadji Moussa Dia nie l’existence d'une crise et préfère parler de problèmes de financement de la discipline.
‘’Le Sénégal est toujours bien placé entre la 5-ème et 6-ème place derrière les pays du Maghreb qui mettent plus de moyens que nous’’, a-t-il dit.
''Le Sénégal est à sa place sur l’échiquier du judo africain pour ceux qui connaissent la discipline et ne font pas de cette assemblée générale qui aura lieu, selon nos textes et nos règlements, une occasion de régler des comptes personnels’’, a-t-il martelé.
‘’Si les gens ne veulent plus de nous, nous partirons’’, a-t-il dit, tandis que pour Mbaye Boye, il ne s’agit point de problèmes de personne.
‘’Le judo sénégalais doit occuper les premières places et ce n’est pas seulement un problème de moyens mais de leadership’’, insiste Mbaye Boye. Selon lui, ''les dirigeants actuels ne sont pas véritablement concernés par les problèmes du judo''.
‘’Ils prennent plutôt le judo en otage et l’utilise à d’autres fins’’, soutient-il.
APS